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 « if we dare » — arès’

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Alizeah J. Mercer

Alizeah J. Mercer


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MessageSujet: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptyDim 8 Nov - 23:11

« if we dare » —  arès’ Img-145833kbnnr &&" arès.



« la musique est le domaine des démons .. »
© Thomas Mann.


    La nuit venait de tomber sur Tokyo. A vrai dire, la nuit n'était pas la seule à être tombée, telle un manteau sombre, sur la ville. Car avec elle venait le chaos et la colère. Les witches, déchaînés, allaient certainement tenter une sortie, et un coup en beauté. Tout cela se terminerait certainement par des courses poursuites, des arrestations, et peut être - malheureusement - par des morts. Cela ne m'amusait guère, mais je ne pouvais pas y faire grand chose. Ma propre vendetta contre l'organisation était par moment handicapante, et je savais que, pour une fois, il fallait que je reste à ma place. Pas question d'humilier des petits inquisiteurs aujourd'hui, ils étaient trop sur les nerfs. Et puis pour une fois, j'avais envie de décompresser, de me lâcher. Pas de courir après des apprentis sorciers, certes pas innocents, mais peut être inoffensifs, pour les tirer des pattes des grands méchants chasseurs. Souriant légèrement, je me glissais dans la chambre que j'avais louée à l'hôtel. « mademoiselle Stevenson ? vous désirez quelque chose à manger ? » La voix de la femme de chambre me fit sursauter. Je ne l'avais pas remarqué, et, surtout, j'avais reconnu avec fatalisme le nom d'emprunt qui me servait de couverture dans l'établissement. Ceci faisant, l'employée s'excusa un bon, moment, jusqu'à ce que je ne parvienne à lui faire comprendre que ce n'était rien, c'était de ma faute, j'étais nerveuse, en ce moment. « vous avez bien raison, mademoiselle .. les temps ne sont plus surs ! » Son anglais était approximatif - je me demandais d'ailleurs de quelle origine était la femme, car elle ne semblait pas asiatique - si bien que je mis un moment à comprendre où elle venait en venir. Effectivement, les temps n'étaient plus surs. Et même les humains normaux s'en rendaient compte. Ça, c'était moins amusant. « non merci, je ne veux rien, mis à part dormir. Veillez juste à ce que personne ne vienne me réveiller, merci. » Sur un sourire amical, je la plantais là, et rentrais dans ma chambre.

    Je rentrais dans ma chambre, pour aussitôt me jeter sur mon lit et soupirer. Je n'avais aucune idée de la manière dont je pourrais m'occuper. Manquant d'idée, je finis par atterrir sous la douche, radio allumée, et paroles au bout des lèvres. C'est d'ailleurs à ce moment que j'eus une illumination. Puisque je voulais sortir de cet hôtel, autant sortir tout court. Et pour ça, rien de mieux que d'aller dans la boite du quartier, le liquidroom. Je ne mis qu'un petit quart d'heure à me préparer, me rendre présentable et prendre mes affaires. Après ça, je sortis en douce, par l'escalier de secours, que je pouvais atteindre d'un bond depuis mon balcon. Je voulais qu'on me croie encore dans ma chambre, et je savais que le couloir était muni de caméra. C'est donc en descendant de façon 'incognito' que je sortis. L'air glacé me fit du bien, et je partis d'un pas léger vers la boîte de nuit. Boîte qui était, d'ailleurs, déjà bondée. Silencieuse, je payais mon entrée, et pénétrais dans ce qui devait être le sanctuaire des jeunes du coin. Effectivement. Un sanctuaire. Et c'est dans ce sanctuaire, quelques moments plus tard, que je finis par reconnaître une tête connue. Arès Worthington, était debout, seul, au milieu de la salle. Ma première réaction fut de penser qu'il était juste en dessous d'un cage où dansait une professionnelle, et que si elle tombait, il allait avoir mal, mais cette pensée fut vite éclipsée.

    M'approchant de lui d'un pas dansant et sensuel, qui s'accordait à ceux des gens autours de moi, je finis par arriver à ces côtés. A croire qu'il ne m'avait pas vu, car le lascars me tournait le dos depuis le début. Je décidais donc, pour changer, de le provoquer, et de m'amuser. Je frémis, me collait à son dos en dansant, tout comme l'aurait fait une adolescente sure d'elle et en manque d'amour. Le manège dura quelques instants, des instants sensuelles, où je savais que Arès ne m'avait pas reconnue - jamais il ne m'aurait laissé agir ainsi, si ?. En tous cas, j'y mis fin, en me hissant jusqu'à son oreille, pour lui murmurer ; « tu me suivais, en bon chien de garde, ou il t'arrive de t'amuser, aussi, de temps en temps ? » L'instant d'après, j'avais reculé, afin d'éviter une réaction qui, je le savais, arriverais quand même.
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Arès Worthington

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MessageSujet: Re: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptyDim 15 Nov - 21:17

    Arès, allongé sur son lit, les coudes pliés derrière sa tête, celle-ci reposant sur ses mains, regardait le plafond de sa chambre d'hôtel. Miteuse chambre d'hôtel. Quel hôtel horrible, quelle ville horrible, quel temps horrible, quelle journée horrible. Il détestait être ici, d'autant plus qu'il n'avait neutraliser aucune witchs, qu'il n'avait pas le moindre signe des Sullivan. Il n'en pouvait plus, et il ne pouvait même pas sortir d'ici, tellement il ne supportait pas cette ville. Il avait tellement besoin de se défouler, pourtant. Oui, il en avait tellement besoin. On frappa à sa porte. Arès ne sursauta même pas, il se contenta de tourner un peu la tête. « Oui. » Une demoiselle entra dans la chambre, tête basse. C'était la réceptionniste de l'hôtel, qu'est-ce qu'elle voulait ? En entrant dans la pièce, elle manqua de suffoquer, toussant à s'en crever les poumons, surement la fumée de cigarette, il fallait dire qu'il venait de se finir un paquet en même pas une heure et qu'il n'avait pas ouvert les fenêtres. Alors la fine odeur de cette chose se répandait dans la pièce avec lenteur, la dernière cramant toujours dans le cendrier posé sur le lit même. « Désolé, pas supporter odeur de la cigarette. » Cette pauvre niaise blablatait dans un anglais tellement loin de l'anglais correcte. Arès n'est pas raciste, mais il ne supporte tellement pas ce pays qu'il ne peut pas supporter ces habitants. Et il ne supportait pas leurs accents, leur pauvre accents impolie, grossier. « Pourquoi venez-vous me dérangez ? » Il détourna les yeux de la jeune femme avec froideur, retournant à sa mauvaise contemplation du plafond. Elle l'ennuyait déjà rien qu'en frappant celle là. Aller ! Accouche ! « Un inconnu m'a donner lettre pour vous... » Arès se leva d'un bond. Une lettre ? Un inconnu ? ENFIN ! Enfin, une piste pour une Witch, enfin, il allait pouvoir s'amuser, se détendre, et décompresser. Il se leva d'un bond, lui, en jean, simplement, il se dirigea en quelques enjambées sur la demoiselle et saisit le papier plié qu'elle avant dans les mains. Une fois le papier en main, un sourire étira ses lèvres, un sourire plein d'excitation et de sadisme. Il ne prit même pas la peine de remercier la jeune femme, et commença déjà à déplier le papier. Il n'entendit même pas la porte se refermer derrière lui, alors qu'il se dirigeait déjà vers la buanderie pour se trouver une tenue adéquate en fonction du lieu où se trouverait la chose à traquer.

      Monsieur Worthington, nous avons trouvé du travail pour vous...
      Dans votre secteur, nous avons localisé une Wtich femelle, de type asiatique, aux cheveux très longs et noirs et aux yeux verts, de taille 1 mètre 71, et d'âge 21 ans. Nous ne sommes pas en mesure de vous fournir une photo. Elle travaille en temps que danseuse au Liquidroom. Neutralisez la dès ce soir, elle est dangereuse...


    L'excitation était tellement grande qu'il aurait pu se mettre à sauter dans tout les sens. En plus dans une boîte de nuit... Avec un peu de chance, il tomberait sur une jeune Anglaise, française, enfin une jeune femme autre que de type asiatique venant faire du tourisme. Ah, il avait hâte de sortir de cet endroit miteux pour aller s'amuser. Cependant, il fallait bien avouer qu'à faire l'ermite comme il venait de le faire, il était dans un piteux état. Ses cheveux n'étaient plus qu'une touffe encore plus hirsute que d'habitude, parsemés d'épis en tout genre, virant vers le haut, la gauche, la droite, et parfois même plaqués pour on ne sait quelle raison. Il avait besoin d'une bonne douche, et il faut avouer qu'il se rua dessous. Même si il la prit froide, tant pis, ça ne lui dérangeait pas. Puis il s'habilla en coup de vent, une cigarette entre les dents, enfilant son jean en même temps. Il arriva quand même à tout mettre dans le bon sens. Et le voilà avec un jean légèrement taille basse aux couleurs plutôt foncées, une chemise blanche avec un pull gris clair par dessus, et une veste noire un peu de type ancien, avec un col ouvert pliant et tout, trop la classe quoi. Ses cheveux n'étaient plus du tout quelque chose de complètement mal coiffée, mais ils avaient cet effet hirsute mais pourtant coiffé. Puis, il sortit de sa chambre en deux temps trois mouvements.

    Dans les rues, les demoiselles détournaient les yeux pour admirer ce bel étalon au charisme débordant et au sourire ravageur, et encore, il ne souriait même pas. Sa cigarette était consumée depuis longtemps, en quelques taffes, il n'en avait fait qu'une bouchée, sous l'excitation. Il avait les mains dans les poches, l'un de ses mains tenant encore le bout de papier de ses supérieurs. Il l'avait prit au cas où il oubliait la description de la Witch, mais il n'y avait aucune chance, il était tellement excité qu'il se la répétait en boucle dans sa tête. Depuis le temps qu'il n'avait pas pourchasser l'une d'entre elle, il ne pouvait plus se tenir, et il était étrangement de bonne humeur, même si il ne le montrait pas. Il marchait d'un pas rapide, persuadé que les rues qu'il empruntaient le mèneraient à la boîte de nuit, il y était déjà rentré, il savait pertinemment où elle était, pourtant, il ne faisait même pas attention du chemin qu'il prenait, il laissait ses jambes le guider, et il ne tarda pas à se retrouver devant la boîte. Il prit alors conscience qu'il était encore assez tôt, il n'y avait que quelques personnes devant la boîte, le plus grand de la foule n'était pas encore arrivé, pas encore sortit des bars. Il fit la queue, comme tout le monde, il regardait tout de même les demoiselles, et il remarqua une jeune femme seule, de type... Hum, Italien, oui, elle devait être italienne. Magnifique, il tenterait bien quelque chose, une histoire d'une nuit. Que pouvait-il tenter de faire de plus ? Avec lui, il sortait avec une fille soit pour la faire souffrir ou faire souffrir son copain, ou alors pour une histoire d'une nuit. Il n'eut aucun problème à rentrer dans la boîte, quelques minutes après l'italienne. Seulement, elle passerait après le travail. Alors il se dirigea vers les cages, se doutant bien qu'elle serait par là, la Witch. Il observait chaque visage de jeune femme, cherchant d'abords une avec de longs cheveux noirs et des yeux vers. Et il la trouva dans une cage, et c'est avec un sourire sadique qu'il se dirigea vers sa proie.

    L'observant, il cherchait le moyen de l'attirer dans ses filets pour en finir. Il n'avait même pas prit d'arme. Il la ferait sauter d'un immeuble en contrôlant son ombre, alors, ou il la forcerait à se jeter sous un train... Alors savoir, c'était tellement excitant, il se sentait revivre, libre. Soudain, il prit conscience d'une présence dans son dos, il était tellement dans ses pensées qu'il n'avait rien remarqué. Et c'est exactement à ce moment qu'il entendit quelqu'un lui parler. « tu me suivais, en bon chien de garde, ou il t'arrive de t'amuser, aussi, de temps en temps ? » Il se retourna alors immédiatement, et afficha une expression de grande surprise. Il mit un temps avant de comprendre qui se trouvait en face de lui, et une fois qu'il reconnut la jeune fille, il ne sourit même pas, ses traits se détendirent juste mais son visage resta impassible, sinon. Son regard la parcourut entièrement. Enfin, un visage familier ! Il fit un petit non de la tête. « Ne t'excite pas trop, ma belle, je ne te suis pas. Je suis ici pour le travail. » Il afficha un sourire sadique, avant de se rendre compte qu'il était totalement immobile alors qu'il se trouvait sur une piste de danse. Il commença à danser, il faut avouer qu'il avait le rythme, il dansait bien quoi. Saisissant la demoiselle par la taille, dans un geste rapide, il la rapprocha de lui et approcha son visage du sien, avant de lui dire à l'oreille. « Rassure toi, je ne suis pas là pour toi... » Il recula et lui afficha un autre sourire, sonnant faux. On ne pouvait pas savoir si il aimait bien la demoiselle ou non, personne ne savait qu'il la connaissait, il restait toujours discret en ce qui le concernait de toute façon. « Mais tu peux toujours te payer un verre en attendant que j'ai finit... » Après tout, il voulait bien passer un peu de temps avec elle, il fallait bien avouer que leur relation était assez intéréssante. Quelque chose comme "je te fuis, tu te rapproche. Je me rapproche, tu me fuis". Arès... Aimait cette relation, en quelque sorte. Ce qui pouvait signifier, peut-être, qu'il l'appréciait... Il lui lança un regard de défis, cherchant à la provoquer, histoire de la revoir ici quand il en aura finit.

    Et il faut avouer que ça ne prit pas longtemps. A peine avait-il quitté la jeune fille qu'il réussit à faire descendre la Witch de sa cage et il lui offrit des verres jusqu'à ce qu'elle soit complètement soul, et elle ne tenait pas du tout l'alcool, ce qui fut très facile. Puis, contrôlant son ombre, il la fit se noyer dans la cuvette d'une des toilettes. Et histoire que ça ne se voit pas maintenant, il prit soin de la faire fermer les toilettes à clé. En gros, son corps de femme ivre et noyée était enfermée dans des toilettes, et avec la foule, personne ne s'en rendrait compte. Pendant tout ce temps là, il était allé dehors se fumer une cigarette. Une fois qu'il eut finit, il rentra dans la boîte et cherchait du regard la charmante demoiselle qu'était Alizeah.
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Alizeah J. Mercer

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MessageSujet: Re: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptyDim 22 Nov - 22:43

    Arès se retourna aussi vivement que je l’avais espéré. Le fixant, je ris silencieusement de son expression surprise. Cela ne lui ressemblait tellement pas .. Et j’avais raison. Le temps de me reconnaître, et il affichait à nouveau un visage impénétrable. J’eus soudain l’envie de trouver quelqu’un capable de lire les pensées, pour enfin découvrir ce qu’il se cachait derrière son regard aux reflets métalliques. Je n’étais pas la seule à me poser la question, c’était un fait. Et je me demandais si un jour quelqu’un parviendrait à y répondre.. La négation qu’il afficha d’un geste me fit sourire. « Ne t'excite pas trop, ma belle, je ne te suis pas. Je suis ici pour le travail. » Sans laisser mon sourire disparaître, je parvins à enfermer la minuscule part de moi qui avait tressailli à ses mots. J’étais d’accord pour passer par à peu près toutes les émotions avec lui, mais certainement pas par la peur. Ou du moins, pas aussi facilement. Et puis je n’avais pas à avoir peur pour cela. Arès ne me dénoncerait pas, je le savais. Comment ? Mais simplement parce que cela mettrait fin à notre jeu, et que ni l’un ni l’autre n’étions prêts à arrêter cela. « pas d’excitation, ne t’inquiète pas. Pas pour si peu, en fait .. tu aurais dû le deviner » Accordant mes mouvements aux siens, je le laissais mener la danse. Nous étions, encore une fois, très proches, d'un point de vue physique. Pour tout dire, je ne pensais pas que n'importe qui aurait pu obtenir l'autorisation de me coller ainsi. Mais là, c'était ma faute, j'avais commencer. Et puis cela faisait partie du jeu. Et surtout .. ça me plaisait. Il ne fallait pas que je le nie. Et puis je ne pouvais nier non plus le fait que le jeune homme bougeait bien. Il avait la classe, était sur de lui, et cela jouait pour beaucoup. Je ne voyais aucunes raisons de me reculer, et de m'éloigner. « Rassure toi, je ne suis pas là pour toi... » Ces paroles, prononcées d'une voix basse au creux de mon oreille, me firent frissonner. Je ne savais pas exactement pourquoi je frissonnais, puisque ce n'était pas de peur, et que nous le savions tout deux. « même pas peur .. » La réponse, prononcée avec le ton d'un enfant, était purement moqueuse, c'était un fait. Mais c'était comme ça. Avec Arès, je jouais avec le feu, c'était plus fort que moi. Suis moi je te fuis, et fuis moi je te suis. Un jeu passionnant..

    « Mais tu peux toujours te payer un verre en attendant que j'ai fini » Rien que pour l'idée, j'aurais été vexée par cette phrase. Mais venant d'Arès, je ne pouvais pas. Il le faisait exprès, et puis son regard me mettait au défi, et j'étais joueuse. « peut être, peut être pas » Lui adressant un sourire tout à fait innocent, je me reculais d'un pas, le laissant ainsi partir. Ce qui me laissa, au passage, le temps de capter le regard rageur d'une jeune demoiselle qui, apparemment, n'aurait pas craché sur Arès. Je lui souris à elle aussi et, parce que je n'aimais pas son regard, j'en rajoutais une couche en matant ostensiblement le chasseur, qui s'éloignait déjà en me tournant le dos. La donzelle eu un regard mauvais, puis s'éloigna à son tour. Cela me fit rire, et je partis de mon côté. Mais l'idée qu'il était là pour le travail me taraudait malgré tout. Je connaissais le penchant qu'il avait pour la violence et une certaine forme de torture, et cela ne me plaisait pas. D'accord, certaines witches méritaient leur sort - quel jeu de mot, rapport aux sorcières (a) -, mais pas toutes. Du moins, pas avec la cruauté dont Arès, je le savais, allait faire preuve. C'est sans doute pour cela que je me résolu à le suivre. Du moins, le suivre des yeux, le temps qu’il imbibe sa proie d’alcool. Il s’y prenait bien, et je ne suivis son manège que du coin de l’œil. Après tout, j’étais ici pour danser, m’amuser, et la witch ne semblait pas en danger de mort, là, sur le moment. En fait, je m’apprêtais à les suivre, lorsqu’il l’emmena vers les toilettes, mais deux choses m’arrêtèrent ; de un, je venais de reconnaître la soi-disant pauvre victime, et elle était tout sauf innocente. Et de deux, Arès s’était dédoublé. Bien entendu, j’aurais pu, moi aussi, user de mon pouvoir. Mais je n’en avais pas envie. Pas pour une personne pareille. Cette fille méritait au moins une partie de ce qui allait lui arriver, et je ne la regretterais pas. C’était à cause de gens comme elle que j’étais poursuivie, que les enfants étaient enlevés, les familles séparées .. Je finis donc par décider de laisser Arès à son travail, et l'objet du dit travail à ses problèmes. Cette fois, ce n'étaient réellement pas mes affaires.

    J'acceptai donc bien volontiers le verre que me proposait un inconnu, et m'assis au bar. Arès avait disparut, et je ne savais pas vraiment si je devais m'attendre à le voir revenir ou non. A vrai dire, ce gars restait un mystère pour la plupart des gens, et je ne savais pas s'il m'appréciait ou pas. Le fait qu'il accepte ma présence et me parle spontanément semblait indiquer que oui, il m'appréciait, ne fut-ce qu'un minimum, mais rien n'était moins sur. Je n'étais d'ailleurs même pas sure moi-même de l'apprécier. Arès était effectivement un être détestable, adepte de la violence et de la désinvolture. Alors oui, j'aimais la désinvolture, mais la violence m'intéressait légèrement moins. J'aurais donc du, selon toutes les probabilités, garder mes distances. Selon les probabilités .. Parce que dans la vie réelle, je ne parvenais pas à me passer de notre jeu, et c'était un fait. « tu danse ? » La question me sortis de mes pensées, et je fixais mon regard sur l'homme qui venait de parler. Il semblait plus âgé que moi, et possédait l'assurance allant avec les années. En fait, il n'était pas si mal .. Un joli regard, un sourire rassurant. Mais il avait un air complaisant qui me dérangeait. J'étais méfiante de nature, et je savais que, même si je comptais bien accepter son invitation, il ne se passerait absolument rien. Par contre, ce n'était pas l'homme qui m'avait offert un verre. Bon, tant pis, je n'avais pas été attentive à son départ, mais ce n'était pas une grande perte. Je ne cherchais pas l’amour, ni l’amitié. Je cherchais juste de quoi m’occuper, me changer les idées, et me faire rire. Et en l’occurrence, j’avais trouvé Arès, qui serait parfait dans ce rôle – même s’il se tuerait plutôt que de l’admettre. A condition, bien entendu, que ledit Arès daigne revenir. Parce que je n’irai certainement pas le chercher moi-même, et parce qu’il était très bien capable de me planter là maintenant.

    Après une danse ou je ris quelques fois, je plantais là mon cavalier du moment, et retournais au bar. En fait, le fait était que, depuis bien longtemps, j'aimais l'alcool. L'alcool, ça vous fait oublier tout, ce qui, accessoirement, est génial. Et maintenant, je ne pouvais même plus m'imbiber correctement. Tout simplement parce que je voulais rester sur mes gardes, et qu'une Alizeah beurrée jusque à la moelle, c'est une Alizeah facile à attraper. Je devais donc faire attention, mais je ne comptais pas me priver pour autant. Je pris donc un cocktail, que je me mis à siroter tranquillement, le dos appuyé contre le bar, et le regard survolant la salle. Derrière moi, j'entendis distinctement la voix du barman, qui m'interpellait. « mademoiselle, le cocktail, je le mets sur le compte de qui ? » Sans me retourner, je lui répondis d'un vague "attendez" avant de continuer de sonder la salle. Je cherchais une personne en particulier, et je savais que j'allais la trouver. Enfin, après quelques secondes de recherches, je finis par ancrer mon regard dans celui de ma proie. Proie qui, visiblement, m'avait vu, et me vis aussi tendre un doigt insistant vers sa petite personne. « vous pouvez le mettre sur sa note à lui .. Il s'appelle Arès Worthington. » Un léger rire s'échappa de mes lèvres, et je parvins à lever mon verre en un toast silencieux mais bien visible au jeune homme. Ainsi, j'étais certaine qu'il finirait pas venir.. Ne fût-ce que pour me vérifier.

    désolée du retard .. =/
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Arès Worthington

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MessageSujet: Re: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptyMar 24 Nov - 11:21

    Après tout, Arès pouvait être comparé à un prédateur, un réel danger. Tué était dans sa nature, véritablement. Mis à part son enveloppe de chair, d’une ressemblance quasi parfaite à celle d’un humain, à l’intérieur, il n’était qu’un tueur et qu’un sadique. Il aimait tué, et il aimait montré qu’il aimait tué. Il était un prédateur constamment en quête de proie. Il était d’autant plus difficile à comprendre qu’il aimait la chair des femmes, non pas pour la manger, mais pour la plaisir. Il était très difficile à déchiffrer. Non ! Que dis-je ? Il était indéchiffrable, très rarement ses expressions le trahissaient, très rarement il laissait ses pensées à la vue de tout le monde. On ne pouvait jamais savoir ce qu’il avait dans la tête, sauf si il vous le disait lui même, et souvent, c’est que ce n’était pas quelque chose d’important. Personne n’était capable de l’anticiper, et il ne se laissait aller, très peu, qu’avec Opale, parce qu’avec Opale, tout était différend. Peut-être qu’elle ne voyait pas le privilège qu’elle avait, que devant elle, il perdait tous ses moyens, et que la muraille qui le caractérisait si bien n’était plus rien. Elle se doutait bien jusqu’à quel point il la désirait, elle, son corps, tout. Même pas pour la faire souffrir, même pas pour la briser par la suite, non, il la voulait vraiment pour ce qu’elle était, et à ce moment là, ce n’était plus le monstre mais l’homme qui se trouvait devant elle. Alors, tuer cette witch, c’était même un petit remontant, enfin, le moral revenait, il avait fait son travail avec précision et réussite. Personne n’avait rien vu, personne ne se doutait de rien, et elle, elle n’était plus rien, un corps sans vie, sans âme, vide. Il ne pouvait s’empêcher de sourire, et même si il semblait terriblement faux, il avait une allure de sourire sadique et satisfait. Il se sentait de bonne humeur, peut-être que ce soir, aucune demoiselle ne serait victime de sa violence et de sa vilaine malice. Il allait peut-être épargner cette belle italienne. Et pourquoi pas… S’amuser avec Alizéah. Après tout, c’était bien elle la plus intéressante dans tout ça.

    Tout en la cherchant du regard, une demoiselle vint le déconcentrer de sa rechercher. Et c’est pourtant au moment où la jeune fille se plaça devant lui qu’il vit Alizéah le pointer du doigts et parler avec le barman. Ne souriant plus, il baissa les yeux vers la source de ce dérangement. Que lui voulait-elle ? A tout les coups, elle ne pouvait pas résister à un tel prédateur. Pourtant, il n’avait rien d’accueillant, à ce moment là, il était bien trop énervé qu’elle vienne le déranger. Mais envoyer balader une demoiselle, il le faisait assez souvent. Celle-ci, petit et trapu, semblait bien entamer, c’est pour vous dire qu’elle tenait à peine debout. Arès, toujours impassible, leva les yeux au ciel, alors que la demoiselle l’empoignait par le bras et qu’elle le traînait sur la piste de danse… « Lâche moi… » Il parlait avec une telle dureté que la demoiselle se stoppa net dans sa course. Alors qu’il pouvait se montrer d’une extrême douceur pour mettre les gens dans son sac, quand il révélait son mauvais côté, la froideur qu’il démontrait était à vous glacer le sang. Et elle l’avait vu à l’œuvre. Oui, depuis qu’elle était entrée dans la boîte de nuit, elle n’avait vu que lui, elle l’avait observé, tout le temps, entre son arrêt pour observer sa proie, sa discussion avec la brunette qu’était Alizeah, et sa drague avec la danseuse qu’il avait observer plus tôt, elle l’avait vu dans tous ses petits manèges. Et même si il avait été le plus doux, du moins de son point de vue, avec la brunette, il n’en était pas moins qu’elle l’avait trouvé plus doué et sexy lors de sa drague de la danseuse. Elle savait donc qu’il était capable de joué les charismatiques et les dragueurs à la perfection, et la froideur qu’il fit preuve, avait de quoi lui en boucher un coin. Cependant, même si elle ne le traînait plus vers la piste de danse, elle ne le lâchait pas. Impatient, il se libéra de l’emprise de la demoiselle d’un geste brusque et précis, avant de lui lancer un mauvais regard. « Dégage… ». Elle ne devait rien comprendre à ce qui lui arrivait, la pauvre, et il ne prit même pas la peine de savoir sa réaction qu’il fit demi tour immédiatement vers le bar. Cette fois, avec un léger sourire, il retournait vers ce qui l’intéressait le plus.

    Arès, tout en marchant vers le bar, sortit son paquet cigarette de la poche arrière de son pantalon, l'ouvrant, il en sortit une qu'il coinça immédiatement entre ses dents, avec des gestes habitués et presque automatisés, il allumait sa cigarette d'une main avec le briquet qu'il avait sortit de son autre poche, tout en rangeant son paquet. Fumer... A la sortie de Stonewall, c'est ce qui le prit le plus facilement, fumer à longueur de journée, à se bouffer les poumons par cette mauvaise chose. Ce n'était plus un passe temps, ni un décompressant, c'était devenue une vraie partie de lui. Le pire, c'est que les effets habituels que pouvaient causer le tabac sur lui ne le touchait pas. Normalement, on fume principalement pour décompresser et se relaxer, hors, la cigarette n'a même plus cet effet sur lui, ce n'est pas parce qu'il est stressé qu'il va fumer, et même, c'est dans ces moments là qu'il n'a pas envie de fumer. Bon, par contre, c'est sûr qu'il a je ne sais pas combien de chance de plus que les autres de mourir d'un cancer, et qu'il n'en ait pas accroc, mais, il fume réellement pour fumer. Si quelqu'un lui demande pourquoi il fume, il répondra, pour fumer. A question idiote, réponse idiote non ? En l'occurrence, là, oui...

    Il arriva donc rapidement au chevet de la demoiselle, l'enfumant presque, c'est sa façon de lui dire... Non, bon, c'est une manière de la provoquer, certes. Mais elle vient bien de le faire elle même non ? La provoc. Oui, parce que bon, que le barman lui donne l'addition d'une boisson qu'il n'a pas payer, c'est un peu de la provocation non ? Le papier entre les mains, il avait sa cigarette au coin de la bouche et s'amusait à lui faire faire des mouvements de bas en haut. Oui, il s'amusait. Et oui, a faire quelque chose de débile. Comme quoi, tout peut arriver. Bref, il tirait une tête assez, comment dire, peut motiver. Disons, qu'il n'était pas partit pour ça. Déjà qu'il avait du quand même en payer quelques uns pour la danseuse... Le barman semblait impatient, et d'un geste désinvolte, il lui fit remarquer de patienter. Le barman ne semblait ne pas vouloir s'opposer à la froideur que faisait preuve Arès. Il se tourna vers Alizéah, sans sourire, toujours avec cet air non enthousiasme. « Ce n'est pas réellement ce à quoi j'avais pensé quand je t'ai dit de prendre un verre. Tu seras mignonne de te le payer toute seule... ». Sans prendre sa cigarette entre ses doigts, il tira une latte et laissa échapper la fumé au coin de ses lèvres, on dit que c'est les français qui font comme ça, bref... Il tendit alors la note à la demoiselle avec un sourire ironique et étonnement réaliste, quoi que terriblement faux. « Vous n'êtes pas vraiment galant jeune homme... ». Oulà, alors lui, il cherchait la bagarre. Levant les yeux au ciel, et dans un mouvement démesurément lent, il tourna un visage d'ange vers le barman, avec un petit sourire qu'on pourrait penser de très doux mais qui n'était que l'esquisse de ce genre de sourire, ce n'était qu'un étirement de lèvres moqueur et ironique. « Et toi, mêles toi de tes putin de boissons trop chères et laisses les vrais hommes parler de galanterie, ok ? Vu ta tronche, tu ne sais même pas de quoi tu parles... ». Arès lui lança un regard mauvais. Un peu étrange ce barman, une fois il la ferme, une fois non, il faut qu'il sache réellement ce qu'il veut. Il veut se faire taper ou non ? Bon, taper, ce serait le minimum... Arès se retourna vers la demoiselle, plus aucune émotion ne passant sur son visage. Il était redevenu le prédateur froid et méchant. Il sortit alors son portefeuille d'une de ses poches. (Une autre, hein, parce qu'il a pas 3600 poches mais il a plein de truc dedans... Disons que dans les poches arrières, c'est briquet et paquet de cigarette, et devant, le portefeuille ou ce qu'il en reste.) Puis il balança le billet qui faisait le compte exact de la boisson de la demoiselle, et le balança sans délicatesse, à moitié dans la tronche du barman, avant de lui faire un petit signe de la main. Une sorte de petit coucou ridicule digne de fillette ridicule, le genre de truc qui veut dire "à tout à l'heure". « Ma belle, tu vas devoir me rembourser ce cocktail... ». Son regard dériva vers la demoiselle, un petit sourire sadique sur les lèvres. Voyons, testons ses limites... Le pire, c'est qu'il n'avait aucune idée derrière la tête, non, vraiment... Mais ce n'était sûrement pas d'argent qu'il parlait, peut-être d'une course qu'elle pourrait faire pour lui, et il était déjà en train de se creuser la tête pour trouver quelque chose. Avec innocence, il passa son bras sur ses épaules, et l'entraina de force vers la piste de danse. « Je te propose de me voir en pleine action d'amusement de ma part... » Il lui lança un petit sourire, allez savoir si il était sincère ou non, et l'entraina vers la foule qui se déhanchait que rythme de la musique. Et il ne manqua pas de lancer un regard triomphant à l'un des gars qui bavait sur la demoiselle depuis plus d'un quart d'heure. Le genre de regard pas du tout discret destiné à vraiment rabaisser ce jeune homme...
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MessageSujet: Re: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptySam 5 Déc - 19:51

    Le penchant assuré de mon compagnon d'un soir pour la violence, le dédain et la froideur n'allait pas sans m'ennuyer. Enfin, m'ennuyer.. Le mot était déjà trop grand. Parce que ce penchant, c'était l'essence même d'Arès. Et je devais admettre que, à la manière dont la lumière attire un papillon, c'est ce qui m'attirait chez lui. Sa manière de toujours savoir réagir négativement, de toujours savoir rabaisser les autres, .. Sans pour autant être aussi froid avec moi qu'avec les autres. Moi, j'étais une de ces quelques privilégiées, qui avaient le droit à des sourires tordus, des regards en coin, et des paroles. Considérant le phénomène qu'était Arès, c'était déjà beaucoup. Et puis, en agissant ainsi, il me mettait d'une certain manière à une certaine hauteur, pas aussi haut qu'il se pensait, mais pas aussi bas qu'il faisait tomber les autres, et cela m'amusait. Certes, j'aurai pus être méchante moi-même, et ainsi m'assurer moi même, mais je n'en éprouvais pas l'envie. Là, j'étais présente, et pouvais observer la dégringolade des gens que Arès s'amusait à rabaisser. Tout cela, sans m'impliquer, et sans vraiment .. Je ne savais pas ce que j'évitais en le laissant agir ainsi. Mais ça me changeais de mon quotidien, et puis c'était amusant. Pas pour les autres, évidemment, mais pour moi. Égoïste, mais il y a des moments comme ça où on a vite ras le bol d'être gentil et altruiste. Après tout, je ne tuais personne, moi. Ou presque, vu que là, en l'occurrence, n'importe quel juge m'aurait condamnée pour complicité de meurtre. Je savais que cette fille allait mourir, je ne l'avais pas aidée. Le pire, c'était que ça ne me dérangeais pas du tout. Arès avait une influence néfaste, et cela m'exaltais. Je ne pouvais rien y changer, alors j'en profitais. « vous êtes certaine ? » Murmurant un "oui" plus que exaspéré au barman, j'entrepris de l'ignorer, tout en continuant de fixer Arès. Bien entendu, je me doutais que l'employé fixait le jeune homme aussi. Bah, ça ne pouvait pas lui faire de mal .. Arès, par contre, semblait mettre du temps à arriver. Et pour cause ; une jeune pouliche en rut était accrochée à ses basques. Je me doutais que cela n'allait pas lui plaire, et un sourire amusé se dessina sur mes lèvres. Le spectacle pouvait commencer .. Quelle gourde, cette gamine. J'étais parfois de nature assez simpliste, mais jamais à ce point là.

    Et effectivement, elle en eu pour son grade, la donzelle. Regard méchant, gestes brusques et paroles sèches, du pur Arès. Durant cette petite saynète, mon sourire ne fit que s'agrandir, tandis que j'entendais derrière moi les commentaires désabusés du serveur. Enfin, le brun parvint à évincer la fille, et revint vers moi. Bon, ce n'était pas mon genre, mais je du néanmoins me faire violence, pour éviter de jeter un regard de vainqueur à la fille. Ça aurait été mesquin. Et le chasseur prenait son temps, s'autorisant une cigarette sur le trajet, tout cela sans dévier .. Son premier geste fut de m'enfumer. Perdue dans un nuage âcre et grisâtre, je parvins à ne pas tousser. Je ne fumais pas, mais je n'avais rien contre ceux qui le faisait. Par contre, je savais pertinemment que Arès était un de ces nombreux accroc' à la nicotine. Pas vraiment qu'il soit accroc, mais .. je le voyais souvent une cigarette au bec. Et ce n'était même pas pour se donner un style. « Ce n'est pas réellement ce à quoi j'avais pensé quand je t'ai dit de prendre un verre. Tu seras mignonne de te le payer toute seule.. » Sans pourtant prendre le billet que me tendais l'homme, je lui adressais un sourire innocent .. Je n’avais aucune intention de payer cette note, et il devrait finir par l’accepter, d’une manière ou d’une autre. Heureusement pour moi, le barman intervient à nouveau dans un domaine qui, à priori, n’était pas le sien. Je n’avais pas une opinion spécialement mauvaise des gens du coin, mais cela risquait fort de changer si je m’entêtais à rester près de ce spécimen. Ce qui était moins prévu, c’était la réaction de Arès. Tout en continuant de fumer comme un pompier, il me jeta d’abord un regard pour le peu hargneux, qu'il déposa par après sur le serveur, avant de lui expliquer – à renfort d’insultes – sa vision de la vie, en particulier lorsque celle ci parlait de galanterie.. « Ma belle, tu vas devoir me rembourser ce cocktail » Finissant de boire ledit cocktail d'un air innocent, sans vraiment réagir à son sourire sadique, j'eus soudain un doute sur le moyen de remboursement .. « quand tu veux mon grand, je n'aime pas avoir de dettes » N'ayant aucune idée de l'exacte nature du remboursement, donc, j'avais préféré opter pour une réponse provocatrice, mais neutre. Il était toujours difficile de savoir ce que le chasseur avait derrière la tête, et je ne comptais pas m'aventurer su ce genre de terrain .. De un, parce que je savais que Arès avait une idée lubrique en permanence dans la tête, mais de deux, parce que je savais aussi que, la plupart du temps, cette idée lubrique était exotique, et concernait d'autres filles.

    Surtout que, question idées déplacées, et mal tournées, je n'étais pas mal dans mon genre .. (a) Ce n'était pas parce que je n'en parlais pas, que je n'en pensais pas moins. Du moins, j'arrivais la plupart du temps à cacher mon avis à ce propos, et ce n'était pas plus mal. Ressembler à la godiche qui était collée à Arès un peu de temps auparavant, cela ne me disait rien du tout. Même si, en l'occurrence, je n'avais pas de pensées aussi puissantes, ni aussi .. voyantes. Le temps de m'interroger, de poser mon verre vide sur le comptoir et d'adresser un regard assuré au barman qui s'éloignait, et déjà Arès me passait le bras autours des épaules pour m'entraîner vers la piste de danse. « je te propose de me voir en pleine action d'amusement de ma part.. » Sans vraiment comprendre ce qu'il entendait par là - certainement quelque chose de .. suspect -, je le laissais me guider par mis la foule qui se déhanchait en cadence, et avec un certain style, il fallait l'avouer. Décidant soudain que je ne voulais pas aller plus loin, je me glissais hors de son bras, et lui attrapais le poignet pour qu'il se retourne vers moi. Je venais de lui lâcher le poignet, et j'allais lui parler, lorsqu'une autre jeune femme fit son apparition. Bon, je savais que je n'étais pas spécialement populaire chez les jeunes japonaises - sans pourtant savoir pourquoi, je ne connaissais quasiment personne .. - et je savais aussi que Arès était un gars sexy, qui avait du succès, mais quand même .. Cela commençait à faire beaucoup. J'en avais marre de devoir m'interrompre parce qu'une donzelle passait un peu trop près, ou se permettait, comme ici, de venir m'interrompre. Et puis, j'avais envie de jouer. C'était le but, non ? De plus, cela ferait passer un intéressant message ; je n'étais pas ici pour trouver l'amour .. Bon, je ne pensais pas que ce message soit nécessaire, mais au vu du regard que Arès venait de jeter à un autre type, il était fort probable que je sois mauvais juge.

    Décidée, donc, à montrer que pour l'instant, Arès était occupé, je repris ma place face à lui, et me mis à danser en rythme. En rythme, et de façon .. rapprochée. Je finis même par lui faire une descente, sous le regard ahuri de la donzelle qui avait été la goutte ayant fait débordé le vase. C'était amusant, et j'avais appris à faire ça à Shangaï. Remontant enfin, et en le frôlant de façon quasi permanente, je vins faire glisser légèrement mes lèvres le long de l'arrête de de sa mâchoire, puis su sa joue, avant de glisser vers son oreille, et de lui murmurer ; « maintenant montre moi .. » et tout cela sans lâcher du regard la donzelle maintenant à la fois choquée, vexée et pleine de haine à mon encontre. Elle fini par déclarer forfait, avec un petit cri typiquement féminin - et ridicule, mais bon -, ce qui me fit vraiment sourire .. Me reculant légèrement, je fixais Arès, puis lui murmurais « ça me tue de le dire, mais sur ce coup là, c'est ton influence qui ressort .. »

    désolée du retard ♥
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MessageSujet: Re: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptyMar 15 Déc - 22:12

    Il la traînait donc vers la piste de danse. Oui, traîner était le mot, puisque que, il était bien persuadé que c’était lui le maître du jeu, lui qui menait la danse, lui qui… Était le chef si je puis me permettre. Et tout en allant donc vers la piste de danse, dans cet état d’esprit, il réfléchissait par quel moyen elle pourrait s’acquitter de cette dette qu’était le paiement par sa personne du cocktail, oh mais quelle phrase compliquée ! Bref, comme il lui avait fait remarqué, il ne l’avait pas payer parce qu’il en avait envie, parce qu’il voulait lui faire plaisir ou tout autre sentiment positif, non, il l’avait fait pas obligation, bien que cela ne l’était pas totalement, mais laissons croire qu’il était obligé sinon son ego en prendra un coup et la colère qui s’en suivra ne sera bon pour personne. Bref, il ne fait jamais rien si il n’a rien en retour, et elle lui avait bien dit qu’elle n’aimait pas avoir de dette, alors il lui trouvera bien quelque chose à faire. Bien que dans ce genre de situation, enfin, si en face de lui aurait été une toute autre demoiselle qu’Ali, il y aurait eu une chance sur deux pour que la dette soit un moment de plaisir charnelle dans un lit ou tout autre endroit apte à ce genre d’activité. L’autre chance, c’était une tâche que le jeune homme avait la flemme d’accomplir. Il avait même une fois, pour une histoire de dette, envoyé une jeune femme lui faire ses courses alors qu’il ne la connaissait à peine, il s’était juste retrouvé dans le même lit qu’elle, un matin, sans savoir ni pourquoi ni comment elle avait atterri là. Aller savoir comment il avait réussit à lui soutirer une quelconque dette dans ce genre de situation, mais en demoiselle soumise qu'elle était et ne voulant que lui plaire, elle lui avait gentiment fait ses courses pour la semaine, pendant deux heures, le pire, c’est qu’il l’avait largué l’après midi… Gentil Arès.

    Le jeune homme, qui pensait bien conduire la charrette (Est-ce que ça se dit, ça ?) fût bien surpris, qu’une fois sur la piste de danse, elle lui chopa le poignet et le fit se retourner. Sur le coup, il se vexa, c’est toujours l’homme qui dirige… Là, elle lui avait piqué son rôle. En fait, il aurait voulu aller plus loin dans la foule, pour en mettre plein la vue à ce pervers plus loin qui louchait sur sa cavalière. Non mais, on ne louche pas sur la cavalière d’une garçon comme lui, c’est du suicide, il devrait le savoir. Arès bougeait bien, en rythme, il était le canon de la piste de danse, et il faut bien avouer que la jeune femme était la beauté de la piste. Du moins, c’était bien elle qui l’attirait de plus, même si commencer à se dire qu’elle l’attirait ne lui plaisait guère, il pourrait facilement décider d’être ce qu’il est avec toutes les autres avec elle, parce que, serait-elle réellement capable de lui résister ? Bref, tout ça pour dire qu’il se souvient avoir dit à Opale, il n’y a pas si longtemps, que les femmes de ce pays ne lui plaisaient pas le moins du monde, que de toute façon, tout ce qui touchait à ce pays le répugnait, alors, n’ayant dans cette boîte que des asiatiques, une italienne, et Alizeah, son choix était rapidement fait. Chez Arès, il y avait cinq types de femme. Celles qui ne lui plaisent pas le moins du monde, il ne les regardent même pas, ne les approchent pas, ne les touchent pas. Il y a celles qui sont ici pour son plaisir, simplement pour coucher lorsqu’il se sent seul, ou alors qu’il a besoin de se distraire. Puis, il y a celles avec qui il sort pour faire souffrir, elles et leurs petits copains, c’est donc souvent des femmes en couples ou alors mariées, ou bien tout simplement des demoiselles qui ont une tête à se faire plaquer brutalement avec qu’elles viennent de tomber folle amoureuse de lui. Ensuite, il y a celles qui diffèrent des autres, nous pouvons donc mettre dans cette catégorie Opale, son obsession, celle qu’il voudrait pour lui tout seul, même pas pour la faire souffrir, elle l’obsède, le rend dingue, lui fait perdre ses moyens parfois, mais qui lui résiste pourtant… Et puis, il y a aussi Alizeah, qu’il respecte, il faut bien avouer, il aime sa compagnie même si il ne le dira jamais. Et enfin, la dernière catégorie, celle pour qui il aurait de véritable sentiment, mais pour l’instant, cette catégorie est vide, et je dois bien dire qu’elle reste pour l’instant invisible, transparente. Aucune femme n’est jamais venu frôler la cinquième catégorie, aucune femme n’a jamais fait vivre les sentiments positifs qu’il pourrait avoir… Peut-être tout simplement n’en a t-il pas, peut-être même cette case restera vide à jamais.

    Tiens tiens tiens, on craque pour lui, c’est ça, jeune femme ? Pas de bol, de type asiatique, je suis désolée de te dire que tu n’as aucune chance. Arès tenta de garder son calme, bien qu’habituer aux groupies, il n’en était pas moins irritable. Non mais je vous jure, parfois, il se demande même en quoi il attire les femmes, ce qui est complètement idiot, puisque sachant son ego, il le sait très bien, il pense cela juste histoire de paraître innocent. Il comptait donc envoyer paître la demoiselle, pas le moins du monde gentiment, quand Ali se rapprocha de lui, pour danser d’une façon assez rapproché, et quelque peu provocatrice. Sur le coup, un sourire sincère arriva sur les lèvres du jeune homme. Lorsqu’on connaît Arès, et qu’on a la chance de le voir avec un tel sourire, la plupart du temps, on est très surpris, ce genre de sourire sincère ne lui ressemble en rien, lui qui ne laisse jamais voir ce qu’il pense, un sourire, bon dieu ! Bien sûr, tout le monde est habitué à ses sourires sadiques, ceux-ci étant la plupart du temps sincères, mais après, il a toute une panoplie de sourire allant de l’ironique au charmant sourire destiné à amadouer une quelconque personne. Bref, c’était un sourire enfantin et amusé, et il en profita même pour lever les yeux au ciel lorsqu’elle lui fit une descente. Il en paraissait presque amusé. Cependant, lorsque la demoiselle remonta, et que ses lèvres le frôlaient alors qu’elles se dirigeaient vers son oreille, il se figea rapidement, cessant tout extériorisation. « Maintenant montre moi .. » Il eut une petite exclamation. Et, voyant bien qu’elle ne le regardait pas directement, il se tourna légèrement pour défigurer la prétendante d’Ali du regard, il lui lança un sourire moqueur alors qu’il glissait sa main dans le bas du dos de sa partenaire. « Serais-tu impatiente ? Mon réel amusement, finalement, dépasse de loin, peut-être, ton imagination... » Il lui sourit, un sortant de sa panoplie, vous voyez, celui habituel, étrangement sadique et bourré de sous-entendue. Hum… Sexe ou souffrance d’autrui ? Ou bien sexe, souffrance d’autrui ou sadisme sur autrui ? Il lui laissait le doute… Il avait peut-être parlé trop vite en lui disant qu’elle allait le voir s’amuser, ou alors, ce ne sera qu’un minimum.

    « Ça me tue de le dire, mais sur ce coup là, c'est ton influence qui ressort .. » Arès resta surprit par cette phrase. Avec un sourire en coin, aller savoir si il était sincère celui là, il pencha sa tête sur le côté, et leva sa main libre, c’est à dire la gauche, celle qui n’était pas le dos de la jeune femme. Il l’approcha du visage de la demoiselle et la posa sur sa joue, par un geste extrêmement doux (Mon dieu, il devient fou), et il finit par remettre en place une mèche folle de la demoiselle. « Mon influence te rend encore plus attirante que tu ne l’es déjà… » Il lança alors un regard par dessus son épaule. « C’est pour ça que je ne peux pas te laisser à ce pervers idiot qui te matte depuis tout à l’heure et que je me dois de le rendre royalement jaloux. Ce genre de beauté, elles ne doivent que m’appartenir… » Aller savoir d’où il sort ce genre de raisonnement, mais tout ici était vrai, et pour lui, toutes les femmes magnifiques sont pour lui, dans la catégorie des demoiselles faites pour le distraire, bien que Ali reste dans la quatrième catégorie puisqu’elle a toujours son respect, et que pour l’instant, il n’est rien tenté qui soit déplacé, bien qu’il trouvait qu’elle cherchait à le pousser à bout tout de même. Il sait très bien qu’au fond d’elle, elle n’a pas envie de finir dans son lit, et penser bien que lui, il s’en fiche, il ne va pas piquer une crise si elle n’y est pas, il ne va pas tout faire pour qu’elle y soit, et si elle y est, c’est qu’elle voulait vraiment y être, mais comme dit plus tôt, il en doute. « Bon aller, je vais m’amuser deux minutes. Ne bouge pas, je reviens dans à peine quelques secondes…. » D’un geste vif, il ramena sa main vers lui, un geste presque brutal, et l’embrassa sur la joue. Puis, il fit demi tour. Et c’est vrai qu’à peine une seconde, il revenait avec ladite pervers de tout à l’heure sous le bras. « … Regarde, mon gars, elle va pas te mordre. Seulement, je vais te montrer comment il faut faire pour ne pas rester un gros coincé comme toi qui mattes le cul des belles filles pour aller faire mumuse tout seule chez toi après… » Arès avait ce petit sourire charmant, mais qui cachait quelque chose de plus moqueur. Il disposa donc cet homme d’à peu près une trentaine d’années sur le côté, et mit Ali de façon à ce qu’elle se retrouve de profil face au pervers. « Tu vois, c’est très simple, prends-en de la graine… » Il se plaça face à Alizeah avec un air triomphant et terriblement sûr de lui. Cette soirée n’allait donc être qu’une partie de jeu… Celui qui rendra le plus de monde jaloux ? « Alors tu vois, tu ne dois pas te poser de question, tu vas directement face à la demoiselle, comme ceci… » Arès se rapprocha donc de la jeune femme, assez près, cependant, son visage était encore assez loin du sien, mais si il était prédisposé à s’y rapprocher. « Tu ne cherches pas à savoir si elle va te repousser ou non, la clé, c’est de ne pas se poser de question. Puis, tu lui prends le visage entre tes mains… » Arès lança un regard au mec, l’air de dire, tu comprends bien tout hein ? Et il faisait chaque geste qu’il disait. Il plaça donc chacune de ses mains sur les joues de la jeune femme, avec une extrême douceur, qui pouvait laisser le doute si elle était réelle ou simplement ici pour gagner la partie. « Puis, encore plus simple que le reste… Tu l'embrasses… »

    Là, sur le coup, on aurait pu se demander si il allait réellement le faire. L’homme semblait penser qu’il n’allait pas le faire, parce qu’il s’était laissé amadouer par les belles paroles d’Arès, comme quoi Alizeah n’était en aucun cas sa petite amie et qu’elle l’avait remarqué depuis longtemps… Alors bien sûr, il était sûr qu’il n’allait pas le faire, pourquoi le ferait-il ? Hein ? Mais prévoir Arès était impossible… Allait-il le faire ou non ? L’embrasser, est-ce que cela gâcherait tout entre eux ? Non, parce qu’il y aurait très peu de chance pour qu’il soit vrai, ce baiser, Arès ne cherche qu’à gagner la partie, montrer qu’il est le plus fort, que tout le monde est jaloux de lui, qu’il est le centre du monde. Alizeah devait déjà le savoir, mais allait-il aller jusqu’au bout tout de même ? Arès pencha son visage vers elle, ses lèvres à quelques centimètres de celles de la jeune femme. Et c’est à ce moment que s’en fut trop pour l’autre gars qui manqua de choper notre gus par l’épaule pour lui décocher un coup de poing. Seulement, Arès, hilare, sur le coup, il fallait bien l'avouer, avait contrôler l’ombre du garçon et l’avait stoppé net dans son élan. Ce stoppage l’avait déstabilisé, et surtout intimidé, alors il partit, tout en grommelant et en menaçant Arès de le tabasser à la sortie. Pendant qu’Arès, gamin, enfantin, rigolait, il s’était bien sûr reculer, et regardait dans la direction où était partit l’homme. « Toutes ces menaces pour un malheureux baiser qui n’a même pas eu lieu, il est réellement désespéré ce mec… » Son rire était moqueur, blessant, mais pourtant tellement vrai, le jeune homme s’en tenait presque les côtes. Cependant, il regagna rapidement son sang froid et observa la jeune femme. « J’espère que tu n’es pas trop déçue..? Ce n’est pas maintenant que tu goutteras à mes lèvres. Peut-être plus tard dans la soirée, ma belle ? » Un sourire en coin étira ses lèvres, et un air provocateur s’afficha sur son visage. Il lui saisit la main, comme pour la persuader de rester avec lui (Un peu dans le genre quand on a peur que la personne soit blessée de nos propos et qu’on veut s’assurer qu’elle ne partira pas… Ça ne correspond pas à Arès…) et l’invita par un geste de la tête à recommencer à danser. Il pouvait s’avérer très gentil, lorsqu’il essayait d’amadouer quelqu’un, mais d’une seconde à l’autre, il pouvait s’avérer terriblement méchant. Avec lui, il faut se méfier en permanence… Avec les gens qu’il apprécie, et il y en a si peu, il jongle entre ces deux facettes, et faire la part des choses pour les gens en face de lui en devient terriblement compliqué. Allait-elle y arriver ?
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Alizeah J. Mercer

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MessageSujet: Re: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptyDim 20 Déc - 23:22

    Il semblait clair, à présent, que nous étions devenus, Arès et moi, les deux personnes en vue de la soirée. Bon, pour ma petite personne, j'avais d'abord eu de sérieux doutes, mais une petite partie de moi m'assurait que j'étais tout à faire désirable, et que ce genre d'attention ne devait pas être si exceptionnelle que ça. Quant à Arès, j'étais persuadée que, où qu'il aille, il avait derrière lui une armada de groupies en rut. Il fallait admettre que le jeune homme était, et restait, quelqu'un de très, très attirant. Et son attitude, clairement méchante et hautaine, semblait renforcer l'attirance des femmes face à lui. Même moi, qui était pourtant généralement rebutée par ce genre de comportement, parvenais à lui trouver un charme certain. Arès faisait partie de ces canons qui peuvent avoir toutes les femmes de leurs choix à leurs pieds, et il le savait. Et puis, de toutes manières, le fait avéré que nous soyons les deux seules - ou presque - personnes de nationalité autre que japonaise dans la salle, nous conférait un petit statut de vip. Et cela me plaisait et m'agaçait à la fois. C'était plaisant car, bien sûr, je voyais le côté flatteur de la chose, mais c'était aussi agaçant car cela nous privait d'une grande liberté de mouvement. Je voulais bien être le centre d'attention du moment, mais pas lorsque cela m'empêchait de jouer. Alors là, vraiment pas. Un qui ne semblait pas dérangé, par contre, c'était bien Arès. Non, monsieur s'amusait à montrer combien il était enviable, et combien il était supérieur. Décidément, il ne changerait jamais. Et le pire, c'est que c'est pour cela que je ne parvenais pas à m'éloigner de lui .. Chose que j'aurai du faire depuis bien longtemps, au vu de l'influence plutôt perverse qu'il exerçait sur moi. Et qu'il prenait même plaisir à exercer sur moi. Enfin, je pouvais déjà m'estimer heureuse de ne pas être l'objet de ses jeux habituels, auquel cas je serais passée par la case "lit", avant de finir dans la case "déchet humain et humilié". Je ne savais pas vraiment pourquoi j'étais privilégiée, mais je n'étais pas vraiment prête à lui poser la question. Je ne comprenais déjà pas pourquoi moi même je ne le haïssais pas - entièrement - alors je me doutais qu'il ne devait pas comprendre non plus pourquoi je n'étais pas une simple proie à ses yeux.

    D'un autre côté, je me demandais aussi quelles étaient les impressions qu'avait Arès à mon égard. Notre relation, constituée de fuites, de courses-poursuites et d'étreintes brûlantes, mais plus ou moins chastes, me troublait énormément. Bien entendu, cette relation me semblait vitale, et j'étais obligée d'admettre que je ne parvenais pas à m'en passer. Nos rencontres étaient emplies d'étincelles, auxquelles je me brûlais avec un sadomasochisme effrayant. Je n'étais pas vraiment adepte de ce genre de pratique, mais là, il fallait dire que cela y ressemblait. Je ressortais toujours de mes rencontres avec Arès plutôt troublée, parfois douloureusement abîmée, mais avec l'envie incroyable d'une prochaine collision. Mais ne pas savoir ce que le jeune homme pensait de moi était plutôt exacerbant. Il semblait avoir une sorte de .. respect, pour moi, vu que je n'étais pas un de ses jouets - du moins, je semblais être un jouet haut de gamme pour lui. Et il y avait aussi le fait qu'il m'appelle "ma belle", et qu'il me dévore des yeux par moment. Tout cela, accompagné de gestes et d'attitudes désinvoltes, provocatrices et à doubles sens, qui semblaient suggérer pas mal d'idées exotiques .. Sans pourtant qu'il ne se passe rien. J'avais toujours vu Arès comme un homme à femme, et je ne pouvais m'empêcher de me demander s'il me voyait vraiment comme une amante potentielle .. Peut être était-ce la limite au respect qu'il me vouait ; pas vraiment une amie, peut être un peu plus, parfois un moins, mais pas vraiment une femme non plus. Parce que je savais que, dans son esprit, femme était égale à "bonne à jeter", à "baisable" ou à "possible mais ..". Restait donc à savoir dans quelle catégorie je me trouvais. Et restait à vérifier que lesdites catégories étaient bien celles là. Dans tout les cas, je me doutais que cela ne devait pas être bien différent. Enfin. J'étais sous le charme d'Arès, mais pas au point d'être déçue de ne pas être une compagne de lit potentielle .. Jusqu'à présent, notre relation me suffisait amplement, et je n'en demandais vraiment pas plus.

    Au fur et à mesure de ma danse, destinée à mettre les choses au point avec les autres filles tournant autours de Arès, j'eus une surprise. Je m'étais à peine approchée de lui, que, pour la première fois, il m'offrait un sourire sincère. Un sourire vrai, et qui disait clairement que mes intentions se lisaient sur mon visage. Cela l'amusait, et j'étais à la fois étonnée et à la fois choquée de le voir arborer une telle grimace. Tout simplement parce que, chez Arès, c'est le sourire en coin, sadique et mystérieux, le sourire destiné aux pouliches qu'il veut briser, ou bien rien. Une face impénétrable, plus ou moins agressive, plus ou moins moqueuse. Bien entendu, il existait une multitude de sourire qu'il pouvait arborer. Mais dans mon cas, je n'avais jamais vu que ceux pouvant se regrouper dans les trois catégories. Les trois englobant bien sûr des sourires différents, mais présentant une intention commune. Et là, non, c'était autre chose. Une expression enfantine, amusée. Qui, d'après ce que j'en savais, devait représenter le véritable caractère du jeune homme. Un gamin dans un corps d'adulte, avec des désirs de démons, et des moqueries assassines. C'était Arès, et j'étais fière d'avoir eu droit à ce sourire. Après tout, peu de gens devaient l'avoir vu .. A moins qu'il ne se comporte ainsi qu'avec moi, même si cela me paraissait improbable. Ce n'est que lorsque je finis par approcher mes lèvres des siennes que je le sentis se crisper. Arès n'aimait pas que je mène le jeu, c'était clair. Mais il allait devoir s'y faire. Parce que oui, cela me plaisait lorsqu'il s'imposait et s'auto proclamait maître entre nous deux, mais j'aimais aussi dominer un peu la situation, de temps en temps. Comme là. Lorsque je prononçais mes quelques mots à son oreille, je fus surprise de l'entendre s'exclamer. Un instant, j'eus peur qu'il refuse d'entrer dans mon jeu. Auquel cas cela se présenterait comme une défaite pour moi. Mais j'eus le bonheur de le voir apercevoir ma concurrente, et sentir sa main se glisser dans mon dos me conforta dans l'idée qu'il voulait jouer, lui aussi.

    « Serais-tu impatiente ? Mon réel amusement, finalement, dépasse de loin, peut-être, ton imagination.. » Le sourire qu'il m'offrit en prononçant ces paroles annonça le retour du bon vieux sourire sadique et cruel .. Un sourire contre lequel je n'avais aucune inimitié. Après tout, c'était un sourire comme un autre, il me plaisait. Et puis, ce qu'il sous entendait me plaisait - en partie - un peu. Cela devait être pervers, donc sexe. Et méchant, donc hmm .. souffrance ou moquerie. Dans tout les cas, ce n'était pas le genre d'amusement que je prônais habituellement, mais j'étais pour le changement et les nouveautés. Et puis j'étais certaine de pouvoir gérer ce genre de truc. Après tout, il n'y a qu'en testant ses limites qu'on fini par les connaître. Dans mon cas, et surtout pour ce qui concernait une perversité de l'esprit certaine, j'étais prête à tout pour dépasser ces limites. (aa) Je frémis, et fins par lui répondre ; « tu serais étonné d'apercevoir l'étendue de ce que je peux imaginer .. Et puis tu ne peux être sur de rien, tant qu'on a pas essayé. alors je répète, c'est quand tu veux, mon grand » Avec un sourire, je me reculais légèrement, sans me dégager de l'étreinte superficielle qu'il exerçait sur moi. Je lui fis part de mon impression sur son influence, et je fus heureuse de voir à nouveau la surprise se lire dans ses yeux. Bon d'accord, il n'avait pas la réaction typique de quelqu'un de surpris, et il restait passablement imperméable, mais je savais néanmoins qu'il ne s'attendait pas à ce genre de déclaration. Contemplant son sourire en coin, je fus surprise à mon tour - sans vraiment le montrer, c'aurait été trop facile - de voir sa main droite venir se poser sur ma joue. Ce geste, d'une douceur voyante, n'était pas vraiment son genre, mais me fit plaisir. Je ne savais pas vraiment s'il baissait la garde, ou bien s'il cherchait à endormir ma méfiance. Je frémis à nouveau, lorsqu'il vint remettre une mèche de mes cheveux en place. Décidément, ce n'était pas son genre du tout. Et il n'avait même pas bu .. « Mon influence te rend encore plus attirante que tu ne l’es déjà.. C’est pour ça que je ne peux pas te laisser à ce pervers idiot qui te matte depuis tout à l’heure et que je me dois de le rendre royalement jaloux. Ce genre de beauté, elles ne doivent que m’appartenir » Là pour le coup, il m'estomaqua. Non mais sérieusement, je commençais à me demander où était passé le Arès que je connaissais ! Bon, l'histoire de rendre jaloux, ça je comprenais. Mais qu'il me dise que j'étais attirante, et qu'il refuse de me partager .. Cela me semblait suspect. Jamais il n'avait eu pareil comportement avec moi, c'était troublant. Même si je comprenais qu'il refuse de partager ses jouets .. Alors j'en étais vraiment un ? Apparemment, oui. Mais il fallait dire qu'il était l'un des miens. Un partout.

    S'en suivit ensuite un bisou sur la joue, qui me surpris tout autant. « Bon aller, je vais m’amuser deux minutes. Ne bouge pas, je reviens dans à peine quelques secondes » Là, c'était déjà plus naturel de sa part .. Le suivant du regard, je restais au milieu de la piste, bougeant doucement, sans plus trop danser. Je le laissais ensuite jouer avec le pervers, retenant mon souffle à chaque frôlement, mais ne disant mot face à son manège. En fait, j'étais plus occupée à offrir des sourires vainqueurs au pervers, et à me demander si Arès comptait vraiment aller jusqu'au bout.. Je savais que c'était un jeu, mais bon. Les questions étaient toujours présente. Et dans cette relation, qui était pourtant sensée être tout sauf sérieuse, je me posais plus de question qu'à d'autres moments.. Finalement, et bien que je me doutais que cela se terminerait ainsi, Arès n'eut pas à aller jusqu'au bout.. L'homme s'énerva, fini par avoir peur de Arès, et partit en radotant. Je le suivais du regard, lorsque Arès me rappela à lui par son rire enfantin. Riant sincèrement avec lui, je l'écoutais calmement .. « Toutes ces menaces pour un malheureux baiser qui n’a même pas eu lieu, il est réellement désespéré ce mec… » Répondant à cette phrase par un léger sourire, et un regard au ciel, je fus par contre plus interpellée par sa phrase suivante. « J’espère que tu n’es pas trop déçue..? Ce n’est pas maintenant que tu goutteras à mes lèvres. Peut-être plus tard dans la soirée, ma belle ? » Il était tout à fait sérieux, lorsqu'il me dit ça, et c'est peut être la raison pour laquelle je pris sa remarque avec plus d'agressivité. De plus, son air provocateur me poussait à jouer à mon tour, et il le savait. Dégageant ma main, qu'il avait attrapé dans un geste à nouveau très doux, et lui ressemblant peu, je me hissais sur la pointe des pieds, pour lui murmurer à nouveau à l'oreille ; « pas trop vite .. et pas avant que tu m'aies suppliés de goûter aux miennes » Là dessus, ma main vint frôler son torse, descendant jusqu'à la bordure de son jeans, où mes doigts vinrent caresser sa peau .. Un geste de provocation, que beaucoup d'homme auraient pris pour une invitation. M'écartant, en laissant à nouveau nos souffles se frôler sans se toucher, je finis par lui tourner le dos, pour aller danser quelques pas plus loin, au milieu d'une bande de jeunes loups, qui me regardaient soudain avec un intérêt renouvelé .. Adressant un regard amusé à Arès, je finis par rire ouvertement, mais pas méchamment. Pas un rire moqueur, plutôt un rire frais, qui prouvait que je m'amusais vraiment. Puis, tandis que j'éloignais l'un des jeunes en le repoussant calmement de ma main droite en appuyant sur son torse, je finis par articuler silencieusement à Arès un léger ; « viens me chercher » Et cette fois, il ne pourrait plus se défiler. Les jeunes étaient en bande, et s'il voulait prouver qu'effectivement, j'étais à lui, il devrait le prouver en dansant plus directement avec moi, ou en trouvant une parade, mais certainement plus en tentant un cours comme auparavant .. Il n'était plus face à un pervers de trente ans n'ayant rien compris à la vie, il était face à de jeunes concurrents, tout aussi aptes que lui ..
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Arès Worthington

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MessageSujet: Re: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptyMer 23 Déc - 2:01

    Oui, il était vrai qu’Arès était un homme à femme. Il ne passait pas une journée sans qu’il n’est un regard osé sur une demoiselle, il ne passait pas une journée sans qu’il admire les formes de la gent féminine, et avant, il ne se passait pas une journée sans qu’il en aborde une et ne la « drague ». Mais voilà, depuis qu’il était coincé dans ce fichu pays, il se trouvait des jours entiers sans qu’il ne voit aucunes femmes dignes de sa présence. Il ne supporte pas les femmes de type asiatique, ce n’est pas sa faute, mais trouver une belle new-yorkaise, ou alors une femme fatale française, se révélait être une tâche difficile. Il avait même l’impression de rouiller, c’est pour vous dire, à croire que son pouvoir de séduction se faisait de plus en plus maladroit. Bon, d’un autre côté, il attirait toujours autant les jeunes femmes, mais pas les bonnes. Enfin… Pour en revenir à Ali, partons donc sur ce sujet. L’attirait-il ? Oui, c’est une question intéressante qu’il ne manqua pas de se poser. Il est toujours bon de savoir ce genre de chose, enfin, je veux dire, ça peut aider à faire avancer une relation. Mais dans quel sens voulait-il que cette relation avance ? Avait-il réellement envie qu’elle avance ? Je m’égare. Arès observait sa partenaire sans ménagement pour en savoir plus à ce sujet… Oh mais attention, c’est qu’il peut se montrer très curieux quand il le veut ! Bref, ses observations le menèrent à cette conclusion. Il n’en savait rien. Pas fière de l’avouer, son observation infaillible le mena dans un tunnel puisqu’il était incapable de dire si il lui plaisait ou non. D’un autre côté, il ne savait même pas qu’est-ce que ça pourrait lui apporter qu’il l’attire ou non.

    Arès n’est pas réellement du genre jaloux. Du moins, c’est très dur à savoir, car étant donné qu’il n’a jamais vécu de réelle relation où il aurait eu de vrais sentiments pour sa conjointe, on ne peut pas réellement savoir si c’est seulement de la jalousie de possession, le genre de chose où on est jaloux juste parce que cette personne possède telle chose que l’on a pas, ou alors la réelle jalousie, celle qui peut briser un couple, qui rend malade. La jalousie de l’amour, lorsqu’on tourne autour de la personne qu’on aime. Hors, Arès n’étant jamais tombé amoureux, il ne peut pas prétendre connaître beaucoup de chose à propos de cette forme de jalousie. Il peut l’être, même quand c’est à propos d’une femme, comme il le fait preuve avec Ali, mais cela reste tout de même la jalousie de possession, et non la réelle jalousie. Vous me comprenez ou vous me comprenez ? Non, mais sans rire, j’ai l’impression de dire n’importe quoi. Bref, on n’est pas jaloux de la même manière quand on aime ou quand on aime pas la personne, et la jalousie est plus forte lorsqu’on aime la personne, et cette jalousie là, Arès n’en fait pas preuve. Là, j’ai l’impression d’être claire. Il est incompréhensible ce bonhomme, et il aime penser qu’il l’est, en plus.

    Faire ce petit manège avec l’homme pervers d’une trentaine d’année l’avait, apparemment, grandement amusé. Oui, il en riait, ce qui ne lui ressemblait pas. Bon, on ne va pas dire qu’il ne sait pas se taper une bonne marade de temps en temps, mais il évite en public. Ouais, il se marre seul dans son coin, et alors ? Mais là, il le faisait, au milieu d’une piste de danse, pour se moquer d’un pauvre mec qui avait cru être capable de lui piquer sa partenaire. Il y avait de quoi rigoler, et à croire qu’il en avait besoin. Cependant, bien que se montrant assez doux par la suite, il jonglait entre deux facettes, l’une assez habituelle, et l’autre carrément inhabituelle (Ça ne va pas durer, croyiez moi), voilà qu’elle brise tout en lui lâchant la main. Certes, il ne s’y attendait pas, mais à quoi pouvait-il s’attendre d’autre ? Donc, réfléchissant à toute vitesse, il finit par le prendre avec amusant, et un sourire en coin (Froid, il faut l’avouer, ça l’avait un peu refroidit sur le coup) étira ses lèvres. Arès ne se comportait pas normalement, il en avait conscience, et il sentit soudainement l’envie… De redevenir ce qu’il avait toujours été. Il s’extériorisait trop, ce n’était pas bon pour lui. Non, ça n’allait pas. Bien que cette pensée ne fit que lui traverser l’esprit au début, elle l’envahit complètement et le fit perdre légèrement le fil de l’action. Il avait envie de se ressaisir, d’un coup, de ne plus se laisser aller. Il pouvait redevenir le vrai Arès en un claquement de doigt, il le savait, il lui suffisait d’arrêter de sourire, de recommencer à regarder tout le monde de haut, c’était tellement simple d’être soit même... Il décida de se ressaisir. « pas trop vite .. et pas avant que tu m'aies suppliés de goûter aux miennes » Comment pouvait-il se ressaisir et cesser tout contact lorsqu’on lui disait ce genre de chose ? Il était, peut-être, très manipulable, finalement. Et puis, c’était tout à fait lui de céder à la provocation en provoquant de nouveau non ? Oui, finalement, jouons, et ne pensons qu’à ça. Demain, il pensera à autre chose, il oubliera ce soir de folie, et les courses poursuites reprendront entre elle et lui. Impossible. « Tu joues avec le feu » Il lui dit cela lorsque la main de la jeune femme alla à la bordure de son jean. Il en sourit, près à reprendre la partie, les choses en main.

    Il allait donc la provoquer de nouveau, oubliant déjà ses réflexions, ne pensant qu’au présent, qu’elle partit. Pour aller où ? Se fourrer au milieu d’une bande d’idiots. Il resta là, planté au milieu de la piste de danse comme un imbécile, à la regarder avec toute la surprise qui pouvait émaner de son visage (Qui s’était incroyablement refroidi depuis sa réflexion de tout à l’heure). Il avait envie de lui crier à la figure qu’elle rigolait. La question absurde lui traversa l’esprit, les préféraient-elle à lui ? Non, sûrement pas, cependant, elle riait avec eux. Bien que cela le mit hors de lui, il prenait soin de ne rien laisser paraître. Il se répétait que ce n’était que de la provocation. Et il en eut rapidement le cœur net. « viens me chercher » Il arqua un sourcil, toujours autant étonné, mais déjà ses neurones travaillaient, et cherchaient le moyen de changer la donne. Haussant les épaules, comme si c’était peine perdue, il s’approcha du groupe de jeune homme, se plaçant derrière la jeune femme, entourant de ses bras la taille de la demoiselle, comme l’aurait fait un garçon follement amoureux de sa copine, je vous laisse bien imaginer que ce n’est que de la comédie. « Bonsoir messieurs. A ce que je vois, mon amie vous plaît ? Je vous la prête si vous voulez… » Il était choquant, oui, terriblement sûr de lui. Il approcha alors ses lèvres de l’oreille de la jeune femme, pour lui murmurer quelques paroles. « Ne joue pas trop avec le feu, je ne serais pas toujours à tes pieds, et c’est toi qui me supplieras… » Il se recula et observa les têtes de jeunots de ses adversaires. Si elle poussait le bouchon trop loin avec eux, il ne sera sûrement pas capable de laisser son orgueil de côté, et il serait tout à fait capable de la laisser complètement avec eux. Mais il en avait marre d’être le pantin et elle la meneuse de jeu. « Je viendrais te chercher plus tard, mio amore… » Il lui lança un regard hautain avec un sourire sadique et s’en alla au bar. Les garçons semblaient être aux anges, car pour eux, Arès était le petit copain de la jeune femme, et voilà qu’il voulait bien qu’elle reste avec eux. Allez savoir ce qu’ils avaient dans la tête, peut-être ce que Arès faisait avec toutes les femmes mais pas avec Ali. Mais ce qui était sûr, c’est qu’il n’irait pas à son secours si les choses tournaient mal. Enfin c’est ce qu’il se disait.

    Elle voulait qu’il vienne la chercher, il était venu, et il reviendrait plus tard. Elle voulait se fourrer au milieu d’une bande d’imbécile encore en couche culotte, il irait se foutre sous la jupe de la belle Italienne. Et par chance, elle était toujours ici, seule, au bar, buvant un de ces cocktails qui avait servit à saouler la Witch de tout à l’heure. Arès était sûr de lui, comme à son habitude. Il trouva une excuse grotesque pour entamer la discussion avec la belle une fois avoir viré le mec qui était assise à côté d’elle. Elle semblait bien entamer, mais aussi, elle était un peu Arès en femme, avec ses catégories d’hommes, ceux qu’elle voit à peine et ceux qui sont là pour son bon plaisir. C’était exactement le genre de femme qu’il aimait mettre dans son lit, plaisante, et qui ne cherchait pas à rester avec lui tout le lendemain de leur partie de jambe en l’air. Il n’y aurait pas Alizéah, il l’aurait embarquer directement chez lui. Cependant, vu qu’elle était là, justement, l’Italienne ne représentait encore moins à ses yeux ce qu’elle aurait représenter en temps normal. Arès n’avait pas perdu la main, il parlait agilement à cette femme. Elle était sans contexte plus vieille que lui, d’un ou deux ans, avec des cheveux bruns aux reflets dorés lui tombant jusqu’aux épaules, elle avait des yeux verts magnifiques, et elle en faisait baver plus d’un, taillée comme une mannequin. Arès et elle, c’était le couple atypique des briseurs de cœurs, et ils n’eurent besoin que d’un seul regard pour comprendre le caractère de la personne en face d’eux. Pourtant, bien qu’il ne la regardait jamais, il n’y avait qu’Alizéah ce soir, dans sa tête. Il était placé de telle sorte à ce que Ali et sa bande de poteau en couche culotte se trouvent juste derrière l’épaule de sa proie du moment, la belle italienne. Cependant, il ne faillit jamais, il gardait ses yeux rivés dans ceux de la jeune femme. Qui se prénommait Chiara, mais il oublia son prénom au moment même où elle se présenta. Au bout d’un moment, quelques minutes, elle finit par poser sa main sur sa cuisse, avec un sourire digne d’un que pouvait sortir Arès, alors il lui renvoya son sourire. Bien plus proche que la normal, du moins pour deux personnes qui ne se sont parler que quelques minutes, il suffisait aux deux jeunes gens de se pencher de quelques centimètres pour poser leurs lèvres sur celles de l’autre. Et bien que ses lèvres ne touchèrent pas celles de la jeune femme, elles effleurèrent sans conteste, et avec une fausse passion, son cou. Arès se délectait de cette situation, car il sentait les frissons de la jeune femme, il savait que bien qu’elle soit comme lui, il était un très gros lot, pour elle, alors qu’elle, elle ne représentait rien pour lui, rien fasse à Alizéah. Son idée de se ressaisir de tout à l’heure avait complètement disparue, au contraire, il avait envie de se laisser aller, bien que toujours, tout de même, fidèle à lui même, sans se dévoiler de trop.

    Il hésitait encore à quel moment il devait faire son apparition auprès d’Ali, devait-il encore la laisser faire mumuse ? Une autre option se présenta alors. La jeune femme l’invita à aller danser. Et, bien sûr, il accepta. Elle lui prit la main, dandinant avec exagération, l’entraînant vers la piste de danse, pile poil près de ses « amis » les porteurs de couche culotte. Elle montrait sa fierté à débarquer au milieu de toutes ces femmes avec un si gros lot. Pourtant, passant à côté de la bande de gamin qui dansait avec sa réelle partenaire, le regard d’Arès dériva vers Ali. Pile au moment où un idiot tentait une approche. Le jeune homme avait la main baladeuse, ce qui énerva sans aucun doute notre blondinet.

    Arès débarqua donc au milieu de la bande de jeunots, laissant sans grande peine Chiara l’Italienne derrière lui, celle-ci se demandant ce qui se passait. Arès, orgueilleux au possible, était déjà en train de se maudire. Il tapota sur l’épaule du jeune homme qu’il trouvait trop près d’Ali. « Hôte tes sales pattes de là. » Il paraissait très sérieux et très autoritaire, cependant, le gamin ne semblait pas près à se laisser faire. « Hé mec, t’as dit que tu nous la prêtais ! » Il leva les yeux au ciel, tout en grinçant des dents, avant de chopper le garçon par le col de sa chemise de l’amener près de son visage. Là, il faisait peur. « Oui, j’ai dit ça… » Bon c’est vrai que là, il marquait un point, le gamin, il avait dit ça. Arès chercha pendant un petit moment ce qu’il allait lui répondre. « Vous êtes tous très cons. » Pas mal comme réponse, enfin moi je trouve qu’il y a de coin leur clouer le bec fissa. Non mais Arès, ressaisis toi bordel ! « Vous êtes assez cons pour y croire, c’est pathétique. Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans les termes : Bas-les-pattes ? » Le regard que lança Arès au jeune homme le fit frissonner, cependant, Arès sentit assez rapidement que tous ses copains le regardaient mauvais. Il était près à se battre et tous les noyer dans la cuvette des toilettes. Mais il fit autre chose, il poussa celui qu’il tenait par le col de la chemise d’une telle façon à ce qu’il tombe à la renverse, et il attrapa la main de la jeune femme, Ali, d’un geste vif et brusque, puis il la traîna littéralement vers la sortie de la boîte, entendant déjà une certaine cohue derrière lui. Il lâcha avec dédain la main de la jeune femme, la regardant d’un air mauvais. Bonjour le vrai Arès. « Merci. Non, franchement, merci. Je vais me retrouver avec une bande d’imbéciles qui veulent me tabasser. Pourquoi ? Pour toi. Super… » Les voilà dans la rue, il fit surpris par la froideur des lieux, mais l’air frais lui faisait du bien. La bande d’idiots sortit précipitamment de la boîte, et Arès eut à peine le temps de pousser la jeune femme dans une ruelle suspecte qui se trouvait juste à côté de la sortie de la boîte. Il la plaqua contre le mur, histoire de se cacher, ne montrant que son dos aux gamins qui le cherchaient (Et qui ne le trouvèrent pas.). Il sentait la poitrine de la demoiselle se soulever sous sa respiration, tout comme il sentait son souffle contre elle. Arès croisa son regard, et il perdit les pédales, sur ce coup là. Ses lèvres à quelques centimètres des siennes, il eu un sourire sadique et révoltant juste avant qu’elles ne viennent effleurer celles de la demoiselle. Elle voulait qu’il vienne la chercher, et finalement, il était venu, et voilà le résultat. Sa main droite glissa derrière son dos, alors que son autre main se glissait dans son cou. Ce fût… Court, très court. Mais, ça le mit en attente d’un autre. Le pauvre, cela fait bien plusieurs semaine qu’il n’a pas embrassé une belle femme… « A ce que je sache, personne n’a encore supplié, il est encore tant pour toi, Ali. » Ses yeux ne quittaient pas ceux de la demoiselle, ni ses mains d’ailleurs. Il attendait sa réaction, tout simplement.
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Alizeah J. Mercer

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MessageSujet: Re: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptyLun 11 Jan - 20:54

« if we dare » —  arès’ Iconhayden3

Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé
g. de maupassant


    « bonsoir messieurs. A ce que je vois, mon amie vous plaît ? Je vous la prête si vous voulez » La surprise me cloua sur place. Déjà que je trouvais cela suspect que Arès vienne se coller à moi après avoir été surpris par mon départ .. Et voilà qu'il se remettait en selle, me coinçant dans mon propre jeu. Ce n'était pas vraiment loyal, mais avions nous jamais défini de règles ? Le fait de la jouer loyale était une limite que je m'étais imposée .. Sans jamais avoir obligé le brun à faire de même. J'étais vraiment une idiote. Et pourtant, je pris a parti de garder le sourire, pour sauver la face, pour ne pas briser l'instant et, en conséquence, notre couverture - ou notre jeu, si vous préférez. Les apparences formaient une grande partie de notre relation. Je te hais, je te poursuis, je te caresse, je te gifle, je t'adore, je te hais. Une gamme d'émotions, de gestes, que nous pouvions répéter à l'infini, sans jamais vraiment savoir où est la limite entre la vérité et le reste. Un jeu dangereux, où on frôle sans cesse l'interdit, les bornes, .. Il fallait être attentif, pour ne pas se brûler. Et j'avais peur que, peu à peu, mon attention ne s'effrite, en présence d'Arès. Il pouvait parfois se montrer très humain. C'était un don, qu'il ne faisait que lorsqu'il baissait la garde, et certainement sans s'en rendre compte. C'était peut être cela, qui m'avait effrayé le plus. Voir Arès baisser la garde, un instant. Le voir abandonner son masque, le voir sans détours, sans faux semblants. J'angoissais à l'idée de suivre le mouvement, de me laisser aller, moi aussi .. Et c'était sans aucun doute la raison pour laquelle j'avais fui. Une fuite toute en délicatesse, invisible, sous la forme d'une nouvelle manche dans notre partie. Je m'étais éloignée pour le provoquer, mais une partie de moi savait que c'était aussi pour m'écarter avant de céder. Pour l'obliger à remettre son masque. Peut être qu'un jour viendrait le moment d'arrêter le jeu, et de se regarder en face, mais ce jour n'était pas arrivé. Je le savais. Enfin, je ne comprenais pas comment je le savais, mais en tout cas, j’étais certaine de ce que je pensais. Ce n’était pas le bon jour, pas le bon moment.

    « Ne joue pas trop avec le feu, je ne serai pas toujours à tes pieds, et c’est toi qui me supplieras » Je souris à cette remarque, sans répondre.. Je savais, au fond de moi, que je poussais Arès trop loin derrière ses retranchements. Certes, jusqu'à présent cela m'avait réussi, mais je ne savais pas si cela continuerait longtemps. Connaissant Arès, il était capable d'arrêter de jouer à tout moment. Surtout vu les efforts et les sacrifices que je lui demandais .. Parce qu'il n'en avait pas l'air, comme ça, mais j'étais persuadée qu'il devait mordre sur sa chique pour me laisser là, à danser avec d'autres hommes. En général, lorsqu'il s'était choisi une proie, il ne la lâchait plus. Et ne supportait pas la défaite. C'est qu'à force de le fréquenter, je commençais à deviner ses impressions. Chose qu'il n'apprécierait pas s'il était au courant, c'était un fait. « Je viendrais te chercher plus tard, mio amore » Bon, ça y était, il me laissait avec les jeunes .. Je n'y voyais pas un trop grand problème, vu que j'étais capable de me débrouiller seule un moment, et même plus, mais.. Je n'aimais pas cela. Qu'il m'abandonne ainsi signifiait sans conteste une victoire de sa part, car il prouvait qu'il en était capable. Futile, mais bien joué, il fallait l'admettre. « ciao bello .. » Je fis un clin d'œil à Arès, qui s'éloignait rapidement, puis me retournai vers mes nouveaux amis. Du moins, si on pouvait réellement les appeler comme ça. Je ne comptais bien sûr pas les ajouter à mon maigre répertoire de gens auxquels je tenais. Déjà que je n'avais pas confiance en les personnes que je connaissais un minimum, avec des inconnus rencontrés en dansant, je ne vous dis même pas ! De plus, ils étaient trop jeunes, trop bruyant, trop saouls. Et trop moches, il fallait aussi le préciser. Enfin, c'était faux. Ils étaient moches selon mes critères. Ce qui revenait à dire que je n'aimais pas trop les physiques asiatiques .. En oubliant ça, je pouvais éventuellement en venir au point de vue des autres gens ; ces jeunes semblaient canons, et populaires, qui plus est. Décidément, j'avais plutôt bien choisi. Ils n'étaient que jouets dans cette nuit sombre, mais j'avais toujours été très sélectives dans le choix du matériel. Et c'était vraiment ignoble de penser à eux de cette manière, je m'interdis de refaire ce genre de truc. Comme à chaque fois.

    Une fois Arès parti, je mis un moment à m'efforcer de ne plus penser à lui. Avant de me rendre compte que c'était plus ou moins peine perdue. Il avait beau s'être dirigé tout droit vers une autre femme, et j'avais beau lui tourner le dos en dansant .. Et bien je me demandais quel serait son prochain coup d'éclat. En réalité, le brun avait toujours gardé une part de mystère, que je ne parvenais pas à percer. Le centre de cet aura trouble était bien évidemment le fait qu'il ne m'ai jamais dénoncé à l'organisation. Pourquoi me protégeait-il ? Cela ne lui servait strictement à rien ; je n’étais pas une indic’, je ne le serais jamais, et il était impossible de me suivre lorsque je rencontrais d’autres personnes fichées pas l’organisation. Alors pourquoi ? D’accord, mon dossier avait apparemment disparu de la banque de donnée. Mais je ne pensais pas que Arès s’embarrassait de ce genre de détail .. Donc sincèrement, cela m’étonnait. De plus, je me demandais quand arriverait le retour de flamme. A moins que je ne sois qu’un jeu pour lui .. Enfin, un autre jeu. Un petit jouet, qu’il jetterait – à l’organisation et à ses collègues – dès qu’il en aurait fini. Je m’inquiétais parfois, de cette possibilité. Pas qu’il retourne sa veste, cela je m’y attendais presque en permanence, mais qu’il me vende à l’organisation .. Il avait les moyens de le faire, c’était un fait. Il ne me restait donc qu’à ne pas me faire attraper si un jour j’étais vendue. Difficile, mais pas impossible. Il fallait que je garde espoir, en restant réaliste. Et puis, il fallait tout simplement que j’arrête de penser à ça. J’étais là pour m’amuser, non ? Alors c’est exactement ce que j’allais faire.

    « on se trouve un coin tranquille ? » Jetant un regard du genre courroucé au jeune qui avait osé me poser cette question, je pris ensuite à parti de l'ignorer. J'étais là dans un but purement lucratif, dans le jeu que je jouais avec Arès. J'étais là pour cela, et rien d'autre. Et je devais avouer que ce jeu me plaisait de plus en plus .. Les frissons qui m'avaient envahi lorsque Arès m'avait murmuré « tu joues avec le feu ». Et bien ces frissons aussi, m'avaient plu. Énormément. Ce qui continuait de m’étonner, vu que je n’avais pas vraiment de sentiments forts ou amoureux pour Arès, et que l’attraction que je ressentais pour lui n’était pas plus forte que celle que j’aurais ressenti pour n’importe quel autre homme aussi sexy.. Ce n’était donc pas normal. Enfin. J’avais appris il y a bien longtemps qu’il était inutile d’essayer de décoder mes réactions, mes émotions, et mes préférences. « allez viens.. je suis certain que ton copain ne dira rien » Je frémis. Ignorer le jeune semblait peine perdue, et cela m’ennuyait. Déjà, ses mains se baladaient sur mon ventre, et cherchaient à se glisser sous le tissus de mes vêtements. En temps normal, avec un homme me plaisant vraiment, j’aurais peut être laissé faire, mais pas là. Sur le moment, j’eus envie d’appeler quelqu’un à la rescousse. Quelqu’un, n’importe qui. Peut être Arès, peut être pas. De toutes manières, c’était inutile, il était en très bonne compagnie, et je refusais formellement de m’en remettre à lui. De plus, je savais me débrouiller seule, comme une grande. J’en étais tout a fait capable. Et j’étais consciente de l’être. C’est d’ailleurs ce que j’allais faire, me débrouiller seule, lorsque j’entendis la voix d’Arès. « Hôte tes sales pattes de là » Me retournant, je l’observais, tout en dégageant machinalement les mains du crétin qui portait dorénavant son attention sur Arès. « Hé mec, t’as dit que tu nous la prêtais ! » Je dû baisser la tête pour masquer le petit sourire qui venait d’éclater sur mes lèvres. La situation n’avait rien d’amusant, je le savais, mais je trouvais presque plaisant le fait que ce jeune homme allait se faire ratatiner .. Déjà qu’il semblait penser qu’il pourrait faire de l’ombre à Arès, c’était peine perdue ! Et mon compagnon n’allait certainement pas se laisser faire. Pour une fois qu’il trouvait un adverse – si faible et méprisant soit-il – et bien je trouvais cela marrant. Surtout que le jeune se donnait des airs de conquistador, alors que je savais pertinemment que Arès n’en ferait qu’une bouchée. Enfin, une bouchée .. Là, l’argument du gamin était véridique, et bien trouvé. «Oui, j’ai dit ça » Hmm ouai. Là, c’était vraiment une réponse de merde. Où était le Arès que je connaissais tant, et qui avait une répartie plus acerbe ?

    « Vous êtes tous très cons. » Là, ce n’était pas vraiment mieux. Je reculais, mettant un peu de distance entre le crétin et moi, et me rapprochant du côté d’Arès. Bon, je sentais qu’après cette altercation il n’allait pas me porter dans son cœur, mais c’était de sa faute. Sa faute à lui et surtout à son orgueil surdimensionné. « Vous êtes assez cons pour y croire, c’est pathétique. Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans les termes : Bas-les-pattes ? » J’allais intervenir, mais là, il fallait dire que Arès se reprenait. Par contre, l’échange de regard qui s’immisça dans leur conversation ne me plut pas. Mais alors là, vraiment pas du tout. Enfin .. Je n’en savais rien. Si Arès voulait se battre, cela promettait d’être fantasmagorique. Et puis, je n’étais pas contre le fait d’avoir l’occasion de mettre mon poing dans la tête du crétin aux mains bien trop baladeuse. Sauf que voilà, avec Arès, ce n’était pas de la demi-mesure, et je tenais quand même à ce que ces jeunes restent en vie .. Et en bon état. Plus ou moins. Je pensais devoir m'en mêler, lorsque je vis Arès mettre le jeune à terre. Comme ça, après un simple échange de regard méchant. C'était bizarre, mais j'étais plutôt détachée. Je vis donc le jeune homme tomber, tout comme je me vis courir derrière Arès. Rapidement. Brutalement. Et avec, pour cortège auditif, la vague de bruit de la cohue se créant derrière nous, dans laquelle je percevais les murmures d'injures allant à notre encontre, les rires de ceux se moquant du jeune dont le derrière avait percuté le sol, et les pas martelant le sol à notre suite .. Et bien, tout cela promettait. L'air frais, au dehors, me fit du bien, et me sortis de ma léthargie. Déjà, ma main était libre, libérée par un Arès plus furieux que jamais. D'accord, je l'avais cherché. Mais ce n'était pas une raison. « Merci. Non, franchement, merci. Je vais me retrouver avec une bande d’imbéciles qui veulent me tabasser. Pourquoi ? Pour toi. Super » Atterrée par la méchanceté de cette remarque, je mis un instant à le fixer, bouche entrouverte, sans savoir quoi dire. Je savais que le brun était un mufle, mais là, quand même ! De un, c'était petit. Et de deux, je ne l'avais jamais appelé à la rescousse. Il n'avait qu'à s'en prendre à son orgueil démesuré, pour une fois. Il faut l'avouer, j'allais lui coller ma main au visage, lorsqu'il me tira dans la ruelle. Je voulais le baffer, et lui expliquer ma manière de penser, en long, en large, et en travers.

    « que ?! » Déjà, j'étais appuyée contre le mur glacé d'une ruelle sordide, dont la froideur me transperça jusqu'aux os. Il faisait trop chaud à l'intérieur, certes, mais là, j'allais geler. Mais Arès n'avait pas fini, et semblait décider à me - nous ? - cacher des jeunes, toujours à notre recherche .. Et pour cela, il ne trouva rien de mieux à faire que se coller à moi. Comme ça, sans préavis. Après s'être refermé au léger frôlement que je lui avais imposé, voilà que lui se permettait une approche beaucoup moins subtile. J'allais continuer, lui sortir d'autres critiques et horreurs en tout genre, qui venaient, dans mon esprit, s'ajouter au discours que j'escomptais déjà lui servir avant qu'il ne me plaque dans la ruelle. J'allais lui dire, lui hurler à la face, me débattre, et lui montrer que j'étais plus qu'un jouet. Qu'au fond, je valais mieux. Du moins, peut être qu'en le convainquant, je parviendrais à me convaincre aussi. Sauf que là, comme d'habitude, rien ne se passa comme prévu. A la place, son regard s'ancra dans le mien, et je ne vis rien venir. Absolument rien. Ni la main qui se glissa habilement dans mon dos, ni celle qui vint caresser ma nuque, et encore moins ses lèvres, qui frôlèrent les miennes avec une assurance insultante. Le souffle coupé, je ne réagis pas, véritable petit pantin entre ses mains. Comme il le pensait. Je n'étais qu'un jouet. « A ce que je sache, personne n’a encore supplié, il est encore tant pour toi, ali » Je frémis, de rage. Parce qu'en plus, il continuait ?! Son regard était toujours plongé dans le mien, et je l'y laissais, me contentant d'envoyer mon poing serré dans ses abdominaux, avec toute la force que je pouvais y mettre. Je vis ses yeux s'écarquiller sous la surprise, et je lui dis clairement ; « je te hais ». L'instant d'après, ma main empoignait sa chemise, et je l'embrassais avec une haine qui frôlait la passion. Et embrasser Arès n'était pas une chose courante, sachez - le. C'était un honneur, je le savais. Mais ça ne m'empêchait pas de l'embrasser sauvagement, sans plus réfléchir. Instinctivement, ma main droite vint se glisser derrière sa nuque, tandis que la gauche restait fixée à sa chemise. Peu à peu, je me retrouvais vraiment collée à lui, mon corps recherchant inconsciemment à suivre le mouvement .. Je ne m'arrêtais qu'au bout d'un instant, sans vraiment décoller mes lèvres des siennes, pour murmurer un rapide ; « et je ne supplies pas. » C'était ferme, et c'était proféré avec la volonté d'une enfant. Cette idée me fit sourire, et, après un dernier baiser, je finis par me décoller doucement d'Arès, pour m'appuyer à nouveau contre le mur glacé. Le souffle court, les yeux brillants, nous étions le reflet l'un de l'autre .. Et pourtant. Pourtant, je ne savais pas où cela me menait. Je ne savais plus ce que je voulais. Je ne savais même pas ce qu'il voulait. Et je ne pensais même plus aux jeunes crétins, qui avaient abandonnés la poursuite pour retourner se saouler. Nous nous ressemblions, et pourtant, je finis par laisser tomber. J'avais beau avoir fait ma dure, je savais qu'Arès n'était pas dupe. Ma main gauche glissa avec douceur le long de son torse, avant de retomber à mon côté. Silencieuse, je repris mon souffle. Puis fini par poser la question. La seule. « et maintenant ? »


Mais s'aimaient-ils vraiment ?
peut-être qu'au fond ils n'aimaient que les baisers qu'ils se donnaient

valery - larbaud


« if we dare » —  arès’ Sanstitre20y
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Arès Worthington

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MessageSujet: Re: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptyDim 24 Jan - 1:51

    Bien qu’il n’y pensait pas pour le moment, Arès savait très bien qu’ils allaient devoir s’expliquer à un moment ou à un autre. Il y avait quelques mystères dans leur relation, mais en y repensant, certains venaient directement d’Arès. Ou plutôt l’un des plus gros venait de lui, le reste était peut-être partagé. Pourquoi ne la dénonçait-il pas ? Pour lui, l’idée lui était inconvenable, personne n’avait le droit de l’attraper ou quoi que ce soit d’autre. C’était l’une des rares règles qu’il s’appliquait, ne pas la dénoncer. Il lui était inconcevable que l’un de ses minables collègues ne débarquent avec pour intention d’interroger, d’enlever, de séquestrer ou pire, de tuer Ali’. C’était de la protection. Sans vraiment être de la protection. Elle était indirecte, et surtout, il ne l’avouerait jamais. Et puis, la dénoncer, l’arrêter, c’était cesser ce petit jeu, et il fallait avouer qu’il ne pouvait pas s’en passer. Bien sûr, il ne la suivait pas partout, bien au contraire, mais il y avait quelques petits événements qui avaient fait qu’il n’était pas constamment obligé de vérifier la liste des arrivants dans la ligne de mire des Hunters. Comme par exemple, le fait que son dossier est disparut, également que sa sœur était une Hunter, parce que oui, même si il ne la connaissait pas, il l’avait déjà croisé, et n’étant pas idiot, il avait rapidement fait le rapprochement. Et puis, sachant qu’elles se ressemblent grandement, les gens doivent sûrement les confondre, ce qui fait une protection de plus pour la demoiselle. Mais bien que le fait qu’il ne la dénonce pas soit assez flou, il savait seulement qu’il était inimaginable qu’il le fasse, et que si jamais quelqu'un d’autre le faisait, il arriverait à se débrouiller pour que le dossier soit égaré, effacé, brûler. Pouf, comme par magie. Ensuite, comme autre problème, il y avait sans contexte ce que pensait Alizeah d’Arès et Arès d’Alizeah. Mais il était assez facile à comprendre qu’aucun des deux ne semblait réellement le savoir. Arès, pourtant toujours sûr de lui, ne savait même pas dans quoi il s’engageait. Ce qui nous amène encore à un autre problème, la suite de cette soirée. Où cela allait-il les mener ?

    Arès se pavanait devant elle, il lui montrait qu’il aimait mener la danse, et il lui montrait également qu’il n’aimait pas être le ‘pion’. Il réussit un coup de mettre en ‘prêtant’ la demoiselle à ces imbéciles, mais son orgueil démesuré lui avait fait oublier le fait qu’il ne pourrait pas la laisser longtemps avec eux. Il avait préféré ne pas penser qu’il ne supporterait pas qu’ils posent la main sur elle. Seulement, lorsque l’affrontement eut enfin lieux, il réussit tout de même à se contenir. Après tout, il n’en aurait fait qu’une bouchée de ce gringalet prétentieux. Ce môme n’était rien face à lui. Après tout, Arès était craint de ceux qui le connaissait, il n’en doutait pas, il était craint pour sa cruauté, sa méchanceté, il était connut pour être un chasseur indomptable, et sans cœur, une muraille infranchissable. Et c’était sûrement tout ça qui faisait son charme et son charisme. Alors, quand il baissait la garde, plus rien n’allait. Il était cependant loin de se douter que cela l’effrayait, elle. Mais son masque tombait, et parfois il s’en rendait compte, parfois non. Comme tout à l’heure, il en prit conscience, et manqua presque de stopper ce petit jeu, seulement, si il s’était reprit, ils n’en seraient pas là, maintenant.

    Lui sortir des choses ignobles, comme ça, à la figure, c’était très simple pour lui, et l’idée que cela pouvait la blesser ne lui vint même pas à l’esprit. C’était le genre de phrase qu’il sortait à n’importe qui lorsqu’il était énervé. Et surtout lorsque c’était de sa faute. Oui, après tout, il aurait pu la laisser là, planter avec cette bande de gamins. Puis, l’autre idiot aurait insisté pour aller ‘dans un coin tranquille’. Bien sûr, avec un peu de chance, il serait rester seul avec elle, et là, elle aurait pu se défendre, mais il aurait fallut d’un cris, d’un geste de l’idiot, pour que toute la bande rapplique, et là, il était moins sûr qu’elle s’en sorte indemne. Alors oui, il savait très bien ce qu’elle aurait pu endurer si jamais il ne l’avait pas aider, mais il aurait pu réellement la laisser là. Mais il ne l’avait pas fait, et c’était pour cela qu’il devait montrer sa colère, il avait agit pour elle, et ça, il avait toujours du mal à concevoir. Il n’acceptait tout simplement pas de se mettre en péril pour une autre personne. C’est ça être égoïste. Alors forcement, il ne pouvait que la blesser. « Merci. Non, franchement, merci. Je vais me retrouver avec une bande d’imbéciles qui veulent me tabasser. Pourquoi ? Pour toi. Super » Il l’avait rabaissé, comme pour la remettre à sa place, mais quelle place ? Il la mettait à une place qui n’était pas la sienne, il se faisait plus dur que nécessaire pour cacher son acte d’aide intempestif envers autrui. Mais maintenant, bien qu’il ne le pensait pas, il mettrait du temps à revenir sur ces paroles. Mais heureusement pour lui, pour une fois, ce temps ne fut pas très long et il n’eut pas à le dire explicitement. Le fait que la bande d’imbécile sorte si brusquement l’aida à prévoir une échappatoire, qui se trouva être tout simplement une rue sombre et, la pauvre, l’aplatir entre le mur et lui. Bon nombre de fille donnerait n’importe quoi pour se retrouver dans ce genre de situation avec Arès, mais ce soir, aucune n’arrivait à la cheville d’Ali’. Et il fut bien heureux de la prendre par surprise avec ce baiser. Il aimait surprendre les gens, c’est un fait. Mais cette fois, elle le surprit encore plus.

    Le coup qu’il se prit dans l’abdomen le força à reculer, et il écarquilla les yeux de surprise. Se tenant les côtes, un sourire étira ses lèvres, bien qu’il est plus envie d’exploser et de lui demander ce qui lui passait par la tête. Mais au contraire, il en riait, un rire fou mais… Passionné. Serait-ce ceci, la base de leur relation ? Une passion forte et soudaine, violente et sauvage ? Elle ne pouvait pas lui résister, mais lui non plus ne pouvait pas lui résister. Il le savait. Il en était conscient, et contre toute attente, il l’acceptait. « je te hais » Il sourit de plus belle, se redressant légèrement bien que le coup qu’elle lui affligea était fort, bien plus qu’il ne le pensait. Et alors qu’il tentait de se redresser, une légère grimace apparut sur son visage. Et je peux vous dire qu’il se plaint rarement. Ces simples mots le faisaient réfléchir, comme ils l’enchantaient. Mais, Ali’ n’en resta pas là, et elle continua à le surprendre. Il ne vit rien venir, et déjà, elle s’agrippait à sa chemise et l’embrassait. Alors qu’il sentait sa main dans sa nuque, l’une des siennes passa dans ses cheveux, alors que l’autre descendait le long de sa cuisse, la forçant à se rapprocher encore plus de lui. Il lui renvoya son baiser sans hésiter, et lorsqu’elle arrêta, il manqua presque de se plaindre. Il n’avait aucun sentiment amoureux pour elle, mais elle le consumait entièrement, elle l'empêchait de réfléchir, elle le contrôlait. « et je ne supplies pas. » Arès sourit alors qu’elle l’embrassait une nouvelle fois. Il la laissa cependant se détacher de lui. Pourquoi ? Pour ne pas montrer qu’il était incapable de lui résister, peut-être. « Je vois ça. » Il regarda sa main qui glissait le long de son torse, pour finalement retomber le long de son corps. Ce moment avait été extrêmement rapide, pourtant, Arès en était tout essoufflé, et il ne pouvait pas se contenter de ça.

    Il arrivait enfin à comprendre ce qu’il pensait de la jeune femme. Il la désirait d’une manière violente et poussée, pas comme avec Opale, peut-être parce qu’il savait qu’Opale lui résistait. Alors que Alizeah, non. Elle ne l’avait pas repoussé, elle avait joué le jeu, elle s’était prit au jeu, tout comme lui. Il la voulait, maintenant. Peut-être que demain, il ne voudrait plus d’elle, mais que dans trois jours, il la désirerait tout comme ce soir. Elle était plus qu’un jouet, elle n’était pas un jouet. Il se doutait qu’il était capable de la faire souffrir, mais, voyant dans quel état il était aujourd'hui, il se voyait également capable de beaucoup pour la récupérer après lui avoir fait du mal. Il ne savait pourquoi, mais il avait l’impression d’avoir comprit, du moins pour sa part. Il n’en était pas sûr pour elle, mais il avait moins l’impression d’aller dans le flou. Si il ne se trompait pas, ça allait finir comme je l’ai dit plus tôt. Ou alors, ils pouvaient tous les deux tout changer en un claquement de doigt. Partir, maintenant, chacun de son côté. Cependant, peut-être qu’il tirait des conclusions trop rapidement. Il était tout de même curieux de savoir son opinion à elle. Il laisserait donc cette hypothèse de côté. Il n’était pas trop dur pour lui de taire cette passion, du moins c'est ce qu'il pensait.

    « Heureusement que tu me hais, si tu m'aimais, je serais obligé de te faire souffrir comme toute autre femme que je fréquente par satisfaction personnelle... » Il s’était enfin décidé à parler. Il s’était redressé, son souffle avait reprit un rythme normal, il avait les idées plus clairs surtout. Un sourire apparut sur son visage, un sourire malin qui pouvait cacher toutes sortes de sentiments, qui cachait, comme toujours, la plupart des choses qu’il pensait. Il n’allait pas se livrer aussi facilement après tout. « et maintenant ? » Arès fit mine de réfléchir, chose assez ironique. Après tout, la fin était assez imaginable, mais tout dépendait d’eux, et de ce qu’ils attendaient chacun de l’autre. Cependant, la distance qu’il y avait maintenant entre elle et lui, et le calme qui s’y était installé, le dérangeaient. Alors il ne tarda pas à remettre la machine en route. Il fit quelques pas en avant, pour la forcer à reculer comme tout à l’heure, contre le mur. « La suite ? Tout dépend ce que tu attends de moi… Ne soyons pas idiots, nous savons tout d’eux qu’aucun de nous ne peut résister à l’autre… » Sa main se leva et alla se poser sur sa joue. Il jouait le calme et le romantique pour l’instant, mais déjà, son souffle s’accélérait. Pour l’instant, il gardait une bonne distance entre ses lèvres et les siennes. Il voulait d’abord savoir ce qu’elle en pensait. « Ah oui, aussi, pourrais-tu éviter, dans le futur, de me frapper comme tu l’as fait. Garde ce genre de force pour tes admirateurs tel que la bande d’idiot avec qui tu dansais tout à l’heure. Ça m’ennuierait de devoir rester collé à tes basques tout le temps pour avoir à te ‘protéger’, vraiment, ça me ferait chier… » Non mais c’était vrai après tout, il ne tenait pas à avoir à la suivre partout. Tout était bien calme, et finalement, Arès était sur ses gardes. Il sentait que quelque chose allait clocher, son instinct de chasseur peut-être. Il avait l’impression qu’il allait encore avoir à jouer les supers héros. Pourtant, il aurait préféré rester là, avec elle, à discuter de la nature de leur relation, à pouvoir entendre ce qu’elle avait à lui dire. « Sens-tu cette présence ? Nous sommes épiés, ma belle. »

    Arès se retourna, et il ne tarda pas à remarquer enfin la personne qui les observait depuis quelques minutes. Passant son bras sur les épaules de la demoiselle, il sortit de la ruelle sombre et alla à la rencontre de la personne. « Dave, je me doutais que c’était toi… » Il murmura alors à l’oreille d’Alizeah « Un collègue de travail. » Voilà d’où venait le problème, il avait fallut que ce jeune apprenti Hunter passe par là et reconnaisse (de dos) l’un de ses nouveaux collègues. « Je ne m’appelle pas Dave… » « Ah bon ? » Arès n’avait aucune mémoire, et encore moins sur les choses qui ne l’intéressaient pas. Arès semblait sûr de lui, c’était un peu lui présenter Alizeah sur un plateau, mais ce ‘Dave’ était nouveau, et ne la connaissait donc pas le moins du monde, tout simplement parce que son dossier avait disparut de la circulation. « Arès… Tu n’aurais pas repérer une Witch dans le coin ? » Arès haussa les épaules, et prit un air triomphant. « Il y en avait bien une, mais il se trouve qu’elle se rafraîchit dans les toilettes de cette boîte de nuit » Mais, apparemment, ce jeunot n’était pas si dupe que cela, et son regard alla d’Arès à Alizeah. Le jeune homme se crispa alors immédiatement. Ce n’est pas tuer l’un de ses collègues qui le perturberait, croyez moi. « Et donc, après avoir encore une fois tué quelqu’un sans permission, tu passes du bon temps avec une jeune… Rayne ? » Et merde, là, ça se compliquait. Manquait plus qu’il lui sorte un truc du genre… « Mais qu’est-ce que tu as fait à tes cheveux ? » Voilà, exactement ce genre de chose. Pour un jeunot, il en savait des trucs, entre le fait qu’il ait eu également l’info pour la Witch, qu’il sache que Arès s’amusait de manière peu catholique après le boulot, et qu’il connaisse Rayne. De plus, le fait qu’ils aient envoyé un autre hunter sur la piste de cette Witch le mettait hors de lui, ses supérieurs penseraient-ils qu’il n’était plus apte à faire son travail ? Ou alors, avaient-ils eu la piste d’une autre Witch ? Son regard dériva alors immédiatement, à cette pensée, sur Ali’. Aurait-elle été repéré, finalement ? Tout partait dans le mauvais sens, en tout cas. Lui qui pensait qu’il allait passer un bon moment avec la jeune femme. Pour l’instant, il allait falloir gérer ce problème qu’était ce soit disant Monsieur-je-ne-m’apelle-pas-Dave. Arès le fixa donc sans ménagement. « Tu devrais peut-être toi aussi aller te rafraîchir, tu es tout pâle. » Les lèvres d’Arès s’étirèrent en un rictus sadique, et le jeune homme recula d’un pas. Il pensait sûrement se prendre une attaque d’Arès, il pensait sûrement qu’il allait se faire contrôler par son ombre. Seulement, il ne se passa rien, et sur le coup il fût surpris. Monsieur-je-ne-m’apelle-pas-Dave regarda Alizeah, et sembla perdu. « Oui, tu as peut-être raison. » Et il s’en retourna comme il était venu. Arès lâcha les épaules de la jeune femme, et d’un air fière, et les posa sur ses propres hanches, après avoir passé une main dans ses cheveux pour les ébouriffer. « Tu viens de voir mon pouvoir de persuasion en pleine action... ... ... Où est-ce qu’on en était ? » Un peu trop prétentieux, il fallait l’avouer, mais il était comme ça, même si cette fois-ci, ils avaient frôlé la catastrophe. Rayne allait peut-être être sujette à de drôle de question dans les jours à venir. « Préfères-tu la ruelle sombre ou ma chambre d’hôtel ? » Il lui servit son sourire triomphant, toujours fière d’avoir mené en bateau l’autre imbécile. L’attrapant par la main, il l’attira contre lui, tout en profitant de la situation pour déposer ses lèvres sur les siennes, quelque peu brusquement, mais bien, tout de même, avec passion. Ce baiser dura plus longtemps qu'il ne l'avait prévu. « Aller vient, on se tire d’ici » Il commença donc à marcher, sans se préoccuper si elle voulait vraiment venir, puisqu'il la tenait par la main, mais cette étreinte le mettait mal à l’aise, il n’aimait pas déambuler en ville en tenant par la main une fille, encore par la taille, pour lui, ça avait une autre signification. Alors, déjà au bout de quelques mètres, il la lui lâcha en marmonnant des choses incompréhensibles. Il n’aimait pas comment il se comportait maintenant, et il espérait un retournement de situation (ou un saut dans le temps pour se retrouver dès maintenant dans sa chambre d’hôtel) pour le remettre d’aplomb et réveiller complètement le vrai Arès. Le jeu avait prit une tournure différente, il le savait très bien, il empruntait un tout nouveau chemin.



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MessageSujet: Re: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptyVen 5 Fév - 21:11

    « Je vois ça » Bien sûr, qu'il voyait. Comment aurait-il pu ne pas voir ? C'était incroyable. Je le haïssais, j'avais envie de l'étriper sec pour tout ce qu'il pouvait bien me dire de très irritant, j'avais envie de me venger .. Et pourtant, j'avais aussi envie de lui. Comme ça, pour tout et pour rien. Pour son physique, pour son impertinence. Alors que je ne le supportais jamais plus d'une journée, et que je savais qu'une fois passée dans son lit, il me jetterai comme un vulgaire chiffon. Tant pis. En attendant, j'avais vraiment envie de recommencer à l'embrasser, et c'est peut être pour cela qu'il me fallu un moment pour calmer mon souffle. « Heureusement que tu me hais, si tu m'aimais, je serais obligé de te faire souffrir comme toute autre femme que je fréquente par satisfaction personnelle » Quel mufle ! C'était bien, j'étais heureuse qu'il se mette enfin à parler, mais là, il pouvait aller se cacher. Surtout si c'était pour me dire des trucs pareils. En fait, je le haïssais plus pour ce genre de remarque que pour le fait qu'il puisse éventuellement me faire souffrir. C'était vraiment scabreux. En attendant, et tandis que j'attendais une réponse à mon "et maintenant ?", je mis à profit ma position pour observer Arès. Je devais l'avouer, il était beau. Et puis, avec ses cheveux en bataille, son petit côté sombre et sa manière de s'habiller, il avait quelque chose de .. spécial. Quelque chose d'attirant. Mais d'un autre côté, je trouvais son petit air hautain et blasé légèrement repoussant. Enfin. A croire qu'il m'en fallait plus pour me repousser. Et Arès faisait semblant de réfléchir, et cela m'énervait, parce que je savais très bien qu'il connaissait sa réponse bien avant que je ne pose la question. A nouveau, quel mufle. J'hésitais un instant à le frapper à nouveau, ou bien à promener ma main sur son corps d'une manière plus langoureuse, mais je me retins finalement. Le meilleurs moyen de l'énerver, c'était certainement de le laisser en plan. Et j'avais raison, cela marcha. Repoussée contre le mur où j'étais appuyée quelques instants auparavant, j'eus enfin une réponse à ma question. Pas trop tôt. « la suite ? Tout dépend ce que tu attends de moi .. Ne soyons pas idiots, nous savons tout d’eux qu’aucun de nous ne peut résister à l’autre » J'eus un frémissement, et fronçais les sourcils. Il avait sans doute raison, et c'est cela qui me dérangeait le plus. J'allais protester, lui dire que, d'accord, il ne pouvait peut être pas me résister, mais il n'était sur de rien quant à la réciproque. J'allais le faire. Vraiment. Sauf que voilà, il posa sa main sur ma joue en un geste très romantique - et très surfait, venant de lui, je le savais - et ça, cela me surpris. Et c'est le genre de surprise à vous couper le souffle, même quand vous savez très bien que ce n'est pas du tout le genre de Arès. Surtout, quand vous savez cela, en fait.

    « Ah oui, aussi, pourrais-tu éviter, dans le futur, de me frapper comme tu l’as fait. Garde ce genre de force pour tes admirateurs tel que la bande d’idiot avec qui tu dansais tout à l’heure. Ça m’ennuierait de devoir rester collé à tes basques tout le temps pour avoir à te ‘protéger’, vraiment, ça me ferait chier » Au début, sa remarque me fit sourire. S'il me précisait, me demandait, d'éviter ce genre de coup à l'avenir, c'était que je lui avais fait mal. Et ça, j'en étais fière. Après tout, ce n'est pas tout les jours qu'on abîme un chasseur de l'organisation d'un simple coup de point. Surtout quand on a un gabarit bien plus .. léger, que le sien. Par contre, la fin de son petit monologue .. J'eus à nouveau l'envie de le frapper. A la place, et uniquement parce qu'il venait de me demander de ne plus le faire, je me contentais de cracher ; « j'ai pas besoin d'un chien de garde, arès, tu peux rentrer à la niche .. surtout si c'est pour me dire des trucs comme ça. et surtout si tu as réellement eu mal à mon coup de poing » Mon regard se fit haineux. Et mon souffle s'accéléra. Bien que, pour le souffle, ce ne soit pas entièrement la faute de la haine. Il fallait dire aussi que Arès était fort proche de moi, et que cette proximité entraînait pas mal d'idées saugrenues et exotiques, dans mon esprit tordu. « minable. avoue quand même que ton ego surdimensionné n'aurait pas supporté de voir un autre homme poser la main sur moi. et ça simplement parce que tu t'es mis en tête de faire de toi ma proie. ouai, c'est exactement ça. minable. » Bon, c'était peut être dur. Et ça n'allait vraiment pas lui plaire. Mais tant pis, il allait devoir se faire à l'idée que je n'étais pas une poupée qu'il faut protéger. Et qu'en plus, j'avais un sale caractère. Quoi que, sur ce point là, nous étions deux. Arès étant aussi irritable et susceptible que moi. « « Sens-tu cette présence ? Nous sommes épiés, ma belle » » Non, je n'avais pas senti. Et c'est bien ce qui me paralysa.

    La respiration bloquée, je restais figée tandis que Arès se tournait. J'avais beau protester contre son idée de me surveiller et de me protéger, je dû avouer que, pour une fois, sa présence me serait sans doute utile. Parce que nous soyons épiés par un simple witch, par un inquisiteur ou par un hunter, .. Et bien dans tout les cas, c'était plutôt du genre mauvais pour moi. Du genre qui est chiant à court terme, et parfois ennuyant à long terme. J'en étais à cette sombre conclusion, lorsque Arès passa son bras autours de mes épaules. Bon, je ne savais pas trop ce qu'il faisait, mais autant le suivre dans son délire. Sauf que son délire m'entraîna droit sur la personne qui nous observait, et que ce n'était pas vraiment ce que je prévoyais de faire. Quoi que bon. Ils nous avait vu, alors autant jouer le jeu. « « Dave, je me doutais que c’était toi » » Dave ? Inconnu au bataillon, que cela soit en général, où bien dans les différentes unités de l'organisation que j'avais épié. Sans doute un nouveau. D'ailleurs, il n'avait pas l'air plus vieux que moi. « « Un collègue de travail » Merci mon grand de l'information, mais je m'en doutais. Et je failli le préciser, mais cela aurait été peu discret. Alors, pour faire bonne mesure, je fixais le nouveau venu d'un air placide et légèrement irrité. Après tout, il nous avait coupé au beau milieu d'un échange plus que intéressant, et je n'aimais pas rester sur ma faim. Le jeune inconnu protesta. Apparemment, il ne s'appelait pas dave. Vu que, personnellement, je n'en avais rien à faire, je le laissais se débrouiller avec mon compagnon d'un soir. J'espérais juste qu'il ne faisait pas partie des rares personnes à avoir vu mon dossier, sinon j'étais grillée. En fait, j'espérais aussi que tout ceci n'était pas une vaste opération de Arès visant à m'arrêter. Je l'espérais vraiment. Je n'écoutais pas la suite. De un, parce que la présence de witch dans le coin ne m'intéressait pas vraiment au même niveau qu'eux, et de deux parce que je préférais observer cette nouvelle recrue. Oui, sans doute un peu plus jeune que moi. Plutôt grand, mais dans le genre simplet. Il n'irais pas loin dans l'organisation.. En fait, il avait l'air trop .. Trop quelque chose. Je n'arrivais pas à caractériser cela. Peut être trop vrai. Dans ce genre de situation, il faut savoir impressionner, ruser, et jouer sur les apparences. Là, il avait juste l'air sincère, et il semblait avoir confiance en Arès. Deux erreurs fondamentales. Vraiment, ce gamin n'irait pas loin. Je sentis le bras d'arès se crisper sur mon épaule, et cela me ramena à leur conversation. A nouveau, rien de bien intéressant. Sauf que .. Là, il se permettait de critiquer Arès. Ce qui n'était pas très intelligent - on ne critique pas un collègue, surtout quand celui-ci est plus âgé, plus expérimenté, et quand il a un palmarès et une réputation comme ceux de mon compagnon. Et puis.. Il avait cité Rayne. Ce qui n'était pas bon pour moi.

    « Mais qu’est-ce que tu as fait à tes cheveux ? » Là, c'était encore plus embêtant. Pourquoi fallait-il qu'il connaisse Rayne et, qu'en plus, il soit dans le genre effronté, celui là ? Avec cette question par mis tant d'autres, en plus .. Heureusement, Arès semblait avoir été vexé par l'intervention de ce jeunot, il pris donc les choses en main. Bon, je n'aimais pas ce genre d'intimidation. En plus, je trouvais cela trop facile. Beaucoup trop facile. Mais le départ, puis l'attitude de Arès me rassura légèrement. En fait, plutôt que de me rassurer, cela me fit rire. Le voir se redresser, tout fière, et se passer une main dans les cheveux pour les ébouriffer.. On aurait dit un gamin, et c'est cette image, de le voir comme ça les mains sur les hanches, qui me fit comprendre que, effectivement, il y avait de quoi avoir envie de lui. « Tu viens de voir mon pouvoir de persuasion en pleine action. (..) Où est-ce qu’on en était ? » Là pour le coup, j'éclatais de rire. C'était vraiment trop mignon, cette manière qu'il avait d'essayer d'être prétentieux, alors que je voyais bien à ses yeux qu'il était heureux de s'en être bien sortis. M'approchant de lui, je ne mis pas longtemps à m'agripper d'une main à la bordure de son jeans, pour me mettre sur la pointe des pieds et l'embrasser. Cela ne dura pas longtemps, et je finis par reculer, en lui ébouriffant les cheveux de mon autre main. « Préfères-tu la ruelle sombre ou ma chambre d’hôtel ? » Reculant, je fronçais à nouveau les sourcils. « je préférais surtout que tu sois un peu moins cru .. et ensuite, laisse tomber la ruelle, les rencontres qu'on y fait laisse à désirer. » Clin d'œil, pour finalement me laisser entraîner. Je ne savais pas exactement où j’allais, ni où cette aventure allait me mener, mais pour ne pas changer, je décidais de ne pas m’en occuper. On allait certainement me traiter de folle, de me jeter volontairement dans les bras de Wothington .. Mais il fallait dire aussi que je l’étais certainement. Oui, certainement.

    « hé, rayne ?! je peux te parler une seconde ? » nous ne nous étions pas éloignés de plus de quelques mètres. Et là, j’aurais voulu que nous soyons déjà à des kilomètres de ce crétin de dave. Même s’il ne s’appelait pas vraiment dave. Un juron s’échappa de mes lèvres, murmuré avec fatalité. Puis, j’eus une illumination, et me dis que, après tout, il ne me restais plus grand-chose à perdre. Vraiment rien. Ou très peu de chose. « arès, ton arme » bon, le regard qu’il me jeta en dis long sur ce qu’il pensait. Mais j’étais certaine qu’il avait une arme sur lui. Et j’avais raison. Glissant ma main dans son dos, j’y pris l’arme de service, et fis demi tour pour marcher d’un pas rapide droit vers ledit Dave, qui n’avait pas vu ce que je venais de faire. « ah enfin .. dis, je » Crétin. « toi, tu as surtout besoin que quelqu’un t’expliques la vie » Silence. J’arrivais droit sur lui, sans ralentir. « quoi ? » Trop tard. Attrapant d’une main son col, je le poussais violement contre le mur, et collait le canon de l’arme d’arès sous son menton. « tu sais ce que tu viens de faire ? non, faut croire que non .. alors apprends que tu viens de me griller ! ma couverture, moi, arès .. tout ! tu as (i]tout[/i] grillé, dave, tu sais ce que ça veux dire ? » Je me tus, pendant que le petit nouveau paniquait en tentant de s’expliquer. Encore heureux, il n’essaya pas de bouger. Enfin, je pensais qu’il n’allait pas essayer. Lorsqu’il le fit, j’appuyais un peu plus sur le canon, et défit le cran de sécurité. « bouge, et tu te retrouves avec une balle dans la tête. Touches moi, et c’est arès ici présent qui t’abbas. Et tu le connais, il sera ravi de le faire » silence. Je bluffais, j’aurais été bien incapable de l’abattre de sang froid. J’avais déjà de la chance d’avoir su comment défaire le cran de sécurité. Immobilité. « bien. Alors maintenant, tu m’écoutes. Je n’ai absolument aucune raison de ne pas te tuer. Mais tu as de la chance, je ne fais pas ça pour le plaisir .. alors tu vas pouvoir partir. Mais je te jure que si tu m’approches encore une fois, si tu ne fais simplement que me parler, alors là, tu pourra te promener avec 29millimètres d’alliage dans la tête .. tu m’as compris ? » Le pauvre Dave hocha la tête doucement, et je relâchais la pression. Un regard noir – et toujours sans perdre mon calme, j’étais Rayne, après tout – plus tard, j’étais déjà plus loin, entrain de rejoindre Arès. Ceci fait, je l’entraînais plus loin en le tirant légèrement pas le poignet, un léger sourire – bon, très fière, il fallait l’avouer – aux lèvres. Et ce n’est que lorsqu’il s’arrêta, au coin d’une rue, que je finis par me tourner vers lui, et lui dire, en imitant son ton peu de temps auparavant ; « voilà mon pouvoir de persuasion .. pas mal hein ? ( .. ) ouai, maintenant, arrêtes de me regarder comme ça. Embrasses moi plutôt, et emmène moi à ton hôtel, je commence à geler » Un sourire, une œillade enflammée, et je lui repris doucement – mais fermement - la main. S’il me voulait, il me prenait entièrement. Et pas uniquement dans les ruelles sombres.
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MessageSujet: Re: « if we dare » — arès’   « if we dare » —  arès’ EmptyLun 22 Fév - 23:58

    Arès entendait bon nombre de chose sur lui au travail. Dans les peu de moments où il allait dans les locaux de l’Organisation, il se sentait toujours épier. Mais il en était fière, vous vous en doutez. Il aimait qu’on parle de lui. Sa réputation n’était jamais la même, elle changeait de forme lorsqu’elle était prononcée par des personnes différentes. Mais elle était souvent opposée, rarement mitigée. Les hommes, qui avaient à peu près son âge, qui travaillaient avec lui depuis le début, et surtout ceux qui le connaissaient depuis Stonewall, étaient toujours méfiants face à lui, ils affirmaient tous qu’il ne fallait pas lui faire confiance, qu’il sauverait sa vie, sans même penser à sauver la votre, qu’il était complètement impassible, certain même disaient qu’il était fou. Fou de quoi ? Aller savoir, mais ils se disaient cela, entre eux, pour se prouver qu’il n’était pas meilleur qu’eux. C’est cela qu’ils n’acceptaient pas, il était bon dans son travail, voir le meilleur, et c’est tout ce qu’ils critiquaient chez lui qui faisait qu’il était plus fort, il était impassible, froid et sans cœur, personne ne lui faisait confiance et il n’accordait sa confiance à personne. Vieux débiles effrayés mais surtout faibles. Sinon, il y avait les nouveaux, hommes, jeunots sans expérience, venant de sortir du berceau. Ils grouillent partout, traînent dans les couloirs sans savoir réellement ce qu’ils doivent faire. On ne leur donne pas beaucoup de travail, de mission à grands effectifs (C’est à se demander comme Monsieur-je-ne-m’appelle-pas-Dave a réussit à se faire confier une mission sur une Witch alors que Arès est déjà dans le secteur), ils n’ont donc pas grand chose à faire, et ils restent dans les bâtiments de l’Organisation sûrement pour une question de sécurité. Certes, certains font leurs preuves, mais ils sont très peu. La plupart d’entre eux, lorsqu’ils ont vent des exploits de notre ami, vouent une sorte d’admiration. Il n’est pas le meilleur pour rien. Ils écoutent bien entendu les vieux qui se méfient de Arès, sinon, ils seraient déjà tous courut à leur perte, mais en secret, ils n’ont aucun mal à accepter le fait qu’il soit meilleur, parce que comme ça, il fait le travail à leurs places (Avec une satisfaction effrayante), il est doué, et ils essayent de prendre exemple sur lui, même si ils sont tous plus faible les uns que les autres. Tout ce que je suis en train de vous racontez, je le présente sous le point de vue d’Arès… Il les trouve faibles, tout comme ceux qui parlent de lui comme si il était le plus ignoble des hommes (le serait-il vraiment ?). Donc, pour résumer, dans les hommes, il y a les plus expérimentés qui disent d’Arès qu’il est mauvais, alors que les jeunots le traitent plus comme un model. Mauvais, gentil… Telle est la question. La réponse devrait vous sauter aux yeux. Passons aux femmes. Ah, les femmes. Là, c’est pas vraiment trié par différence d’âge ou d’expérience, mais plutôt par… Goût, je dirais. Caractère aussi. Il faut savoir, autant que je vous informe tout de suite, que la plupart des femmes sont passées dans le lit du garçon. Certaines simplement pour la frime, histoire de dire ‘j’ai couché avec Worthington’, ce qui n’est pas bien difficile. Des gamines. Certaines y sont passées parce qu’il a sut les y mettre, dans son lit, tout simplement, elles se disaient intouchables, et bien elles ont été servie. Certaines pour le plaisir d’Arès qui savait qu’en quelques paroles il les ferait basculer. Puis, il restait toutes celles qui lui résistaient. Un maigre groupe, comme Opale. Bon, on ne compte pas celles qu’il ne connaît pas et dont il ne prête pas attention. Par exemple Rayne, il ne la connaît pas, ne lui a jamais parlé, il sait qui elle est, mais jamais il ne tenterait quelque chose avec elle. (Et puis, elle était un peu trop froide à son goût, même si ce serait un bon défit de tenter quelque chose.)

    Le fait que ce ‘Dave’ soit nouveau et qu’il en connaisse déjà tout un tas sur les petites affaires d’Arès, mit le jeune homme en… Colère, pourrions-nous dire, même si ça penche plus vers la haine. Bref. Arès ne trouvait pas ça normal, les jeunots, c’est plutôt de l’admiration, mais la façon dont il avait dit que Arès s’amusait après le boulot n’avait rien d’admiratif. Arès avait déjà tué un de ses collègues de travail, je ne vais pas prétendre le contraire. Quand on touchait son ego, le fait qu’il est des supérieur hiérarchiques ne le dérangeait pas le moins du monde. Il pourrait recommencer, là, maintenant. Il n’aimait pas ses manières, il était sûr de lui, il savait qu’il s’en sortirait. Il ne supportait pas le fait qu’ils l’aient envoyé, pourquoi il était là. Après tout, il était déjà dans le secteur, pourquoi ne l’avaient-ils pas prévenue si il y avait une autre witch ici ? Et pourquoi avaient-ils envoyé un incapable alors qu’il était déjà sur le coup si jamais il parlait de la witch qu’il avait déjà mise hors-jeu ? Il se contenait, parce qu’il fallait se contenir. Tuer quelqu’un sur le coup, sans prévoir, avait des répercutions, il savait tout cela. Il se sortit d’une main de maître de cette situation, il ne pouvait qu’en être fier après tout. Il avait réussit à ne pas tuer, vous vous rendez compte du sacrifice qu’il faisait ? Même si dans deux jours, ce ‘Dave’ sera mort, il lui laisse juste le temps de le comprendre. « Tu viens de voir mon pouvoir de persuasion en pleine action. (..) Où est-ce qu’on en était ? » Il faisait son fier, le maraud, c’est tout à fait lui. Il savait tout à fait que cela aurait pu mal tourner, très mal tourné, tout tournait autour de minuscule petits détails. Si ‘Dave’ avait vu le dossier d’Ali, si ‘Dave’ avait été plus intelligent, si ‘Dave’ n’avait pas été ‘Dave’ mais quelqu’un de plus expérimenté, si ‘Dave’ avait insisté, si ‘Dave’ machin, si ‘Dave’ ceci, si ‘Dave’ cela. (Il n’y en a que pour lui…) Plein de petits trucs qui auraient fait tout foutre en l’air et qui aurait avancer l’heure de sa mort, en fait.

    Il la regarda avec un drôle d’air lorsqu’elle éclata de rire. Avait-il l’air si idiot que cela ? Heureusement, il n’eut pas trop le temps de réfléchir à la question qu’elle venait l’embrasser. Pas assez longtemps à son goût, seulement il ne dit rien. Le fait qu’elle lui ébouriffe les cheveux le surprit plus que légèrement, il n’avait pas l’habitude de ce genre de geste affectif et il resta muet un moment, la regardant comme si elle avait exécuté le geste le plus interdit au monde. Ce geste était un peu à mettre dans la catégorie de la tenue de mimime. Mais il finit tout de même pas se ressaisir et il posa la question du lieu. Le lieu où tout allait se jouer, finalement. Même si ils savaient tous les deux parfaitement ce qui allait se passer dans ce lieu, la question était plutôt, qu’est-ce qui allait se passer après avoir fait ce qu’ils comptent faire dans ce lieu. « je préférais surtout que tu sois un peu moins cru .. et ensuite, laisse tomber la ruelle, les rencontres qu'on y fait laisse à désirer. » Il haussa un sourcil, tout en souriant.« Je suis cru, moi ? » Et il l’entraîna. Il était cependant soulagé qu’elle préfère sa chambre, à vrai dire, il en avait marre de se faire sans arrêt dérangé dans cette ruelle, dans ses rues, dans ses lieux publics. Bon, d’un autre côté, pour un respect envers autrui, les choses qu’ils comptent faire ne sont pas censées êtres faites dans des lieux public. Sa chambre d’hôtel sera très bien. Bien que très peu rangées. Pas rangées du tout. Oh, elle avait sûrement vu pire qu’un homme qui se laisse aller et qui ne range en rien ses affaires dans sa chambre ? Arès peut vous rendre une pièce en réelle capharnaüm en très peu de temps, vous savez, il est très doué pour ça…


    « hé, rayne ?! je peux te parler une seconde ? » Arès se figea net. Il était encore là, lui ? Il serra les dents, et serra les poings aussi. Il voulait vraiment mettre fin à ses jours, ou quoi ? Il ne comprenait pas qu’il faisait chier son monde, rien que par sa présence. Arès allait faire demi tour, il réfléchissait déjà à la manière de le faire taire mais elle le prit de cour. « arès, ton arme » Il la dévisagea littéralement, haussant les sourcils, il lui fit même un petit non de la tête. Elle pouvait le tuer si elle voulait, mais on ne touchait pas à son arme parce que c’était son arme, justement. « Tss tss tss, on ne fait pas… » Mais voilà déjà qu’elle passait sa main dans son dos et qu’elle la prenait, il dut donc finir sa phrase alors qu’elle était déjà partit retrouvée notre ami ‘Dave’. « … mumuse avec mon arme… » Arès pencha sa tête vers l’arrière, et souffla lentement, comme pour se détendre. Elle allait voir ce qu’elle allait voir, il ne fallait vraiment pas jouer avec son arme. Il se dirigea donc vers eux d’eux d’un pas lent, voir même blasé, parce qu’il était bien décidé à reprendre son arme rapidement mais dans un certain calme. Ce n’est pas un jouet. Lorsqu’il arriva près d’eux, elle lui avait déjà fichu l’arme sous le menton et même défait le cran de sécurité. « bouge, et tu te retrouves avec une balle dans la tête. Touches moi, et c’est arès ici présent qui t’abbas. Et tu le connais, il sera ravi de le faire » « Oui, j'en serais ravi » ‘Dave’ sursauta aux paroles d’Arès, parce qu’il ne l’avait pas vu arriver, sans doute. Arès commença à poser sa main sur le bras d’Ali, calmement, trop calmement. A dire vrai, on pourrait penser que ce geste était ici en quelque sorte pour calmer la jeune femme, mais en fait pas du tout, il la tenait par le bras pour la bloquer et lui reprendre son arme dès qu’elle en aurait finit avec cet abruti. « bien. Alors maintenant, tu m’écoutes. Je n’ai absolument aucune raison de ne pas te tuer. Mais tu as de la chance, je ne fais pas ça pour le plaisir .. alors tu vas pouvoir partir. Mais je te jure que si tu m’approches encore une fois, si tu ne fais simplement que me parler, alors là, tu pourra te promener avec 29millimètres d’alliage dans la tête .. tu m’as compris ? » En fait, elle faisait peur. Oui, elle devenait entièrement sa sœur, Rayne, elle arrivait parfaitement à se faire passer pour elle, et Arès fut saisit par la ressemblance. Il lâcha prise, non, il n’avait pas peur qu’elle tourne son arme vers lui, mais il avait tout de même préférer lâcher. Il avait toujours pensé que même si elles étaient jumelles, il pouvait trouver un point qui les différenciait, car il est très observateur, alors que là, il aurait pu se tromper et prendre Ali’ pour Rayne. Il fit demi tour au même moment où Ali’ lâcha prise sur le pauvre ‘Dave’, et il commença à marcher en direction de l’hôtel. Cette ressemblance le faisait réfléchir, pourquoi ? Aller savoir, peut-être parce qu’on lui avait souvent répété qu’il ressemblait à son père. C’est vrai que la ressemblance entre son père et lui était flagrante. Arès était exactement son père en plus jeune, et c’est une chose qui l’avait toujours… Dégoutté. Il haïssait tellement cet homme qu’il avait, parfois, l’impression de se haïr lui même. Il se laissa entraîner avec lenteur, l’air un peu… Mou. Il réfléchissait, il la regardait du coin de l’œil, se persuadant qu’il trouverait un détail qui la différenciait de sa sœur. Il y a certes, chez Arès, des choses chez lui qui ne tournent pas rond. Il s’arrêta alors au coin d’une rue et l’observa encore, de fond en comble cette fois. Il voulait trouver quelque chose, comme pour se prouver que même chez des personnes qui sont censées être totalement identiques, il y avait toujours quelque chose de différend, et si il trouvait chez elle, il pourrait trouver entre son père et lui. Il est véritablement complexe. « voilà mon pouvoir de persuasion .. pas mal hein ? ( .. ) ouai, maintenant, arrêtes de me regarder comme ça. Embrasses moi plutôt, et emmène moi à ton hôtel, je commence à geler »

    Arès sourit. Les souvenirs qu’il avait de Rayne n’était pas suffisent pour trouver un détail qui ferait la différence, la coupe de cheveux ne comptait pas. Il se décidait donc à chasser ses pensées de son esprit et de se concentrer au pourquoi ils étaient là. Il regarda la main d’Ali’ se diriger vers la sienne, alors qu’elle lui prenait la main. Il sentit ses doigts s’emmêler aux siens, ils étaient plutôt froids, mais ceci ne le choqua pas, il avait toujours tendance à avoir le corps plus froid que la normale. En faisait-elle exprès ? Il n’aimait pas tenir par la main. Mais il sentait bien qu’elle la lui tenait fermement, et il comprit rapidement que si il refusait, il n’aurait rien d’elle. Alors il décida de passer outre et tendit son autre main. « Rend moi mon arme. » Il parla froidement, et c’était réellement un ordre. Il n’attendit pas sa réponse et la lui prit des mains. « On ne touche pas à mon arme ok ? Ne t’avise plus de faire ça… » Il lui laissa un regard mauvais, tout en rangeant son arme derrière son dos. Il pouvait tout à fait faire preuve d'autorité avec elle, dans ce genre de situation. Cependant, il en resta là et recommença à marcher, fourrant sa main dans sa poche, alors que l’autre était toujours tenue par Ali’. C’était comme si il avait retrouvé son sérieux. Ce n’est pas qu’il ne se sentait plus à jouer, mais il avait l’impression d’avoir été déconnecté. Il avait besoin de se remettre dans le bain…

    Arès ne semblait pas prêter attention aux rues qu’il prenait, à croire qu’il connaissait réellement le chemin par cœur. A chaque coin de rue, il se disait ‘Quelle ville répugnante’. Il n’en pouvait plus d’être ici. Alors il se demanda ce qu’il allait se passer avec Ali’ une fois que tout sera finit ici. Il allait sûrement retourner à Londres, ou bien New York. Et elle, qu’est-ce qu’elle allait faire, si personne ne la reconnaissait en temps que Witch ? Sur le chemin, certains hommes reluquaient Alizeah avec un air bien trop pervers, ce qui déplaisait à chaque fois à Arès, qui resserrait l’étreinte de ses doigts avec les siens. Au fur et à mesure de la marche, c’était comme si il s’habituait au fait qu’ils se tiennent par la main. Il n’y pensait plus, c’était déjà ça. Puis enfin, l’hôtel. L’hôtel miteux et répugnant, même si ce n’était pas le pire, ils étaient tous répugnants pour Arès. Il ne prit même pas la peine de s’arrêter devant et fusa dans l’entrée. La passion s’était réveillée. La réceptionniste, à moitié endormie sur son bureau, ne prit même pas la peine de poser des questions au jeune homme, elle le suivit simplement du regard, alors que lui ne lui prêta aucune intention. C’était la chambre 101, l’une des plus grandes chambres. Arès traîna la jeune femme vers les escaliers, alors qu’il y avait un ascenseur. Il ne prenait jamais l’ascenseur. Il ne disait rien, muet comme une tombe, son visage impassible, comme il en avait l’habitude. Aucune expression ne pouvait pénétrer, il avait remit son masque, même si il n’allait pas rester très longtemps. Car, c’est enfin devant la chambre 101, qu’il tomba. Arès lâcha la main de la jeune femme et se tourna face à elle, alors qu’il était maintenant appuyé contre la porte. « Je te préviens tout de suite, c’est… Ouais, tu verras par toi même. » Il lui sortit un sourire assez enfantin, qu’il n’avait pas l’habitude d’arborer, c’est pour cela qu’il fit volte face rapidement tout en levant les yeux au ciel. Il ouvrit la porte et lui attrapa le poignet pour la forcer à rentrer. Pour un désordre, c’était un désordre. La femme de ménage n’avait même pas oser venir ranger tout ça. Bon, on ne va pas dire non plus que c’était insoutenable ni rien. Il y avait juste une légère odeur de cigarette, des vêtements qui traînaient par terre, des paquets de cigarette vides également, c’est tout, mais déjà, ça donnait un effet désordre, gros désordre. Arès ramassa quelques trucs, pour les jeter plus loin, en fait, dans un coin, mais rapidement, il revint vers son hôte. Il approcha lentement, un sourire en coin aux lèvres. Il savait faire paraître l’amour dans ses gestes, le romantisme aussi, mais surtout la passion, cependant, ici, il n’avait pas besoin de faire semblant pour ce dernier. Il attrapa les poignets de la jeune pour l’attirer à lui, et dès qu’elle fut proche de lui, il plongea la tête au creux de son cou, alors que l’une de ses mains allait dans ses cheveux et l’autre dans le bas de son dos. Maintenant, il la voulait pour lui tout seul, et il serait capable de tout pour obtenir ce qu’il veut. Si jamais un homme la touchait, il le massacrait. Elle était sienne, aujourd’hui, ce soir, demain, peut-être encore après demain… Il ne tarda pas à briser cette étreinte et il passa son bras sous ceux de la jeune femme, alors que son autre bras passait derrière ses genoux, et c’est comme si elle n’était pas plus lourde qu’une plume qu’il la soulevait du sol, un grand sourire aux lèvres. Il la porta comme une princesse, dirons-nous, jusqu’au lit, où il la lâcha sans délicatesse, ceci le faisant rire. Ça n’avait rien de méchant, il avait juste trébucher sur l’une de ses chemises ou l’un de ses jeans qui traînait au sol. Deux secondes plus tard, il l’avait rejointe sur le lit, tout simplement allongé à côté d’elle sur le dos. « Nous ne pouvons plus faire marche arrière, maintenant. Tu ne regretteras rien ? Ce n’est pas rien de poser les mains sur moi, tu sais ? Mes groupies te feront la peau si elles l'apprennent… » Il prononça la fin de sa phrase avec amusement, fixant le plafond comme en tout début de soirée, alors qu’il s’embêtait dans cette maudite pièce.
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