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 Résister à la tentation... [PV]

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Arès Worthington

Arès Worthington


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MessageSujet: Résister à la tentation... [PV]   Résister à la tentation... [PV] EmptyLun 26 Oct - 18:13

Résister à la tentation...
Opale



    « Tais-toi... ... ... LA FERME ! » Non mais de quoi elle lui parlait elle ? Non, mais je te jure, il allait la tuer. Ses doigts se resserrèrent sur le conbinet de téléphone, alors que les muscles de notre main, qui pendait dans le vide, se crispaient. Il lui raccrocha même à ce moment. Au nez, aller vlan. Il en rigola même, oui, un rire nerveux, qui avait tout de quelque chose d'inquiétant. Il finit par s'énerver sur le conbinet de téléphone même, l'enfonçant plus que nécessaire dans son socle. Tous les gens en dehors de la cabine téléphonique le regardaient avec de grands yeux ronds. Une sorte d'aura mauvaise émanait de lui, sûrement. Il sortit en coup de vent, hurlant à qui voulait l'entendre, trouvant le moindre prétexte pour crier sur quelqu'un. « Et dire que je me fais chier à payer le téléphone, pour qu'elle me parle de quoi ? DE MOI, non mais je te jure, comme si je voulais lui parler de moi ! » Bon, la demoiselle était une de ses conquêtes, oui, était parce que si il la revoit, il la frappe, sans hésiter, ou il contrôle son ombre pour qu'elle aille se jeter du haut d'un immeuble. Bref, cette demoiselle avait eu le malheur de pénétrer dans son ancien appartement, à New York, il avait apparemment oublié sa clé chez elle. Et puis, ce fût la fiesta, elle fouilla dans ses affaires, et qu'est-ce qu'elle trouva ? Rien. Et c'était là le problème, vu qu'elle ne trouva rien sur sa vie passée, elle se décida à lui poser des questions. Il va falloir qu'il se fasse un faux passé pour qu'on évite de l'embêter avec ou quoi ?!

    Il était franchement remonté maintenant, cognant dans tous les gens qui lui bloquaient le passage. Son passé, c'est son passé, elle n'avait pas à aller fouiller. Et puis, déjà, c'était la blonde ou la brune, celle-là ? Hum, il avait oublié son prénom, mais pour avoir oublié ses clés chez elle, ça veut dire que c'était celle de mardi, la blonde. Il suffit qu'il est juste envie de se détendre pour qu'elle se croit tout permis comme ça ? Il n'en revenait pas... Il était habillé d'une simple veste noire, avec une chemise blanche en dessus, et un pantalon noir taille basse. Sur son passage, les demoiselles tournaient la tête pour le regarder passé, mais il ne remarquait rien, il n'y prêtait pas attention. Ce qu'il voulait, c'était se défouler, frapper quelque chose. Les mais dans les poches, il crispait les articulations de ses doigts pour se détendre, regardant le sol, marchant d'un pas rapide. Il bousculait des gens, mais il n'en avait rien à faire. Certaine personne s'énervait dans leur langue qu'il ne comprenait pas d'un pouce. Encore, il maitrise l'Anglais parfaitement, ainsi que le Français et L'Italien, mais leur Japonais ou il ne savait quoi lui sortait par les yeux.

    On l'avait fait venir dans ce pays qu'il n'aime pas particulièrement. Mais bon, il espérait y trouver les Sullivan, ça aurait au moins été bien et il n'aurait pas fait le déplacement pour rien. « Paaaaard...on » Oulà, ça, s'était quelqu'un qui essayait de communiquer dans une langue qui n'était pas la sienne. Il n'avait pas que ça à faire de passer une heure à tenter de déchiffrer son mauvais langage. « Quoi, quoi, quoi ?! » Il fit volte face et tomba sur... Un... Crâneur, à tout les poings de vus. Oui, un mec qui se la pète. Un grand sourire étira ses lèvres. Il tombait à pic ce mec aux chaussures fluorescentes ! Le gars était seul, enfin il faisait semblant. A tout les coups, sa bande de poteaux était un peu plus loin. Oui, venir provoquer un garçon dans la rue, un étranger, c'est toujours marrant. On fait croire qu'on est tout seul, comme ça, l'interlocuteur ne se souci de rien et provoque en retour, et puis, il la ferme bien quand il voit la bande qui arrive par la suite. Oui, mais avec Arès, ça ne prenait pas. Après un regard hautain sur le nain qui pensait l'attaquer, il parcourut la rue (Wouha, la rime) des yeux et remarqua bien quelques mecs avec des chaussures fluos plus loin. Soit, il se faisait toute la bande, soit il ne se faisait que le gnome en l'entrainant plus loin, contrôlant son ombre, et les autres, ne comprenant pas où ils iraient, n'oseraient pas bouger, ou alors ils arriveraient avec un peu de retard et Arès aura déjà sévi.

    Il souffla discrètement, optant pour la seconde hypothèse, quand son regard tomba sur une personne plus loin. Il reconnut tout de suite la demoiselle, il en oublia alors immédiatement cette histoire de tabasser ce petit crâneur. Opale, il la désirait rien que pour lui, dès qu'il la voyait, il en oubliait le cours de ses pensées. Elle était devenue une obsession comme la traque des Sullivan. Sa main gauche sa posa sur l'épaule gauche de son interlocuteur, et il le poussa sans ménagement, un léger sourire étirant ses lèvres. Il pressa le pas, jusqu'à être juste derrière la jeune femme. Aussi près, il avait peur de ne pas pouvoir se contenir, il tendit une main tremblante vers elle. Il la voulait, rien que pour lui, et il l'aurait. « Opale... » Il la dépassa, affichant un sourire des plus mauvais et il la força à stopper sa course, se plaçant juste devant elle. « Quelle plaisir de te croiser en pleine rue de Tokyo. Comment vas-tu ? Je ne t'ai pas trop manqué, depuis la dernière fois ? » La dernière fois, elle l'avait repoussé, comme l'avant dernière fois aussi, mais il ne se décourageait que rarement, et ce n'était jamais à lui de perdre. Quand il voulait quelque chose, il l'avait, peut-importe les moyens auxquels il recouraient. Elle se tenait juste devant elle, et son regard l'observa entièrement de bas en haut. Avec elle, il avait besoin de contact, il avait envie de passer sa main dans ses cheveux, de toucher sa peau. Il aurait pu lui dire tout ce qu'elle voulait, rien que pour l'avoir, peut-être même lui parler de son passé...
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Opale Blueberry

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MessageSujet: Re: Résister à la tentation... [PV]   Résister à la tentation... [PV] EmptyLun 2 Nov - 0:15


    Sale journée. Sale comme la pluie qui tombait sur la ville polluée, sale comme les rues désertées, sale comme les rares passants qu’elle croisait sur son chemin. Il commençait à être tard, quand Opale avait finalement décidé de quitter le bureau qui lui avait été assigné, au siège de l’Organisation de Tokyo. Elle y passait bien moins de temps qu’à Londres, mais l’ambiance, et les libertés de Londres n’étaient pas là pour la retenir. Certes, les ordinateurs sur lesquels elle travaillait étaient ultra-puissants, et l’atmosphère était on ne peut plus studieuse dans l’immense salle informatique où elle avait été assignée, pas comme dans les salles de réunions bondées où l’ambiance frisait toujours l’hystérie. Mais le tout petit coin qu’elle partageait avec deux autres Inquisiteurs, l’absence de sa musique chérie, les nombreux visages inconnus et stressés autour d’elle ne lui donnaient vraiment pas envie de rester au travail comme elle le faisait à Londres. Elle n’était pas sûre qu’Haniel et Lilith soient arrivés à Tokyo avec les autres Witches, et la pensée qu’ils aient pu rester à Londres la mettait hors d’elle. Elle continuait à les chercher sans grand enthousiasme, et quand venait l’heure de partir, elle errait dans les rues de Tokyo … Comme ce soir.
    Elle préférait marcher plutôt que de prendre le métro, qui était de toute façon bondé à toute heure de la journée. Elle parcourait d’un pas vif les rues étroites des bas-quartiers, laissant son regard parcourir les coins sombres, détailler les visages antipathiques. Elle n’aimait pas Tokyo, mais elle aimait marcher, observer, apprendre. On l’avait fait venir ici comme tous ses collègues, pour protéger la ville et le WHS-T des Witches, et elle tentait de faire ce qu’on lui avait ordonné. Mais les missions sur le terrain n’avaient jamais été son fort, et même si elle avait passé haut la main toutes les épreuves de combat de Stonewall, elle ne s’était jamais sentie l’âme d’une guerrière … En dehors de sa quête personnelle.

    Elle sortit finalement des mauvais quartiers de la ville pour débarquer dans Shibuya Crossing, un des lieux les plus fréquentés de Tokyo. Immédiatement, elle fut happée par la marée humaine, et s’y laissa glisser sans résistance. De tous côtés, on la bousculait, on la poussait, et elle avançait au gré de ces mouvements, sans réellement donner de direction à ses pas. Qu’allait-elle faire, de toute façon, une fois rentrée dans sa chambre d’hôtel ? Elle connecterait son ordinateur au réseau de l’Organisation, et ce serait une nouvelle soirée de traque sur internet, qui se solderait, si elle était efficace, par une liste de Witches potentielles. Sinon, ce serait une soirée perdue de plus … C’était ainsi qu’elle avait passé tout son temps libre depuis qu’elle était arrivée. Elle voyait de temps en temps October ou Hazel, mais elle se savait d’une très mauvaise compagnie depuis plusieurs mois, et elle ne leur infligeait jamais sa présence très longtemps.

    « Opale... »

    Une voix la tira soudain de ses pensées, et elle releva la tête, un peu surprise d’entendre quelqu’un l’appeler par son prénom dans un tel endroit. Arès. Opale demeura de glace en reconnaissant le jeune homme, et ne fit rien pour se rapprocher de lui, attendant qu’il s’avance de lui-même – ce qu’il ne tarda pas à faire. Elle ne savait jamais à quoi s’en tenir avec lui, et elle craignait comme elle souhaitait leurs rencontres, toujours le fruit du hasard le plus total. Ils travaillaient tout deux pour l’Organisation, mais dans deux services bien distincts, et tandis qu’elle restait enfermée dans les bureaux, il parcourait le monde – ou seulement Tokyo, depuis peu – traquant les Witches qu’elle détectait.
    Elle arrêta sa marche au milieu de la foule, et observa le jeune homme. Son sourire était faux, comme souvent, et elle ne prit pas la peine de le lui retourner. Il ne souriait que pour servir ses desseins, et elle savait parfaitement ce qu’il cherchait à faire avec elle.

    « Arès … » Salua-t-elle du bout des lèvres.
    « Quelle plaisir de te croiser en pleine rue de Tokyo. Comment vas-tu ? Je ne t'ai pas trop manqué, depuis la dernière fois ? »

    Un petit rire cristallin s’échappa de la gorge d’Opale, et elle plissa les lèvres immédiatement après, un peu mécontente de s’être laissée à rire à une phrase d’Arès. Elle ne devait pas l’encourager, non plus … Mais sa phrase avait quelque chose de drôle : ils savaient tout deux qu’il ne lui avait absolument pas manqué, et que ses pathétiques tentatives de la mettre dans son lit n’avanceraient pas plus s’il jouait au macho avec elle. Mais depuis le temps que durait ce petit jeu, elle commençait à se faire à ses manières de sans-gêne.

    « Le hasard fait bien les choses. » Murmura-t-elle, avant d’ajouter avec un sourire espiègle : « Et je ne suis pas sûre que le verbe manquer s’accorde avec toi, désolée. »

    Désolée. Ce n’était pas le mot adéquat, plutôt une habitude de langage, parce qu’elle était très loin d’être désolée pour lui. Arès était un infâme dragueur qui brisait les cœurs avec une facilité déconcertante sans jamais se soucier des sentiments de ses victimes. Dans le fond, ce n’était pas vraiment ça qui la dérangeait, puisque Silver était un peu le même genre. Mais Arès s’attaquait avec un malin plaisir à Hazel, sa meilleure amie, et ça, ça passait mal. Alors il pouvait toujours tenter de la séduire, il se casserait les dents à tous les coups …

    « Et toi, comment vas-tu ? Tu dois être ravi d’être ici, avec toutes ces Witches à pourchasser, et toutes ces jeunes filles qui ne te connaissent pas et qui doivent tomber dans tes filets … »

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Arès Worthington

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MessageSujet: Re: Résister à la tentation... [PV]   Résister à la tentation... [PV] EmptyDim 15 Nov - 19:39

    Se trouver devant elle, comme ça, ça lui faisait bizarre. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait vu aucune personnage qu'il connaissait depuis qu'il était venu dans cette ville. Dans cette maudite ville, pour être plus précis. Non mais sans blague, tout l'énervait ici, la pluie, la foule, les building, les gens, leurs langues. Et il devait être ici pour repérer toutes ces Witchs fleurissantes. Et encore, si il avait trouvé les Sullivan, ça lui aurait redonner le gout à ce voyage, mais pas un signe, c'était le néant total. A la place, il déambulait dans la ville à la recherche de la moindre faille visible d'une witch. Le pire dans tout ça, c'est que depuis son arrivé, il n'en avait pas neutraliser une seule. Il n'arrivait pas à ce concentrer au milieu de toutes ces choses qui le répugnaient.

    Alors trouver Opale en plein milieu de ces rues était un vrai soulagement. Déjà, elle lui apporterait une distraction excitante, et aussi, de la compagnie, car il faut bien avouer qu'il manquait cruellement de compagnie. Croyez le ou non, les filles ici n'étaient pas de son genre. Résister à aller voir la demoiselle ne lui vint même pas à l'esprit, de toute façon, il ne résistait jamais à aller la voir. C'était vraiment le plus pur des hasard de la croiser ici, puisqu'elle devait plutôt passer du temps dans un bureau ou dans sa chambre d'hôtel. Il n'avait pas la même fonction, certes, et il ne pourrait pas tenir dans un bureau, c'est sur. C'est sûrement pour cela qu'on le mit au poste d'Hunter et non pas D'Inquisitor, même le plus idiot est capable de comprendre qu'il n'a rien à faire enfermer entre quatre murs.

    Lorsqu'elle le salua, il en eu des frissons. Même si il avait à peine entendue ce qu'elle lui avait dit et qu'il l'avait seulement deviner. Entendre enfin quelqu'un parler un Anglais impeccable lui remontait le moral et le détendait, lui qui était assez sur les nerfs en ce moment. Le passage de la conquête un peu trop curieuse s'était totalement envolé, et il n'était pas prêt d'y repenser, de plus elle était sûrement assez intelligente pour ne plus s'accrocher à lui et comprendre que c'était finit entre eux avant même qu'il y est quelque chose de commencer, si il y avait quelque chose. Il faut également faire remarquer que se trouver devant une vraie femme, avec un corps de rêve et tout pour plaire, le détendait également, il reprenait conscience qu'il y avait de jolies femmes dans ce monde. Non, ne confondez pas avec du racisme puisqu'il n'aime pas le style des femmes de ce pays, c'est juste que ce pays le dégoute tellement qu'il en devient incapable de s'intéresser aux femmes le peuplant. Lorsqu'elle rigola, il sourit, un vrai sourire sincère, un sourire en coin qu'il ne se permet pas à tout le monde. Il n'était pas habitué à ce qu'elle rigole ainsi devant lui. Il savait très bien qu'elle était déterminée à ne pas tomber dans ses bras, mais il faut dire qu'il pourrait tout changer en quelques instants, contrôler son ombre pourrait être tellement facile, mais beaucoup trop simple. Avec elle, il ne pouvait pas se permettre de faire dans la facilité, elle lui procurait un si grand défis qu'il fallait qu'il y arrive sans l'aide de son pouvoir. Le fait qu'elle refuse le pousse encore plus à continuer. Et puis, il n'a pas l'habitude de perdre, il ne perd jamais. Peut-être qu'un jour il utilisera son pouvoir sur elle, parce qu'il en aura marre, mais ce jour, c'est encore dans longtemps. Car il se délecte encore de ses refus, et il est encore persuadé qu'elle tombera dans ses bras, un jour, demain, ce soir ?

    « Le hasard fait bien les choses. Et je ne suis pas sûre que le verbe manquer s’accorde avec toi, désolée. » Il lui sourit, un sourire différent de celui qu'il avait fait parce qu'elle avait rigolé, non, son sourire était redevenu faux, et pour les gens qui le connaissait, ça crevait les yeux. Avec Opale, il n'a pas à cacher son "vilain" côté, elle le connait sûrement, il peut être lui même. Et puis si elle ne l'aimait réellement pas, elle serait déjà partit non ? Elle l'aurait envoyer paitre bien plus tôt, c'était déjà trop tard si elle avait voulut, elle l'aurait déjà fait. Mais non, elle était toujours là, et lui, il était toujours dans le même état d'esprit en la voyant. Comment pouvait-il désirer une personne sans vouloir la faire souffrir ? Après tout, toutes ces conquêtes sont choisies au peigne fin, elles sont des cibles potentielles... Je crois que ça fait bien longtemps qu'il n'est pas sortit avec une fille sans la désirer parce qu'il pourrait la faire souffrir. Je crois même qu'il n'est jamais sortit avec une fille pour la femme qu'elle représentait et non la souffrance. Pourtant, elle avait ce privilège, il ne voulait même pas la faire souffrir, et il ne voyait même pas par qu'elle moyen la faire souffrir, il la désirait pour ce qu'elle était réellement, une femme. Pourtant, elle ne semblait pas en vouloir de ce privilège, après, peut-être ne l'avait-elle même pas comprit ? Après tout, c'était possible, Arès ne laisse rien paraitre de lui, il ne parle que très peu de lui, il est impossible de savoir ce qu'il pense. « Pardonne moi d'avoir eu l'audace d'utiliser ce terme. Car c'est vrai, je pense, que tu ne dois même pas penser à moi les nuits où tu te sens seule... » Il ressortit son sourire en coin vrai, terriblement vrai, pas du toque, rien d'ironique, mais une vérité à faire peur. « Et toi, comment vas-tu ? Tu dois être ravi d’être ici, avec toutes ces Witches à pourchasser, et toutes ces jeunes filles qui ne te connaissent pas et qui doivent tomber dans tes filets … » Elle lui retournait la question sûrement par politesse. Voulait-elle réellement une réponse ? Il en doutait.

    Arès était convaincu que, même si elle ne le détestait pas, apparemment, elle ne l'aimait pas non plus. Elle était peut-être entre les deux, elle pensait surement que lui résister était un jeux plutôt divertissent. Il passa une main dans ses cheveux, les décoiffant légèrement. Si il lui répondait franchement, il lui dirait sans doute qu'il n'allait pas très bien, qu'il passait son temps à piquer des crises de nerfs sur chaque personnes le frôlant de trop près. Mais depuis quand Arès parlait-il de lui à ce point là ? Même à Opale ? Non, jamais, pas sur lui, ne rien dire sur lui, tout doit rester un mystère, pour que tout s'efface un jour. « Je vais bien... Et crois le ou non, je n'aime pas cette gente féminine... Je les repousse qu'elles reviennent s'agripper comme des sangsue. Tu sais très bien à quel point je déteste que l'on me colle... » Il détourna les yeux, et observa la foule, soudainement très calme et silencieux. Il semblait tellement observer ces gens qu'on ne pouvait pas voir qu'il avait en réalité le regard ailleurs. « En fait, cette ville me répugne... » Il semblait prononcer cette phrase plus pour lui même, avec une dureté déconcertante, reflétant le dégout qu'il éprouvait. « Si tu avais quelques tuyaux pour moi pour des Wicths, ça m'arrangerait. Je n'en ai surprise aucune, et j'ai affreusement besoin de me défouler. » En même temps qu'il prononçait cette phrase, il retournait son visage vers elle, affichant un sourire faux et étrangement sadique. A savoir qu'il était franc, ça lui permettrait de se défouler, il en avait besoin. « On va boire un verre. » Il le prononça d'un tel ton qu'on pouvait comprendre que ce n'était pas une question. A savoir qu'il croisait les doigts pour qu'elle accepte, sachant d'autant plus qu'il n'avait pas l'habitude qu'on lui résiste, autant pour finir au lit, elle en était la preuve, mais pour un simple verre...
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MessageSujet: Re: Résister à la tentation... [PV]   Résister à la tentation... [PV] EmptyJeu 3 Déc - 19:57

    La foule était toujours aussi dense autour des deux jeunes gens, mais ils s’étaient tout deux arrêtés pour se faire face au plein milieu de la rue, provoquant exclamations exaspérée et bousculades de la part des nippons pressés. Opale ne prit pourtant même pas la peine de s’excuser ou de tenter de bouger pour aller dans un endroit plus calme. Elle n’avait de toute façon pas l’intention d’éterniser cette conversation pendant des heures, même si elle était d’humeur relativement clémente envers Arès aujourd’hui, elle n’avait pas envie de subir ses assauts.

    « Pardonne-moi d'avoir eu l'audace d'utiliser ce terme. Car c'est vrai, je pense, que tu ne dois même pas penser à moi les nuits où tu te sens seule... »
    Opale poussa une petite exclamation moqueuse et leva les yeux au ciel sans répondre au sous-entendu d’Arès. Malgré toutes ces années à lui tourner autour et à lui faire des propositions plus ou moins subtiles qu’elle repoussait avec toujours plus de vigueur, elle n’avait jamais pensé une seule fois à lui quand elle s’était sentie trop seule. Elle avait déjà imaginé qu’elle lui cédait, et qu’elle passait la nuit avec lui, pour être enfin débarrassé de ses avances, mais elle avait toujours abandonné l’idée en se traitant d’imbécile. Depuis leur sortie de Stonewall, elle avait pourtant eu bien des nuits de solitude où la proximité de ses amis lui avaient manqué. Seule dans son appartement, elle regrettait souvent le temps des chambres communes, des fous-rires avec October pendant des heures, même des rondes dans les couloirs pour vérifier que le couvre-feu était respecté. Ils vivaient alors en communauté, tous ensemble, et elle n’avait jamais vraiment connu le sens du mot solitude jusqu’à ce qu’ils soient lâchés dans le monde réel. Mais Arès n’avait jamais été en haut de sa liste des gens à qui elle pensait quand elle avait besoin de chaleur humaine. Le premier à qui elle pensait avait toujours été Adriel, et c’était toujours le cas, malgré sa mort. La seule différence, à présent, était qu’elle ne saisissait plus le téléphone pour l’appeler et qu’elle finissait souvent par rallumer son ordinateur et à combler le vide immense dans sa poitrine par un travail acharné.

    « Je vais bien... Et crois le ou non, je n'aime pas cette gente féminine... Je les repousse qu'elles reviennent s'agripper comme des sangsues. Tu sais très bien à quel point je déteste que l'on me colle... »
    « J’avais cru m’en rendre compte, en effet … Quelles plaies, ces femmes qui tentent à tout prix de t’avoir pour elles. Attends, ça me rappelle quelque chose … Ne serait-ce pas ce que tu fais avec moi ? » Demanda-t-elle. « Heureusement que je n’ai pas ton caractère ! » Ajouta-t-elle avec un sourire moqueur.
    Alors que lui rejetait plutôt violemment toutes celles qui tentaient de s’approcher un peu trop près de lui, elle préférait jouer avec lui et le repousser juste assez pour qu’il ne comprenne pas le message et retente dès que l’occasion se présentait. Masochiste ? Sans doute un peu, sur les bords … Il fallait croire que ça l’amusait, qu’il agisse de cette façon avec elle, sans quoi il se serait déjà prit son poing dans la figure depuis belle lurette. Même si elle avait tendance à tout prendre avec calme et à ne jamais laisser exploser ses sentiments, il lui arrivait d’être très méchante quand on l’agaçait un peu trop.

    « En fait, cette ville me répugne... »
    Le visage d’Arès s’était fermé, et son masque s’était fendu pour laisser apparaître sa dureté naturelle. Celui qu’il avait toujours été sous les apparences qu’il maintenait bien fermement en place … Dans un sens, Opale pouvait comprendre que Tokyo lui porte sur les nerfs à ce point. Ils étaient piégés ici comme les Witches qu’ils avaient la mission d’éliminer, sans liens avec l’extérieur ni de possibilités de bouger, eux qui avaient toujours joui d’une liberté quasiment sans bornes depuis qu’ils étaient sortis de Stonewall. Leurs possibilités d’actions étaient d’un coup réduites à leur strict minimum, et ils devaient pourtant redoubler d’efforts pour que la ville ne soit pas détruite. Un véritable challenge, sans parler des répercutions de cet emprisonnement sur leur vie personnelle.
    « Je peux comprendre ça … » Murmura-t-elle.

    Soudain, une autre facette du vrai Arès se dévoila à la vue de tous. Le sourire sadique qui s’étalait sur ses lèvres n’avait rien de factice, Opale en aurait mis sa main à couper. Depuis qu’elle le connaissait, il avait eu toujours eu des pulsions perverses, faisant de lui quelqu’un de redouté parmi les élèves de Stonewall. Derrière son visage d’ange se cachait un véritable démon qui se satisfaisait de la douleur d’autrui, surtout quand il était celui qui la donnait … Et c’était en partie ce dont Opale se méfiait le plus chez lui, cette faculté à créer la douleur et à la contempler sans sourciller … Une capacité très utile pour un Hunter, mais pas forcément nécessaire en dehors de son travail. Mais comme sa froideur, cela faisait partie de lui et elle n’avait pas l’intention de chercher à le faire changer.
    « Si tu avais quelques tuyaux pour moi pour des Witches, ça m'arrangerait. Je n'en ai surprise aucune, et j'ai affreusement besoin de me défouler. »
    Opale jeta un coup d’œil autour d’elle mais la foule des Tokyoïtes semblait assez peu disposée à prêter attention à la discussion de deux européens, par chance pour eux. Légèrement paranoïaque, Opale n’aimait pas parler de ce genre de chose quand tant d’oreilles indiscrètes pouvaient saisir ce qu’ils disaient …
    « On va boire un verre. »
    Elle hocha simplement la tête et se retourna pour fendre la foule sans regarder si Arès la suivait. Elle joua des coudes sans se soucier des exclamations indignées qu’elle provoquait, jusqu’à atteindre le premier bar de la rue. Elle n’y avait jamais mis les pieds, mais elle estima que cela conviendrait pour boire « un verre » avec Arès. Elle s’installa à une table au fond de la salle, et quand Arès se fit installé en face d’elle, elle se pencha vers lui.
    « Pour les Witches … Sans internet je ne sais plus faire grand-chose, tu sais ! Je suis sur la piste d’un métamorphe isolé de type européen dont je ne sais absolument rien, et d’un petit groupe de Witches brésiliens qui n’arrêtent pas de me filer entre les doigts. Mais pour toi, ça devrait être facile de trouver, non ? La nuit cette ville devient un vrai coupe-gorge, on a des rapports d’agressions qui arrivent toutes les heures … »
    Elle arrêta de parler quand le serveur se présenta devant eux, raide come un balais et l’air pincé. Elle dut s’y reprendre à trois fois avant qu’il ne comprenne enfin ce qu’elle désirait – un saké, ce n’était tout de même pas compliqué ! – et elle soupira quand il s’éloigna enfin. Elle attendit qu’il ait disparut de sa vue avant de reprendre la parole.
    « Je ne comprendrais jamais comme tu peux te défouler avec les Witches … » Murmura-t-elle en traçant des cercles avec ses doigts sur la table en formica.


Désolée pour le retard T____T
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Arès Worthington

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MessageSujet: Re: Résister à la tentation... [PV]   Résister à la tentation... [PV] EmptySam 5 Déc - 0:01

    L'exclamation moqueuse qu'elle eut ne sembla pas le toucher. Bien qu'extrêmement sur de lui et plutôt mauvais jouer, il savait reconnaître la vérité quand elle était présente. Il se doutait bien qu'elle ne pensait jamais à lui, c'était plus qu'évident. Mais lui, quand il est seul, à qui pense-t-il ? La plupart du temps, ce sont les Sullivan qui occupent toutes ces pensées, après tout, c'est ce qui le motive le plus sur cette planète. Mais il doit bien avouer que lorsqu'il ne court pas après la souffrance qu'il pourrait apporter, Opale est le plus souvent dans son esprit. Bien qu'il en est terriblement envie, il est incapable d'imaginer qu'elle échoue un jour et qu'elle tombe dans ses bras... « J’avais cru m’en rendre compte, en effet … Quelles plaies, ces femmes qui tentent à tout prix de t’avoir pour elles. Attends, ça me rappelle quelque chose … Ne serait-ce pas ce que tu fais avec moi ? Heureusement que je n’ai pas ton caractère » Arès ne répondit pas, pourtant, il avait bien envie de lui dire que tout était différend avec elle, mais ce serait en dire beaucoup trop, et bien qu'elle est deviné la plupart des choses, autant ne pas tout dire, ou la laisser encore deviner.

    Alors qu'il lui proposait de boire un verre, croisant les doigts pour qu'elle accepte, ce fût elle qui partit la première en direction d'un bar. Le jeune homme en fut surpris, mais il ne tarda pas à suivre la marche. Bousculant chaque personne sur son passage, regardant mauvais chaque homme qui regardait la jeune femme, souriant à une belle femme française qui passait par là, pendant tout ce temps, ces seules pensées allaient vers la jeune femme qui marchait devant lui. Comment dire ...? Le fait qu'elle acceptait de boire un verre lui... Remontait le moral. Oui, on peut dire ça. Non pas qu'il était prêt à sauter partout, loin de là, mais pourquoi pas à sourire un peu plus que d'habitude. Il la suivait bien docilement, un peu comme un chien, ce qui ne semblait pas réellement le déranger. Il s'assit à la table qu'elle avait choisit, sans ce soucier des gens autour de lui, sans même leur accorder un regard. Maintenant en dehors de la foule, il n'y avait plus qu'elle qui l'intéressait. Il ne se souvenait pas avoir vécu une telle situation avec elle. « Pour les Witches … Sans internet je ne sais plus faire grand-chose, tu sais ! Je suis sur la piste d’un métamorphe isolé de type européen dont je ne sais absolument rien, et d’un petit groupe de Witches brésiliens qui n’arrêtent pas de me filer entre les doigts. Mais pour toi, ça devrait être facile de trouver, non ? La nuit cette ville devient un vrai coupe-gorge, on a des rapports d’agressions qui arrivent toutes les heures … »

    Il changea alors du tout au tout d'attitude, ceci se passant dans une sorte de monde parallèle, les gens normaux qui ne connaissent rien au jeune homme ne pouvant pas voir la différence entre l'attitude qu'il avait avant et celle qu'il adopta. Il se sépara de sa forme de bonne humeur invisible pour quelque chose de beaucoup plus sérieux, intéressé. Il écouta la jeune femme avec intention, et nota dans un coin de sa mémoire de poisson le peu d'informations qu'elle lui donnait sur ces Witchs. « Moi... » Il souria en prononçant ce mot, détournant les yeux, lâchant cet air sérieux qu'il venait d'avoir pendant quelques secondes. « Je sors très peu la nuit. Si je te dis que je n'en ai trouvé aucune, c'est que je n'en ai trouvé aucune... » Il prononça cette phrase avec une extrême froideur et une grande dureté, son sourire n'étirant ses lèvres pas plus d'une ou deux secondes. Il reprit cet air froid qu'il adoptait la plupart du temps. Elle jouait avec ses nerfs, avec sa fierté, son ego. Lui, l'observateur, qui ne vit que pour la traque, le voilà incapable de trouver une witch dans des lieux comme celui-ci où elles grouillent telles des rats. Mais lui, il est là à se lamenter, alors qu'il n'ait pas capable d'avoir la moindre suspicion.

    La venue du serveur n'arrangea rien. Sa main droite était posée sur la table, et ses muscles se contractaient puis se décontractaient, tout le temps où le serveur resta planté là à ne rien comprendre à ce qu'ils lui demandaient. Dans un effort interminable, dû à l'énervement, ses pauvres muscles ne faisaient que se tendrent et se détendrent, ne provoquant en aucun cas chez lui quelque chose qui pouvait lui permettre de se calmer. Pourtant, c'était une chose qu'il faisait pas mécanisme, dès qu'on lui prenait la tête, se crisper pour se détendre, se prouver à lui même qu'il est toujours maitre de son corps, bien qu'il puisse quand même faire preuve de violence par des gestes soudains. Il regardait le serveur avec dédain, alors que celui-ci parlait dans son horrible langue, tentant de communiquer. Pendant tout ce temps où Opale commanda, Arès n'ouvrit pas la bouche, se contentant de faire comprendre par un geste de la main qu'il prendrait la même chose.

    Le serveur partait enfin, et Arès regardait toujours avec énervement ce pauvre jeune homme. Jusqu'à ce que le jeune femme parle, il la regarda du coin de l'œil, le visage toujours tourné vers où était partit le serveur. Alors qu'il s'était détendu de nouveau quand le serveur avait quitter les lieux, ses yeux se posèrent sur les cercles que faisait la jeune femme, et ses muscles se tendirent de nouveau. Il fit alors quelque chose qui ne lui ressemblait pas du tout, du moins, pas quand il le faisait naturellement. Presque instinctivement, sa main, qui était déjà sur la table, se posa, dans un geste extrêmement doux, sur celle d'Opale, et il parla d'un ton doux, ce qui pouvait paraître déstabilisant mais qui semblait sincère. « S'il te plait, arrête, ça me stresse... » Ce contact lui procura un grand frisson, il sentait la chaleur de sa peau contre la sienne, beaucoup plus froide, comme d'habitude, son souffle s'accélera, cependant, ce n'était pas visible. Cela le destabilisa lui même... Il s'apprêtait à lui sourire que le serveur arriva, alors, il se crispa immédiatement et ramena sa main vers lui, affichant de nouveau cet air impassible et terriblement froid, ne regardant même pas le serveur puisqu'il savait pertinemment qu'il allait finir par le frapper. Celui-ci déposa les deux boissons devant chaque personne, et il tendit l'addition, ne sachant visiblement pas à qui la donner. Nonchalamment, Arès leva la main et la saisit sans délicatesse. « Maintenant, dégage... » Le serveur n'eut même pas le temps de répondre qu'il fut déjà entrainé plus loin, sans vraiment savoir pourquoi. Arès se retenait pour ne pas contrôler son ombre de façon à ce qu'il aille se noyer dans la cuvette des toilettes. « Nous n'avons pas la même histoire, et comme tu l'as dit tout à l'heure, pas le même caractère. Il vaut mieux que je me défoule sur des Witch plutôt que sur des innocents » Cette phrase faisait assez ironique parce qu'on pourrait facilement dire que faire souffrir les gens pouvait passer pour un défoulement. « Ne comprends-tu pas que c'est la seule chose que je sache faire ? » Il eut un rire nerveux, sadique, avant de la regarder dans les yeux. IL pouvait facilement passer pour un psychopathe quand il le voulait, cependant, il n'était pas fou. Il avait simplement manqué d'amour véritable dans sa jeunesse, ce qui causa son dérèglement et son sadisme surdéveloppé... Il ne savait réellement faire que ça, souffrir les gens, mais il ne s'en plaignait pas, c'est ce qu'il aimait faire, il était taillé pour ça, comme un athlète pour le 100 mètres, lui, il était fait de telle façon à savoir à la perfection faire souffrir les autres, et à réussir à les faire souffrir. Et le pire, c'est qu'à chaque fois, il faisait ça comme si il faisait n'importe quelle autre tâche quotidienne. Cependant il en avait peut-être dit trop, peut-être aurait-il dû simplement se taire, au lieu de commencer à débattre sur leurs différences de passée ou les choses qu'ils savaient faire. Déjà, le passage de la main avait été une catastrophe, voilà maintenant qu'il ne tenait plus sa langue...
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MessageSujet: Re: Résister à la tentation... [PV]   Résister à la tentation... [PV] EmptyVen 18 Déc - 0:33

    Arès semblait satisfait de s’être installé en face d’elle, comme le prouvait le léger sourire qui flottait sur ses lèvres, mais elle n’en avait cure. Il pouvait imaginer ce qu’il voulait, elle n’avait accepté d’entrer dans ce café en sa compagnie que pour se soustraire à la foule, et pas avec une quelconque idée derrière la tête. Elle ne se souvenait pas avoir déjà pris un verre avec Arès, mais elle se rappelait très bien de nombreuses fois où elle avait refusé une de ses invitations. Peu importe, aujourd’hui elle avait accepté, demain elle refuserait … Certes, Tokyo changeait leurs habitudes, mais Arès ne devait pas compter sur un changement trop radical.

    Quand elle parla de la facilité qu’il aurait du avoir de trouver des Witches, elle le vit se tendre et son visage se ferma, prenant une façade presque agressive. Elle avait touché un point sensible : l’orgueil de monsieur … Ce qui lui fut confirmé immédiatement après par sa réponse froide.
    « Moi … Je sors très peu la nuit. Si je te dis que je n'en ai trouvé aucune, c'est que je n'en ai trouvé aucune... »
    Un sourire moqueur se peignit presque contre son gré sur ses lèvres, mais elle ne fit rien pour le lui cacher. Elle l’avait vraiment blessé ? Il ne lui en fallait pas beaucoup … Mais elle était tout de même surprise par ce qu’il venait de lui annoncer. Elle ne l’avait jamais vraiment vu sur le terrain, mais elle suivait, comme tous les autres Inquisiteurs, l’évolution des missions qu’ils donnaient aux Hunters, et elle savait qu’il était doué dans ce qu’il faisait. Les rares fois où elle lui avait donné personnellement des Witches à traquer, il s’était acquitté de sa tache avec une belle efficacité. Qu’il se retrouve bredouille ici était un fait assez inattendu pour la jeune femme … Ce qu’elle n’allait pas manquer de souligner !
    « Je ne mets pas ta parole en doute, voyons. » protesta-t-elle doucement avec un mince sourire. « Mais je ne peux rien de plus pour toi que te donner les vagues pistes que je possède. Bientôt, je serais assignée à des missions de terrains comme si j’étais une Hunter, et pistes ou pas, il faudra bien que je me débrouille ! Les sorties de nuit vont devenir indispensables, si tu veux mon avis. »
    Et pourtant, elle n’avait vraiment pas envie de changer d’affectation aussi brutalement … Mais avec le nombre affolant de Witches en libertés dans Tokyo, les Hunters n’étaient plus assez nombreux, contrairement aux Inquisiteurs qui manquaient un peu de travail avec la coupure de leurs moyens de renseignements habituels. Opale avait la formation basique requise pour devenir Hunter, et sa jeunesse à Stonewall lui donnerait également un avantage sur ses camarades étrangers, mais elle redoutait tout de même le moment où on lui mettrait un K22 dans les mains avec la simple mission d’aller rafler le plus de Witches possible. Charmant.

    Elle haussa légèrement les sourcils quand la main d’Arès vint se poser sur la sienne pour lui faire cesser ses cercles machinaux. Elle ne s’était absolument pas attendue à un tel geste venant de lui, d’une part parce qu’il la touchait rarement malgré toutes les propositions qu’il lui faisait, et d’autre part parce qu’une douceur pareille ne lui était pas commune … Elle planta ses yeux dans les siens, tachant d’y déceler la moindre étincelle perverse et prête à mettre fin immédiatement à ce contact inhabituel, mais elle ne vit rien de tel … Il ne la regardait pas de cet air lubrique qui signifiait que sa seule envie était de la mettre dans son lit dans les plus brefs délais, mais d’une façon totalement différente. Intriguée, elle tentait de déchiffrer ce regard étrange quand le serveur revint, et qu’Arès se tourna vivement vers lui en retirant sa main comme s’il s’était brûlé. Un sourire incrédule naquit sur les lèvres d’Opale en comprenant ce qu’elle avait cru voir : Arès était-il en train de devenir sentimental ? C’était tellement incongru et inimaginable venant d’un être aussi insensible que lui qu’elle ne douta pas une seconde que cela faisait partie d’une de ses nouvelles ruses pour qu’elle lui cède. Elle fit immédiatement disparaître son sourire et posa ses mains sur ses genoux, loin de celles du jeune homme. Il ne la toucherait plus de la soirée, à moins de vouloir se heurter à sa jumelle astrale.

    Le regard froid, elle fixa Arès pendant qu’il payait l’addition, et le remercia vaguement d’un signe de la tête quand le serveur eut disparut. Elle attrapa le minuscule verre de saké devant elle et l’avala d’un trait en renversant la tête en arrière, et tordit légèrement les lèvres en sentant la brûlure de l’alcool le long de sa gorge, puis reposa le verre devant elle.
    « Tu n’aurais pas du payer si tôt, il va falloir le rappeler. » Fit-elle d’un ton nonchalant en regardant son verre vide.
    Vu le regard furieux qu’Arès avait lancé au serveur jusqu’à ce qu’il soit hors de sa vue, elle ne doutait pas un instant qu’il aurait préféré qu’elle fasse durer sa boisson un peu plus longtemps. Mais elle n’avait plus envie de lui faire plaisir, et elle avait perdu l’habitude de siroter l’alcool du bout des lèvres. Depuis la mort d’Adriel, elle avait passé beaucoup de soirées à s’enfiler des bouteilles, elle commençait à avoir de l’entraînement … Pourtant, elle ne tenait pas à être ivre ce soir : en présence de personnes qu’elle connaissait, elle avait tendance à devenir un peu trop expansive et à faire des démonstrations d’amitié qu’elle ne tenait absolument pas à faire à Arès.

    « Nous n'avons pas la même histoire, et comme tu l'as dit tout à l'heure, pas le même caractère. Il vaut mieux que je me défoule sur des Witch plutôt que sur des innocents »
    Elle plissa légèrement les yeux et reporta son regard sur Arès : sous-entendait-il que son histoire avait une influence sur ses agissements ? Elle le connaissait depuis longtemps, et durant toute leur scolarité à Stonewall il avait eu le même caractère que maintenant. Avant, alors ? Elle ne savait rien de son enfance, avant Stonewall, comme il ne savait rien de la sienne. Mais elle, elle n’avait rien de très spectaculaire … Pourtant, elle se garda bien de poser la moindre question sur son histoire : d’une part parce qu’elle était encore trop sur ses gardes pour lui tendre une perche amicale, et d’autre part parce qu’elle était certaine qu’il ne lui dirait absolument rien. Ils ne partageaient pas le genre d’amitié qui se prête aux confidences …
    « Sans doute, mais je n’arrive quand même pas à saisir … A quel point tu as besoin de te défouler pour prendre plaisir à ça ! »
    « Ne comprends-tu pas que c'est la seule chose que je sache faire ? »
    Elle ne le comprenait pas non, mais elle arrivait à le concevoir. A pars quand il venait lui faire des avances, elle n’avait jamais vu, ni même imaginé Arès autrement qu’en train d’effectuer ses missions de Hunter. Elle ne lui connaissait pas de vie privée en dehors de ses multiples conquêtes qui s’apparentaient plus à des passe-temps sexuels qu’autre chose, et c’était sans doute ce qu’il voulait dire en lui expliquant qu’il ne savait faire que ça.
    « On a tous été formatés pour être les meilleurs dans notre domaine, toi un Hunter sans pitié et moi une Inquisitrice infaillible … Mais il ne tient qu’à nous de changer. Tu n’es pas obligé de n’être qu’un Hunter. Tu ne sais faire que ça parce que tu ne veux rien faire d’autre. » Asséna-t-elle comme une sentence. « Tu te caches, c’est tout. » Termina-t-elle d’une voix moins assurée.
    Oh, elle savait parfaitement de quoi elle parlait, puisque c’était ainsi qu’elle vivait depuis plusieurs mois. Elle n’était plus qu’une Inquisitrice et elle avait mis de côté toute sa vie privée pour ne plus avoir à y penser. Le travail était une bonne échappatoire à la douleur, mais cela ne durerait pas éternellement, et elle savait que ce n’était pas la bonne solution. Mais il était tellement plus facile de faire la leçon à Arès plutôt que d’appliquer sur elle-même ses beaux principes …
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MessageSujet: Re: Résister à la tentation... [PV]   Résister à la tentation... [PV] EmptyMar 22 Déc - 0:55

    « Je ne mets pas ta parole en doute, voyons. Mais je ne peux rien de plus pour toi que te donner les vagues pistes que je possède. Bientôt, je serais assignée à des missions de terrains comme si j’étais une Hunter, et pistes ou pas, il faudra bien que je me débrouille ! Les sorties de nuit vont devenir indispensables, si tu veux mon avis. » Sur le coup, il fut surpris. Il se redressa légèrement et l’observa avec attention. Pour lui, il y avait toujours eu une grande différence entre Inquisitor et Hunter, une très grande différence, de niveau, de façon de procédé. De plein de chose. Et qu’elle, Opale, allait être sur le terrain et non plus dans un bureau, il avait du mal à croire, c’était comme si c’était lui qu’on mettait dans un bureau. Il exploserait, pour sûr. Il l’observa avec attention, il espérait y trouver… La crainte, peut-être. Il ne savait pas réellement. Mais bien qu’il rentre souvent bredouille de la chasse en ce moment, il n’en avait pas perdu son habilité à observer les autres. « Ça ne t’enchante pas tant que ça d’aller sur le terrain n’est-ce pas ? As-tu déjà tuer quelqu’un de sang froid ? » Il eut un sourire moqueur, qu’il pouvait se permettre, de temps en temps, même avec elle. C’était tellement… Étrange pour lui de se trouver face à elle, et surtout de l’imaginer avec une arme dans les mains et un cadavre en face d’elle. « Je ne t’imagines pas réellement tuant quelqu’un. Peut-être est-ce que je t’idéalise trop… » Il détourna les yeux sur ces dernières paroles, comme pour méditer ce qu’il disait. Après tout, c’était peut-être ça, il l’imaginait trop fragile pour être sur le terrain, alors qu’elle était peut-être une tueuse sanguinaire ? Il avait trop soumis une idée de fragilité et de lâcheté chez les Inquisitor, bien trop frêles pour pouvoir tuer quelqu’un qui se met à genoux devant eux.

    Lorsqu’il fit l’erreur de la toucher, il chercha tout de même dans ses yeux ce qu’elle en pensait. Et il remarqua bien qu’elle tentait de faire la même chose que lui. Elle voulait le comprendre peut-être ? Le déchiffrer, savoir réellement ce qu’il en est derrière ces airs hautains et froids ? Il aime prétendre que jamais personne ne pourra savoir ce qu’il pense, et bien que des personnes commencent à cerner son caractère, est-ce qu’il y a vraiment quelqu’un capable de l’anticiper ? Il en doute sincèrement, et s’applique à ce que personne n’en soit capable. Cet acte de douceur, il n’en avait réellement jamais fait preuve, et bien qu’il soit sincère et machinal, c’était un acte nouveau, qui pouvait le mettre mal à l’aise comme le répugner. Cependant, il était bien trop occupé à se demander pourquoi il n’avait jamais touché la jeune femme avant. Oui, il n’y avait jamais eu de contact entre eux, pourtant, c’était presque la seule chose qu’il désirait, pouvoir caresser sa peau, la prendre contre elle, ne faire plus qu’un avec elle. Mais il n’avait jamais osé. Jamais, poser la main sur elle. Pourquoi ? Il pourrait si facilement la forcer à faire ce qu’il voulait, entre son pouvoir et sa force. Peut-être était-ce seulement parce qu’il ne pouvait, ni ne voulait, la faire souffrir. Entre ce premier contact et ce premier verre accepté, il y avait bien de nouveauté en cette journée. Qu’est-ce qui avait changé ? Les temps avaient changé, ils étaient tous enfermé dans cette ville pourrie, à attendre que l’extermination prenne fin.

    Arès aurait pu commencer une extermination bien plus large en ce jour. Par exemple chaque asiatique énervant de cette ville, il aurait commencé sans hésiter par le serveur. La regardant du coin de l’œil le remercier, il remarqua qu’elle avait placé ses mains sous la table, sûrement sur ces genoux. Ce contact ne l’avait pas mise mal à l’aise, il le savait très bien, mais il avait été loin de lui plaire. Et bien qu’Arès soit énervé de s’être montré comme ça, il en fût quelque peu vexé, et ça le braqua assez rapidement. Il est facile à vexer, c’est normal, avec ses allures hautaines, égoïstes, il ne peut qu’être susceptible dans l’âme. « Tu n’aurais pas du payer si tôt, il va falloir le rappeler. » Arès serra les dents, bien décidé à ne pas rappeler cette abrutie. Et bien qu’il ne voulait pas y penser, le fait qu’elle réclame un deuxième verre lui fit remarquer les effets de l’alcool chez certaines personnes. Lui faire boire assez d’alcool pour qu’elle ne se rende compte de rien et qu’elle finisse dans son lit ? Arès en avait envie comme il n’en avait pas envie. Il voulait croire que ça marcherait tout en se demandant si même bourrée elle lui résisterait. Il eu un rictus tout en posant ses yeux sur un couple d’amoureux français plus loin. « Ne bois pas trop, tu pourrais être inconsciente de tes actes et te retrouver dans mes bras. Et forcément, c’est moi qui me prendrais tout sur le dos… » Il la mettait en garde, il était tout de même assez gentil sur ce coup là. Cependant, il se doutait bien qu’elle allait lui répondre que même saoule elle ne l’approcherait pas plus qu’avant, c’est pour cela qu’il fit mine de ne plus faire attention à elle pendant les quelques secondes qui suivirent cet échange et qu’il porta son attention sur le couple. Il aurait été seul, il se serait fait un plaisir d’aller casser leur minutieux et ridicule bonheur. L’amour. Comme si cela existait vraiment. Ça lui donnait envie de vomir, de tout casser, de rire. C’était n’importe quoi. Mais on ne peut pas le blâmer de ne pas y croire, il ne connaît pas l’amour, on ne lui a pas permis d’y goûter, cela ne peut que le répugner, personne ne l’a jamais aimé. Il aimait faire souffrir les autres, et le moyen le plus simple était de briser leur bonheur. Ce ne serait pas la première fois qu’il briserait un couple, il le faisait, souvent, très souvent, il aimait ça. Leur petit bonheur, il n’en ferait qu’une bouchée, il briserait tout chez eux, pour les rendre tout aussi insignifiants et misérables que les pauvres Witch qu’il tue. Cependant, ce fût lui qui finit par relancer la conversation avec la jeune femme. Sans réellement quitter le couple des yeux, il lui dit qu’ils n’avaient pas les mêmes histoires, et il n’entendit même pas ce qu’elle lui disait qu’il lui avouait que c’était la seule chose qu’il savait faire. Imaginez vous réellement ce jeune homme fait autre chose que de tuer des gens ? Que voulez-vous qu’il fasse ? Serveur ? Vendeur ? Avocat ? Non, réellement…

    « On a tous été formatés pour être les meilleurs dans notre domaine, toi un Hunter sans pitié et moi une Inquisitrice infaillible … Mais il ne tient qu’à nous de changer. Tu n’es pas obligé de n’être qu’un Hunter. Tu ne sais faire que ça parce que tu ne veux rien faire d’autre. Tu te caches, c’est tout. » « Pardon ? » Arès tourna immédiatement un regard froid et terriblement méchant vers elle, son regard avait fusé, presque instinctif à cause de ce qu’elle venait de lui dire. Alors qu’un rictus d’énervement étirait ses lèvres, qu’il cachait ses yeux derrière sa main, tout en tentant de se calmer par ses machinations de crispation, son souffle s’accéléra, et il tenta de trouver les bons mots. « Je… Je me cache ? Pourquoi est-ce que je ferais ça ? » Bon d’accords, il n’y avait pas grand chose, il avait réagit sur le coup, pourtant, il avait du mal à retrouver un certain calme. Encore, qu’elle lui dise qu’il ne voulait rien faire d’autre, c’était à peu près compréhensible, il l’admettait, il ne voulait rien faire d’autre. Mais qu’elle lui dise qu’il se cache, c’était n’importe quoi. « Ceux qui se cachent sont des lâches. Ils n’osent pas regarder la vérité en face, ce qu’ils sont réellement, cette réalité qui fait ce qu’ils sont… Je ne suis pas un lâche, je sais voir que je suis un tueur. Faire souffrir les autres, c’est inné chez moi. C’est idiot, je ne me cache pas… Tu ne sais rien de moi, tu ne peux pas te permettre de me dire une telle chose… Tu ne sais pas ce que tu dis… » Non, il ne se cachait pas… Il ne peut rien ressortir de bon de chez lui. Il n’est que du négatif. Il restera tel qu’il est toute sa vie, un tueur, un dingue qui aime faire souffrir les gens. Cela l’avait mis hors de lui, et bien qu’il est cessé de se cacher derrière sa main, il avait posé ses doigts sur ses tempes, se tournant vers le couple de tout à l’heure, de profil face à la jeune femme. Son poing restait serré, il grinçait des dents. Elle l’avait braqué, mais en quoi cela pourrait-elle la déranger ? De la main qui avait ses doigts sur ses tempes, qui les avaient quitté soit disant passant, il poussa son verre vers la jeune femme, il n’en voulait pas, et ça lui permettrait de ne pas rappeler le vendeur. « Et toi ? Est-ce que tu te caches ? Je vois très bien que ça ne t’enchante pas d’aller sur le terrain… Tu voudrais peut-être changé de vie ? Tout recommencer ? Pff… » Un sourire étira ses lèvres, fixant toujours avec inattention le couple plus loin. C’était un sourire tellement malsain, un sourire qui lui ressemblait.
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MessageSujet: Re: Résister à la tentation... [PV]   Résister à la tentation... [PV] EmptyJeu 31 Déc - 17:34

    La surprise se peignit sur les traits d’Arès quand elle lui annonça qu’elle allait sans doute devenir Hunter elle aussi. Etait-ce si impensable que ça ? Depuis qu’elle était arrivée à Tokyo, elle se doutait que ça finirait par arriver. Les anciens modes de fonctionnement de l’Organisation ne marchaient plus ici.
    « Ça ne t’enchante pas tant que ça d’aller sur le terrain n’est-ce pas ? As-tu déjà tué quelqu’un de sang froid ? Je ne t’imagine pas réellement tuant quelqu’un. Peut-être est-ce que je t’idéalise trop… »
    Opale haussa un sourcil et haussa froidement les épaules. Il avait raison, elle n’était vraiment pas enchantée à l’idée de devoir aller sur le terrain. Mais elle refusait qu’il s’imagine qu’elle avait peur de ça. Elle savait très bien comment les Hunters voyaient la plupart des Inquisiteurs, et elle entrait totalement dans le moule de leurs préjugés : discrète, calme et effacée … Ceux qui connaissaient à peine son existence ne la voyaient pas autrement que derrière ses écrans d’ordinateur, comme si elle était incapable de tenir une arme entre ses mains. Ce n’était pas parce qu’elle ne haussait jamais le ton qu’elle était incapable de faire montre de violence. La nature était bien faite, dans son cas : elle qui détestait la violence disposait d’un pouvoir qui la transformait en une véritable furie, sans qu’elle n’ait réellement à se salir les mains. Parfait.
    « Je n’ai jamais tué personne, que ce soit de sang-froid ou pas. » Répondit-elle d’une voix cassante. Elle n’aimait absolument pas cette façon qu’il avait de la considérer comme un pauvre agneau sans défense. « Si tu penses que tuer est obligatoire pour être un bon Hunter, tant mieux pour toi. Mais je préfère éviter les bains de sang tant que c’est encore possible. Mon travail est avant tout de capturer les Witches potentielles pour les interroger, même si la procédure est un peu différente ici … » Elle eut un petit rire sans joie : officiellement, ils devaient toujours enfermer et interroger les Witches capturés à Tokyo. Mais officieusement, les Hunters étaient poussés à tuer sans états d’âme un maximum de ces Witches innombrables. « Je pense que tu m’idéalise beaucoup trop, Arès. Je me souviens de toutes ces fois où je t’ai ridiculisé, à Stonewall, pendant les entraînements au combat … » Ajouta-t-elle avec un sourire taquin.
    Ces fois là avaient été rares, d’accord, mais elles avaient existé. A Stonewall, les entraînements au combat étaient quasiment quotidiens, et elle s’était battue contre tous les élèves, qu’ils soient plus âgés qu’elle ou plus jeunes. Ils devaient être habitués à se battre contre n’importe qui, dans toutes les circonstances … Et elle avait déjà réussi à battre Arès, qui était pourtant doué dans son genre. Mais elle n’avait pas fait partie des meilleurs élèves de l’école pour rien …

    Sa remarque sur le fait qu’il faudrait bientôt rappeler le serveur eut exactement l’effet escompté, et elle vit le visage d’Arès se crisper sous l’effet de la colère. Etait-ce parce qu’elle n’avait pas montré toute la reconnaissance qu’elle lui devait pour avoir payé, ou pour avoir montré un geste d’affection ? Il pouvait toujours courir …
    « Ne bois pas trop, tu pourrais être inconsciente de tes actes et te retrouver dans mes bras. Et forcément, c’est moi qui me prendrais tout sur le dos… »
    Elle eut un petit rire moqueur. Ce n’était pas prêt d’arriver, elle allait se surveiller de très près pour ne pas finir cette soirée complètement ivre.
    « Bien sûr que tu prendras tout sur le dos, même bourrée je ne tomberais pas dans tes bras, à moins que tu ne me drogues également ! Et ce n’est pas parce que je suis une frêle petite Inquisitrice que je ne sais pas boire, tu sais … » Dit-elle d’un ton amusé.

    Opale n’aurait pas pensé que lui dire qu’il se cachait aurait un tel effet sur lui. Visiblement, il ne s’attendait pas à ce qu’elle le juge de cette façon, et cela ne lui plaisait vraiment pas … A nouveau, il s’était changé en ce monstre quasiment inhumain qu’il devait être quand il partait à la chasse aux Witches. Si elle ne le connaissait pas depuis si longtemps, elle aurait presque cru qu’il allait la frapper.
    « Je… Je me cache ? Pourquoi est-ce que je ferais ça ? »
    Elle le toisa sans répondre, un peu étonnée qu’il réagisse aussi exagérément. Elle avait seulement froissé son égo, ce n’était pas une affaire d’état …
    « Ceux qui se cachent sont des lâches. Ils n’osent pas regarder la vérité en face, ce qu’ils sont réellement, cette réalité qui fait ce qu’ils sont… Je ne suis pas un lâche, je sais voir que je suis un tueur. Faire souffrir les autres, c’est inné chez moi. C’est idiot, je ne me cache pas… Tu ne sais rien de moi, tu ne peux pas te permettre de me dire une telle chose… Tu ne sais pas ce que tu dis… »
    Il se tourna une nouvelle fois vers le couple d’amoureux assis près d’eux avant de se retourner vers Opale. Il poussa son verre de saké vers elle et elle esquissa un sourire. La discussion prenait un tournant tout à fait inhabituel, et elle en vint presque à oublier l’étrange incident du contact de leurs deux mains, quelques minutes plus tôt. Arès ne semblait plus du tout avoir envie de la draguer ou quoi que ce soit, et elle n’en était pas fâchée …
    « Oh que si, je peux me permettre de te dire une chose pareille. Je te connais depuis plus de dix ans, Arès, et tu as toujours été le même. Je ne prétends pas tout connaître de toi, mais je peux t’affirmer que tu te caches. Tu es un bon Hunter et tu aimes ton travail, très bien. Mais ça ne peut pas être la seule chose que tu souhaites faire. Tu as peur. Pourquoi est-ce que tu n’as pas de véritable vie en dehors de tes missions ? Tu n’es pas un robot ! Toi aussi tu as besoin d’autre chose … Et pas de seulement des filles que tu jettes comme des mouchoirs usagés. »
    Elle attrapa le verre de saké qu’il avait fait glisser jusqu’à elle et le fit tourner entre ses doigts, d’un geste machinal. Elle avait posé son regard sur Arès et le fixait intensément comme si elle avait pu lire les réponses à ses questions sur son visage, mais elle savait pertinemment que ce ne serait pas le cas. Arès ne se livrerait jamais aussi facilement … Il ne se livrerait jamais, tout simplement. Et elle était quasiment sûre qu’il ne reconnaîtrait pas non plus qu’il pouvait être un lâche, lui aussi. Il était bien trop arrogant pour ça, et il devait sans doute considérer que si elle connaissait ses faiblesses, elle aurait d’autant moins envie de coucher avec lui …
    « Et toi ? Est-ce que tu te caches ? Je vois très bien que ça ne t’enchante pas d’aller sur le terrain… Tu voudrais peut-être changer de vie ? Tout recommencer ? Pff… »
    Elle haussa les sourcils, surprise.
    « Je ne veux pas changer de vie, celle-là me convient, plus ou moins. En tout cas elle me convenait très bien avant. Maintenant je me cache oui, et je le sais très bien. Mais qui ne le sait pas, hein ? Tant que j’en suis consciente, et que je sais que ça ne me fera pas changer pour autant … » Marmonna-t-elle avant de lever son verre et de le boire cul sec comme le précédent.
    L’alcool lui brûla une nouvelle fois la bouche et la gorge, mais lui amena également une douce sensation d’apaisement. Elle reposa son verre sur la table et fit claquer sa langue d’un air agacé. Arès regardait à nouveau le couple qui se tenait derrière eux … Et le sourire pervers qui s’affichait sur ses lèvres n’était pas pour la rassurer.
    « Bon, tu as fini de les dévorer du regard ? La fille te fait envie, ou quoi ? »
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Arès Worthington

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MessageSujet: Re: Résister à la tentation... [PV]   Résister à la tentation... [PV] EmptySam 23 Jan - 19:43

    « Je n’ai jamais tué personne, que ce soit de sang-froid ou pas. » Il avait donc raison. Il en était fier. Il avait toujours raison. Il n’était pas à prétendre pourvoir lire comme dans un livre ouvert en chaque personne qu’il croisait, cependant, depuis qu’il était sur le terrain, sa capacité à observer les gens s’était considérablement améliorée. Et le fait de deviner ceci ne faisait que le rendre plus fier et prétentieux qu'il ne l'était déjà. C’est alors pour cette raison qu’un sourire satisfait et victorieux étira ses lèves. Autant faire partagé ce genre d’attitude n’est-ce pas ? Quitte à vexer les gens autour de lui, il préférait encore démontrer à tout un chacun qu’il était le plus fort et le plus machiavélique. Cependant, il n’eut pas trop de mal à comprendre que cela l’agaçait. Elle n’aimait sûrement pas le fait qu’il la trouve un peu trop frêle. Mais cette idée lui donnait encore plus envie de sourire, mais il se garda bien de le faire. Après tout, il voulait être bien vu, parce que son but était bien de la mettre dans son lit, non ? La mettre dans son lit pas comme n’importe quelle fille, évidemment. « Si tu penses que tuer est obligatoire pour être un bon Hunter, tant mieux pour toi. Mais je préfère éviter les bains de sang tant que c’est encore possible. Mon travail est avant tout de capturer les Witches potentielles pour les interroger, même si la procédure est un peu différente ici … » Il eut un rire moqueur. Quels étaient les Hunters qui ne tuaient pas à un moment où un autre leur Witch ? Il fallait bien les tuer, après ou avant les avoir interrogé. Et très peu de Witch se laissaient interroger en restant gentiment les bras croisés et répondant aux questions avec obéissance et politesse. « Ne sois pas bête. As-tu une idée du nombre de Witch, en moyenne, qui se laisse gentiment embarquer et interroger ? » Il était rare que Arès élimine une Witch après un interrogatoire, le plus souvent, elle était tuée avant, parce qu’elle lui tapait sur les nerfs, parce qu’elle se débattait, parfois parce qu’elle l’attaquait et il faisait donc preuve de légitime défense. Arès était à craindre, et ils étaient sûrement plusieurs dans son cas, des Hunters plus cruels que les autres. « Il faut savoir être cruel… » Et puis, il fallait dire que le coup partait si facilement dans de nombreux cas. Il suffisait d’un moment d’inattention, d’une action désespérée de la part de son ennemi, et par réflexe, l’arme devenait un moyen de défense tellement simple à contrôler. « Je pense que tu m’idéalise beaucoup trop, Arès. Je me souviens de toutes ces fois où je t’ai ridiculisé, à Stonewall, pendant les entraînements au combat … » Parler du ‘bon vieux temps’ n’était peut-être la meilleure chose à faire, surtout pour étendre les défaites du jeune homme à tout va. Il la regarda du coin de l’œil et haussa les épaules, comme si ce sujet ne l’intéressait pas, ce qui était vrai. Comme si il avait envie de se rappeler les fois où il fut battu pour une fille, frêle et qui finit Inquisitrice. Ce genre de souvenir ne l’intéressait pas, et était rapidement enfouis dans un endroit lointain de sa mémoire.

    « Bien sûr que tu prendras tout sur le dos, même bourrée je ne tomberais pas dans tes bras, à moins que tu ne me drogues également ! Et ce n’est pas parce que je suis une frêle petite Inquisitrice que je ne sais pas boire, tu sais … » Arès aurait pu, si il était du genre plus extravertie et plus joyeux, se mettre à faire des ‘yes’ intempestif et clamant haut et fort que c’était exactement la réponse qu’il avait attendue, ou plutôt qu’il s’était attendu à recevoir en pleine tronche. Cependant, non. Il n’est pas de ce genre, cela lui permit juste de ne pas cesser d’avoir se sourire triomphant sur les lèvres. N’empêche qu’il avait eu raison. Il était sûr qu’elle allait lui dire que même bourrée elle ne finirait pas avec lui. Il avait deviné qu’il se prendrait tout sur le dos. Il n’était pas vexé du fait qu’elle insiste toujours pour lui résister, mais c’était peut-être ça qui faisait qu’il était autant attiré par elle, elle lui résistait.

    Après qu’elle lui ait dit qu’il se cachait, Arès redevint ce qu’il avait toujours été. Un monstre. Plus rien ne pouvait le toucher, il était vexé, vexé qu’une personne comme elle prétende ce genre de chose. Il était impensable pour lui qu’il se cache. Certes, en cet instant, que ce soit Opale ou une autre femme en face de lui ne lui faisait plus rien. C’est dans ce genre de moment qu’il aurait pu contrôler son ombre pour qu’elle soit sienne, laissant de côté le peu de principe qu’il s’était imposé, il aurait pu la forcer à faire tout ce qu’il voulait. C’est peut-être ce qu’il allait faire si elle continuait. Après tout, Arès n’est pas connut pour sa patience, il n’allait pas pouvoir se contenir très longtemps. « Oh que si, je peux me permettre de te dire une chose pareille. Je te connais depuis plus de dix ans, Arès, et tu as toujours été le même. Je ne prétends pas tout connaître de toi, mais je peux t’affirmer que tu te caches. Tu es un bon Hunter et tu aimes ton travail, très bien. Mais ça ne peut pas être la seule chose que tu souhaites faire. Tu as peur. Pourquoi est-ce que tu n’as pas de véritable vie en dehors de tes missions ? Tu n’es pas un robot ! Toi aussi tu as besoin d’autre chose … Et pas de seulement des filles que tu jettes comme des mouchoirs usagés. » Il ne se tournait pas vers elle, autant ne pas la regarder en face pour ne pas avoir envie de lui arracher la tête. Pour lui, c’était comme de la provocation, elle prétendait le connaître, personne ne pouvait le connaître, ni le comprendre, il ne voulait pas de tout ça. Il était peut-être capable de tuer la personne qui le comprenait pour ne pas avoir à l’affronter. Ou tout simplement s’affronter lui même. Non. C’était inconcevable, il ne se cachait pas. « Et alors ? Ça change quoi que tu me connaisses depuis 10 ans, tu ne sais que ce que je veux bien montrer… Et ce n’est pas avec le peu que tu connais de moi que tu peux prétendre ce genre de chose. » Il serra les dents, faisant semblant de chercher les mots pour lui répondre, alors qu’il savait très bien ce qu’il voulait lui cracher à la figure. « Je n’ai pas peur, la peur, c’est bon pour les gens comme toi. » Voilà, c’était dit, et ce n’était pas avec ça qu’il allait ‘gagner son cœur’, expression très poétique et romantique. « Oui. Je suis un robot, mais je ne vois pas réellement en quoi cela te concerne… ? » Oui, après tout, pourquoi cherchait-elle à le provoquer de la sorte ? Elle voulait peut-être le blesser pour ne plus qu’il l’embête. Mais si elle s’en fichait réellement de lui, qu’est-ce que tout cela pouvait bien lui faire ? « Je n’ai besoin de rien, rien du tout. Et puis, tu me parles de ces filles que je jette, il y en a bien une que je serais capable de ne pas jeter, mais il se trouve qu’elle ne veut pas de moi. » Bon, là, il mentait à moitié. A moitié parce que ce n’était pas sûr qu’il ne la jetterait pas après avoir eu d’elle ce qu’il voulait, cependant, il dit bien à moitié parce qu’il n’en sait rien lui même. Il s’est toujours empêché de penser à ce qu’il ferait après, si jamais il arrivait à faire qu’elle soit sienne, et donc, il n’est pas réellement capable de prévoir. C’était sortit tout seul, il n’avait pas réfléchit, il lui avait dit tout simplement ça pour la contredire dans ce qu’elle disait, il ne pensait pas aux conséquences, et il pensait aussi qu’elle allait peut-être passer outre. Il l’espérait. Mentir faisait partie de ses habitudes, mais pour lui, ce mensonge était bien trop instable, et s’était faire croire qu’il avait de trop grands sentiments pour elle. Ce n’était que du désir et de l’obsession. Mais déjà ces sentiments en sont des forts.

    Il fit donc diversion, changement de sujet pour changer d’humeur, pour oublier la discussion précédente et partir vers une nouvelle, qui lui occuperait l’esprit. Seulement, il ne changea pas de position, ni d’expression, il resta de marbre, le visage froid, impassible, bien décidé à ne plus rien extériorisé. Il ne voulait pas être comprit, et il pensait que le message était assez clair. Il observait donc le couple tout en entendant sa réponse. Il les observait, mettant au point un plan pour casser leur bonheur, comme il l’aurait fait si il n’aurait pas été en compagnie d’Opale. Il savait déjà comment mettre la fille à l’écart, toute la suite était d’une simplicité qu’il n’avait même pas besoin de tout prévoir, il l’avait fait tellement de fois que ce n’était plus qu’un mécanisme. Il était réellement un robot. « Je ne veux pas changer de vie, celle-là me convient, plus ou moins. En tout cas elle me convenait très bien avant. Maintenant je me cache oui, et je le sais très bien. Mais qui ne le sait pas, hein ? Tant que j’en suis consciente, et que je sais que ça ne me fera pas changer pour autant … » Il ne prit même pas la peine de répondre. Qu’allait-il bien pouvoir lui sortir de toute façon ? Elle savait très bien ce qu’il pensait des gens qui se cachaient, ne manque plus qu’elle se doute que ses opinions étaient contredites par ce qu’il ressentait pour elle, si l’on peut utiliser le verbe ressentir. « Bon, tu as fini de les dévorer du regard ? La fille te fait envie, ou quoi ? » Cette phrase le surprit, et il se tourna alors vers elle, son sourire sadique, qu’il avait développé inconsciemment, laissa place à un autre, plus difficile à cerner, mais qui n’avait plus rien de malsain. Sa réaction le détendit légèrement, peut-être parce qu’elle changeait de sujet « Pourquoi cet air agacé, Opale ? » Il cessa de sourire et se tourna de nouveau vers le couple. Posant son coude sur la table, il posa son visage dans la paume de sa main et regardait maintenant avec ennui le couple. « Ce n’est pas la fille qui me fait envie. C’est de briser leur bonheur stupide. » Voilà, elle avait sa réponse, et il s’était encore une fois montré un peu trop ouvert. Pourtant, il n’était pas encore retourné à un certain calme, il restait sur les nerfs, sans pour autant continuer à se braquer. Seulement, il était près à se lever d’un moment à l’autre pour la laisser en plan et mettre en place tout ce qu’il avait imaginé pour détruire leur bonheur.

    On pouvait penser qu’il cherchait à casser le bonheur des autres parce que lui même ne l’avait jamais vécu, parce qu’il n’avait jamais réussit à atteindre ce stade. Et c’était peut-être la raison cachée, enfouie tellement loin qu’elle ne lui effleurait même pas l’esprit, et elle était tout simplement masquée parce qu’il avait finit par y prendre goût, parce que maintenant et depuis un certain temps, il aimait ça. Arès avait réussit à enfouir toutes les choses qu’il avait désiré un jour et à leur trouver une fonction négative, une action qui lui permettait à chaque fois de les briser, corrompu, il avait finit par aimer ce qu'il faisait, et maintenant, il ne pourrait même plus admettre qu'il avait désiré ces choses là parce qu'il aimait trop les briser. « Qu’est-ce que ça te ferait si j’enviais cette fille, hein ? Après tout, tu n’en as rien a foutre de moi. Et si c’était pour changer de sujet, c’était vraiment stupide. » Il se tourna enfin vers elle, et il se pencha légèrement au dessus de la table, plongeant ses yeux bleus dans les siens. Un sourire en coin étira ses lèvres, et il pencha légèrement sa tête sur le côté. Vu comme ça, on aurait presque pu dire qu’il avait une expression enfantine sur le visage. « Question idiote, et dont je connais déjà la réponse mais… Pourquoi me résistes-tu autant, Opale ? » Il fit glisser sa main le long de la table, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus qu’à se lever pour toucher le visage de la jeune femme. Chose qu’il hésitait encore à faire, et bien que sa main se leva, elle finit, après une ou deux secondes, par se reposer sur la table. Sa main se crispa et forma un poing, mais pas d’énervement, simplement parce qu’il avait honte de ne pas avoir osé la toucher, comme toujours.



      _____________________

      Hj; Désolé pour le retard. =)
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