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 Kawaï [Très très libre]

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Adel Chambers

Adel Chambers


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MessageSujet: Kawaï [Très très libre]   Kawaï [Très très libre] EmptySam 7 Nov - 1:22

– Pour l’expérience paradisiaque d’une fusion parfaite entre les traditions d’orient et ce que l’occident à de meilleur à offrir, le Japon est unanime : Kawaï, pour un accueil chaleureusement humain –



En toute humilité, Adel se considérait comme un philanthrope modéré, toujours prompt à pardonner et à accepter des justifications pour des comportements qui pourraient prêter à un mauvais jugement. Il considérait l’homme comme une créature fondamentalement bonne qui méritait que l’on défende son innocence, et était prêt à consentir à de nombreux sacrifice par amour de son prochain.

CEPENDANT, dans le moment présent, il regrettait amèrement que l’écartèlement jusqu’à ce que mort s’ensuivre ne constitue plus un sévice légalement acceptable pour punir le sordide agent de marketing qui avait choisi de se servir du non moins sordide jeu de mot sur Kawaï pour baptiser un hôtel à la thématique hawaïenne…

Mis à part ce funeste détail, Adel devait admettre qu’il n’avait pas trop à se plaindre de son choix de résidence pour son séjour au pays du soleil levant. Le lobby croulait sous une dense végétation luxuriante qui reprenait grossièrement les essences que l’on associait typiquement, mais faussement, à l’île d’Hawaï. Humidité en moins. De petites lanternes mimant de fausses flammes constituaient l’éclairage, et les membres du personnels, autant masculin que féminin, devaint rassemblés tout ce que Tokyo comptait de japonais(e)s mutants niveau musculature et physionomie pectorale. Tous revêtaient les habits traditionnels, à savoir le pagne, la jupe de paille et les colliers floraux, et faisaient montre d’une hospitalité et d’une familiarité hors norme. Les chambres étaient tout aussi agréables, faisant usage d’une quantité phénoménale de simili-bambou. Par ailleurs, une rapide discussion avec le barman, la veille, lui avait permis d’apprendre que des services plus… personnels… étaient disponibles pour les clients étrangers esseulés.

L’endroit possédait également l’avantage non-négligeable d’attirer une très grande majorité de clients étrangers, bien que majoritairement américains. Considérant les circonstances de sa présence dans la capitale japonaise, il estimait qu’il aurait beaucoup plus d’opportunités de recevoir des clins d’œil favorables de dame chance dans cet endroit qu’au sein d’une population uniquement locale. Avec toute cette concentration de visiteurs internationaux inopportuns, attirés ici par dieu seul, et encore, savait quelle machination, il pourrait plus facilement glaner de précieuses informations.

Et il possédait une fabuleuse piscine creusée, moitié intérieure, moitié extérieure, avec une véritable plage de sable et une lampe UV pour réchauffer ce dernier. C’est d’ailleurs dans l’eau de celle-ci qu’Adel se relaxait dans le moment. Le soleil commençait tout doucement à se retirer, et avec lui, tout semblant d’humanité. Car bientôt, ce ne serait plus le pays du soleil levant, mais celui du chaos sanglant…

Il y avait tout à parié que ce soir serait pire encore que la soirée d’hier. Entre les massacres des witches, les combats de ruelles des WHS, et la complète folie d’un peuple pris au piège comme un animal en cage, la nuit promettait d’être longue…

Et mortelle.

Contrairement à hier, il allait sortir ce soir. C’était dangereux, et il avait texté tous ses louveteaux pour les prévenir de demeurer extrêmement prudents. Mais il ne pourrait plus jamais croiser son reflet dans un miroir s’il demeurait les bras ballants alors que des witches semaient la mort.

Il se permettait quelque longueur avant la pénombre, autant pour faire le vide que pour réveiller ses muscles. Dans quel saloperie de merdier étaient-ils tous plongés… Il y avait beaucoup d’anguilles sous roche. Beaucoup pour un chef de section coupé du support de l’Organisation…

Il sortit de la piscine, prenant un moment pour savourer le contact presque naturel du sable chaud entre ses orteilles alors qu’il déposait sa serviette sur ses épaules musclées à souhait. Contrairement à la plupart des Hunters, et malheureusement la très grande majorité des witches, il ne possédait aucun pouvoir surnaturel lui permettant d’augmenter ses chances dans un affrontement ouvert. Il ne pouvait compter que sur son propre corps, et devait compenser en consacrant beaucoup de temps à s’assurer que ce dernier ne le laisserait pas tomber au dernier moment. Ce aspect le plaçait constamment face à un constant complexe d'infériorité face à ses "subalternes", qui ne faisait qu'ajouter à la pression qu'il s'imposait lui-même...

Alors qu’il s’apprêtait à quitter les abords de la piscine ainsi accoutré, son regard se porta sur un visage qu’il ne put ignorer…
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MessageSujet: Re: Kawaï [Très très libre]   Kawaï [Très très libre] EmptyDim 8 Nov - 2:49

    Une à une, les lumières de la ville s'éveillaient. La nuit était tombée plus tôt que d'accoutumée sur Tokyo, annonçant doucement le début de l'hiver. Alors que certains s'apprêtaient à conclure une journée bien chargée, d'autres se préparaient à en commencer une nouvelle. October, quand à elle n'avait tout simplement pas encore mis de point à la sienne, qui avait pourtant commencé à l'aube. Elle n'était d'ailleurs pas la seule. La capitale était en pleine effervescence, elle faisait partie de ces villes qui ne dormaient jamais. En perpétuelle activité. A cette heure-ci de la journée, le trafic était particulièrement dense. De la fenêtre arrière du taxi, la jeune femme observait d'un œil distrait la population japonaise poursuivre son quotidien dans une quasi quiétude. Une tranquillité trop sereine par les temps qui couraient. Aux alentours, d'immenses haut-buildings grisâtres sous un ciel de plomb, parfois, l'esquisse d'un bout de verdure, des images, des pubs, rien que n'aurait su attiré l'attention de la jeune anglaise. Et les minutes s'écoulaient aussi lentement que défilaient le paysage. Une main d'une extrême pâleur posa sur son siège un billet et la porte claqua. Valises en main, October se glissa entre les voitures jusqu'au trottoir, assaillie par des klaxons furibonds. Elle ne jeta pas le moindre regard en arrière, indifférente à l'irritation des uns et des autres. Qu'une quelconque personne se frayât un chemin parmi des véhicules à l'arrêt, ne les ralentissait pas davantage. Et de son pas assuré, October se fraya un chemin au milieu d'un brouhaha incohérent, portant les nuances d'une langue qui ne lui était encore familière et duquel s'échappait quelques rires, quelques voix plus aiguës ou à l'inverse quelques voix plus graves. Mille visages, mille tonalités, mille expressions. Et, parmi eux, des Witches. Cette simple pensée lui tira un sourire belliqueux. La raison de sa venue à Tokyo n'avait qu'un seul but. Leur chasse ou du moins leur localisation et enfin, leur extermination – bien que cette dernière étape ne faisait plus partie de ses fonctions. Cela faisait une semaine qu'elle avait été habilitée au WHS-T. Une semaine qu'elle avait passé enfermée dans les quartiers de l'Organisation à étudier les diverses affaires irrésolues de la police via le Localisation & Research Department et notamment à analyser le fameux sérum en tant que docteur en biochimie.

    Elle quitta les gratte-ciels et s'engagea dans un quartier plus sombre. Sa route croisa celle de deux hommes patibulaires et aux sourires niais. Ils la déshabillèrent du regard et profèrent quelques ignominies auxquelles October ne prêta aucune attention. Ils empestaient l'alcool et devaient, depuis un long moment, dors et déjà avoir perdu la raison – si toutefois ils en avaient eu une. La demoiselle, pressée de s'éloigner des deux alcooliques, s'engouffra dans une ruelle proche. Le quartier était mal fréquenté, les rues sales et la plupart des maisons en piteux état. Plusieurs malfrats y avaient établi leur « quartier général » et le nombre de crimes qu'on y commettait la nuit devait dépasser de loin la moyenne pourtant élevée de la ville, devinait-elle. Il en fallait néanmoins plus pour effrayer October, davantage préoccupée par les dossiers sur lesquels elle enquêtait que sur ceux dont elle avait attisé la curiosité. Une main squelettique agrippa son bras et en un mouvement circulaire, elle assena de son poing libre un violent coup à son agresseur. «  Salope ! », cria l'homme en japonais, en s'enfuyant. Certains éprouvaient une excitation croissante face à la résistance, d'autres au contraire préféraient ne pas s'attarder. Dès qu'il eût disparu, la jeune femme se désintéressa complètement de son agresseur et préféra le considérer comme un préambule à son jeu. L'apéritif avant le repas. Tournant au coin d'une rue, elle se retrouva face à plusieurs Love Hotels. « Dogensaka »,souffla-t-elle, en retirant un papier de sa poche, sur lequel était inscrit l'adresse d'un hôtel du nom de « Kawaï ». Certains de ses suspects y étaient vraisemblablement passés. Cet hôtel représentait donc un parfait point de départ pour son enquête ainsi qu'un logement temporaire qu'elle considérait comme passablement correct.

    L'hôtel trouvé et ses clés en main, la jeune femme n'avait qu'une envie. Se mettre au travail, aller sur le terrain, faire de nouvelles connaissances. Étendre son champ d'action. En tant qu'Hunter ou en tant qu'Inquisitrice, son travail, si l'on pouvait appeler sa tâche ainsi, s'apparentait plus à un jeu dont elle ne se lassait pas. Tokyo n'était autre que son nouveau terrain de chasse et la partie n'en devenait que plus intéressante et excitante. Elle y trouvait un plaisir singulier et à la fois âpre, comme une enfant s'amusant gaiment, inconsciente du danger et pourtant si bien avertie... S'allogeant sur son lit, elle ferma ses yeux espérant trouver le sommeil, oubliant l'excitation qui faisait bouillir son sang. « Tu danses avec la mort, comme tu danses la salsa ! », murmura la voix de Nathaniel. Son cœur dérapa. Une fois. Puis, redevint régulier et un sourire ambigu flotta sur ses lèvres rouges. Le souvenir de cette soirée demeurait douloureux et poignant. Cependant, hormis sa fin cruelle, cette nuit, cette dernière nuit en compagnie de Nathaniel restait infiniment précieuse. Un souvenir à la fois doux et amère. Ouvrant ses bagages, elle en retira un bikini rouge, ensemble simple mais un tantinet provoquant, ainsi qu'une serviette. Il lui fallait attirer l'attention, sans paraître déplacée pour autant. Une alliance de sobriété et de luminescence.

    Alors qu'elle s'était précipitée dans sa chambre, elle retrouvait les couloirs de l'hôtel d'un pas posé vêtue de son maillot et une simple serviette posée sur ses fines épaules légèrement carrées. Partout ailleurs, son habit aurait semblé indécent, mais « Kawaï » avait pour thématique «Hawaï ». Aussi le personnel comme les clients étaient vêtus de façon décontractée, les uns parfaits stéréotypes hawaïens, les autres en tenue légère. S'intégrer à un milieu suggérait une certain sens de l'adaptation. Encore l'une de ces règles qui rendaient le jeu divertissant et savoureux. Comme elle pénétrait « la plage hawaïenne » de l'hôtel, ses yeux dansaient tranquillement sur chaque visage, chaque recoin, jusqu'à ce qu'il rencontra les yeux bleu-vert d'un regard qu'elle avait appris à connaître, il y avait de cela trois ans. S'approchant du jeune homme, son regard se porta sur sa musculature admirablement entretenue et sur laquelle perlait un mince filet d'eau. Un sourire fin étira ses lèvres. « Adel. » Elle était surprise de le trouver dans un tel lieu et surtout étonnée qu'ils s'y retrouvassent tous deux. Il ne lui était pas déplaisant de l'y rencontrer cependant. D'ailleurs, il n'était pas un simple instrument dont elle disposait à volonté, mais aussi et avant tout, un homme d'une intelligence incomparable et aux qualités multiples.
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Adel Chambers

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MessageSujet: Re: Kawaï [Très très libre]   Kawaï [Très très libre] EmptyDim 8 Nov - 23:07

Une fraction de seconde, il demeura figé sur place, interdit, se demandant si finalement, après toutes ces années de pression et de douleur, son esprit ne venait pas de craquer. Car l’apparition qu’il voyait devant lui tenait beaucoup plus du fantasme profond que d’une réalité possible. October, à la beauté diaphane fortement impressionnante en temps normal rehaussée d’un bikini aussi minimaliste que provocateur, qui mettait de surcroît en valeur son teint d’albâtre par son rouge criard, se tenait, devant lui, sourire aux lèvres.

Vaguement conscient de la totale impossibilité de la chose, il décida néanmoins de faire comme si, et d’un air complètement ahuri, il répondit :

« October ? Quelle agréable surprise de te croiser, et encore plus ici! Tu m’as à très bien tenir le coup!»

Elle était au Japon depuis quelques jours de plus que lui, son expertise biochimique ayant fait d’elle un choix tout désigné lorsqu’était venu le temps de choisir les membres du WHS-L à envoyer en renfort. D’autant que son background de Hunter lui élargissait encore davantage le spectre déjà étendu de ses capacités. Adel avait tout tenté pour la retirer de cette liste, mais malheureusement, rien n’y fit, et elle se retrouva donc mutée dans les quartiers de fortune du WHS-T, construit à la hâte lorsqu’ils avaient perdu contact avec leur propre quartiers généraux.

Lorsque la situation avait exigée que lui-même se rende sur place, il avait bien entendu caressé l’idée de profiter des circonstances. Consultant l’agent responsable de la logistique de la mission, qui lui devait quelques services, il avait rapidement trouvé l’hôtel où résidait October. Durant deux bonnes heures, il songea à y placer sa propre réservation, justement dans le but qu’une « coïncidence » semblable à celle qui se dévoilait présentement puisse se présenter. Finalement, d’un hochement de tête et d’un soupir désespéré, il se ravisa en se rappelant que la gravité des événements qui se déroulaient au Japon ne se prêtait aucunement à ce genre de jeu. Dont il connaissait déjà la conclusion négative de toute façon…

Tout cet historique ajoutait donc à sa propre surprise. Il trouvait très étrange que son « plan » avorté se concrétisait néanmoins, sans qu’il n’y ait investi quelque effort que ce soit. Devait-il y voir le fruit d’une démarche de l’Inquisitrice ? Peut-être souhaitait-elle lui faire part de quelque chose de très important ?

Encore une fois, lorsqu’il était question d’October, son esprit s’emballait. Pour une fois que sa mémoire sans faille pouvait se montrer utile et lui rappeler toutes les occasions où elle lui avait laisser sous-entendre qu’il n’était rien de plus qu’un collègue avec qui elle s’entendait un peu mieux que mal, elle choisissait de se taire.

Conscient qu’il devait avait l’air d’un abruti profond, planté sur la « plage », de l’eau jusqu’à mi-tibia, il gagna le rebord le plus rapproché de la piscine et s’y assit, laissant ainsi libre passage à l’inquisitrice si elle désirait débuter sa baignade.

« Toi aussi, tu t’es laissée tenter par la publicité de l’endroit ? Je te croyais pourtant au Park Hyatt. Tu ne le trouvais pas assez élégant, toi non plus ?»

Façon simple, directe et efficace d’avoir quelques précisions sur les raisons de sa présence ici, bien qu’il ait énoncé sa question avec un chaleureux sourire sincère. Il ne pouvait d’ailleurs jamais s’empêcher de sourire, lorsqu’il avait la chance de l’avoir sous les yeux.

« Ton maillot te va à merveille. Je peux te garantir que tu laisseras une empreinte profonde dans la mémoire des japonais typiquement pervers de l’hôtel!»

*Et dans la mienne…*, ajouta-t-il pour lui-même

Tandis qu’il entretenait une discussion avec October il remarqua un mouvement du coin de l’œil, en provenance du bureau d’accueil. L’hôtesse pointait effectivement dans leur direction générale, en échangeant quelques mots avec un quatuor de japonais beaucoup trop habillés pour se trouver dans ce genre de lieu.

Encore une fois, leur milieu professionnel venait s’immiscer entre eux deux. Avec un peu de chance, il ne s’agirait que d’une erreur sur la personne, ou bien ils venaient tout simplement pour discuter avec le couple de sexagénaires qui sirotait en roucoulant des Sex on the Beach, dans une attitude étonnamment démonstrative de l’attirance qu’ils se portaient mutuellement pour des gens de leur âge.

Il devenait certainement paranoïaque, avec le temps…


[désolé, j'arrive pas à faire mieux... Il doit encore être trop tôt :) Promis, je me rattraperai!!]
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MessageSujet: Re: Kawaï [Très très libre]   Kawaï [Très très libre] EmptyMer 27 Jan - 19:52

    D’un pas mesuré, October s’avança dans le sable fin et chaud qui bordait la piscine sous le regard éberlué d'Adel. L’illusion était presque parfaite, si l’on omettait la légère note chlorée qui flottait dans l’air. Chaque pas finement imprimée dans le sable laissait grandir son emprise sur le Hunter et ce seul sentiment l'emplissait de contentement. Un contentement presque jubilatoire dont son égo était l'unique bénéficiaire. « October ? Quelle agréable surprise de te croiser, et encore plus ici! Tu m’as à très bien tenir le coup ! »Surprise, avait-il dit... Une part d'elle-même avait envie de penser que c'en n'était réellement une, tandis que l'autre, était persuadée du contraire. « Merci. Je te retourne le compliment, Adel, » répondit-elle d’une voix cristalline et enjouée. D’un mouvement fluide October laissa tomber sa serviette au côté du jeune homme et trempa un pied dans l'eau. « Tu permets ? », demanda-t-elle. Comme il s'écarta d'un pas, l'inquisitrice s'accorda deux longueurs avant de s'assoir au bord de la piscine près du jeune homme. « Toi aussi, tu t’es laissée tenter par la publicité de l’endroit ? Je te croyais pourtant au Park Hyatt. Tu ne le trouvais pas assez élégant, toi non plus ?» Un petit « Mmm... Mmm» lui échappa. Mais elle ne répondit pas et prenant un air pensif, elle se contenta de se concentrer sur les cercles qu'elle s'amusait à esquisser dans l'eau de son pied gauche. « Par ses clients, plutôt que par la publicité, » rit-elle au bout d'un temps, avec une légère pointe d’ironie. Son sourire s’étira et une lueur pleine d’intelligence vrilla ses yeux bleus. Elle faisait partie de ces personnes qui ne faisaient et ne laissaient que peu de choses au hasard. Elle devait pourtant l'admettre, elle ne pensait pas rencontrer le Hunter dans cet Hôtel, quoiqu'elle n'était certaine que ne fût que le fruit d'une coïncidence. Néanmoins ce n'était nullement une mauvaise chose, comme quoi le hasard, la fortune, le destin – à supposer que l'on y crût - avait du bon. Adel pourrait peut-être l’aider dans son enquête, un dossier que la police avait laissé en suspens faute de nouvelles pistes. « Je préfère lier l’utile à l’agréable. Le Park Hyatt aurait été d’un confort encombrant », ajouta-t-elle d’une voix atone. Son expression devint soudainement neutre, ses yeux perdus dans un océan de pensées. Le Park Hyatt était presque devenu le quartier résidentiel des membres de l’Organisation. En prenant en considération le peu de nouveaux contacts qu’il lui aurait été donné de se faire, elle avait préféré ne pas y réserver de chambre. D’ailleurs, elle trouvait bien plus surprenant qu’Adel n’y réserva pas de chambre. Parce que l’hôtel manquait d’élégance ? C’était un argument risible, puisqu’il était sans nul doute le plus raffiné de la capitale, mais peut-être lui préférait-il un environnement plus exotique tel celui de l’hôtel « Kawaï ». Peut-être.

    Machinalement, elle continuait à faire des cercles du bout de son pied que ses yeux suivaient attentivement, comme hypnotisés par ce mouvement continu. « Ton maillot te va à merveille. Je peux te garantir que tu laisseras une empreinte profonde dans la mémoire des japonais typiquement pervers de l’hôtel. » Un sourire s’esquissa sur les lèvres de la jeune femme qui en un battement de sourcils prit une expression faussement scandalisée, tandis que ses yeux pétillaient de malice. Son faciès bascula en arrière pour trouver le visage d’Adel et plaquant une main devant sa bouche elle s'exclama : « Et moi qui voulais restée discrète ! » Un léger rire, presque enfantin passa sa bouche et dans une moue méditative, elle ajouta :  « Cela dit, j'aime autant que ce charmant deux pièces reste graver dans la mémoire de bien d'autres personnes. » La jeune femme se retourna pour faire face au Hunter, une étincelle de provocation au fond du regard et leur conversation continua sur le ton distrait de la badinerie. Comme le regard d'Adel se porta vers l’accueil, la dextre de la jeune femme trancha l’eau qui n’avait que pour unique cible Adel. Il ne pouvait de toute façon pas être plus mouillé qu’après ses quelques longueurs dans l’eau azur de la piscine. D'un bond, elle se releva et attrapant sa serviette, elle s’éloigna à une distance raisonnable du jeune homme. Qui pouvait attirer l’attention d’Adel ? Une jeune femme aguicheuse ? Cette simple pensée la fit sourire, bien qu’une part d’elle, son terrible orgueil lui susurrait : « Un homme amoureux, si tant est qu’il le soit, reste un homme.» Elle n’était peut-être pas capable de l’aimer, mais elle était bien trop fière pour que son attention se laissa captiver par quiconque d’autre qu’elle. Ce fut presque avec soulagement qu’elle s’aperçut que le Hunter fixait quatre hommes. Ce n’est pas vraiment d’eux dont je devrais me soucier, enfin qui sait, pensa-t-elle. « J’ai comme l’impression qu’ils veulent parler à l’un de nous deux. » Elle n’aimait pas envisager cette option. Elle aurait de loin préféré commencer ses investigations dans la soirée plutôt que de faire connaissance avec ceux qu’elle pensait être des inspecteurs, à moins qu’ils eussent des informations à lui donner sur son enquête. Lorsque son regard rencontra celui du plus petit d'entre eux, celui-ci agita une lourde enveloppe en papier kraft. Aussitôt le regard de la jeune femme s'illumina et elle leur fit signe de l'attendre quelques instants. En l'espace d'une seconde- comme souvent quand il s'agissait de son boulot-, elle avait retrouvé son entrain. Son sourire s’élargit et déjà son esprit parcourait un de ces complexes chemins qui lui permettrait de s’adapter au mieux à la situation. « As-tu quelque chose de prévu ce soir, » demanda-t-elle d’un air innocent en s'adressant à Adel. A peine avait-elle détourné son regard du quatuor qu'ils s'en étaient déjà allé. « Quelle loquacité, »s'exclama-t-elle, presque offusquée. Prestement, l'inquisitrice rejoignit l'accueil et récupéra l'enveloppe qui lui était destinée ainsi qu'une seconde plus petite qu'elle laissa lui échapper des mains.



[Vraiment, vraiment désolée... c'est tout court... y'a pas grand chose. j'aime même pas ce que j'ai écrit moi-même. ça devient catastrophique =s ! Mea Culpa !!]
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Adel Chambers

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MessageSujet: Re: Kawaï [Très très libre]   Kawaï [Très très libre] EmptyJeu 28 Jan - 19:10

[Allons, cesse ces excuses :) Primo, un texte de mille mots, c'est déjà long! Et puis, des textes un peu plus court permettent des échanges plus fréquents et de se renvoyer la balle plus souvent. Ça mène à des trucs plus vivants, je trouve, et j'aime bien :)

Et si tu trouves nécessaire de demander pardon pour ta réponse, alors je crois que moi, il ne me reste qu'à demander un châtiment corporel pour expier celle que je viens de pondre! J'espère que ça te plaira tout de même]


Assis sur le sable, un genou relevé, il contemplait avec l’émerveillement de qui observe une vision onirique October parcourir la piscine, dans un équilibre parfait d’élégance et de puissance. Toujours la même sublime jeune femme lunatique, toujours si prompte au jeu, et aux sourires… La « justification » de son choix d’hôtel le démontrait bien. Interdit face au sous-entendu possible de celle-ci, il lui répondit néanmoins avec un sourire en coin, et en désignant d’un subtil mouvement du menton le couple de sexagénaire derrière lui

« J’ai toujours supposé que tu possédais un intérêt malsain envers les vieux couples d’asiatiques qui viennent vivre leur week-end de rêve américain aussi archétypement que possible. »

Malgré son trait d’humour plutôt fade, Adel se demandait si la dernière affirmation de l’inquisitrice ne confirmait pas l’hypothèse selon laquelle elle s’était arrangée pour tomber surle même hôtel que lui. Comment savoir, avec elle…

Il laissa couler pour éviter de se faire de faux espoirs, et se contenta de répondre à sa bonne humeur en l’accompagnant d’un sourire sincère. Comme il adorait l’incroyable simplicité avec laquelle chaque moment où ils se retrouvaient tous les deux revêtaient un caractère quasiment magique. Une complicité qui dépassait les mots; une proximité qui allait au-delà de l’habitude d’être ensemble.

Et toujours cet éternel badinage amoureux. Des échanges de regard qui perduraient quelques secondes de trop, des double-sens à la suggestivité évidente…quiconque aurait pris la peine de les observer aurait certainement mis sa main au feu que ces deux là se dirigeaient à vitesse grand V vers une étreinte passionnée. Mais pourtant, même sans l’apparition de ces individus à la discrétion discutable, leur idylle innocente n’aurait pas franchi le pas...

« J’ai comme l’impression qu’ils veulent parler à l’un de nous deux. »

« Tu crois ? J’étais convaincu qu’ils venaient tourner un remake nippon de « Men in Black » en série B… Des amis à toi ? »

Bien qu’Adel ne le montrait nullement, la présence de ces inconnus le tenait sur le qui-vive. Sa constante crainte de l’échec et ses fonctions de leader commençait à peser sur ses épaules, et sans êtres devenus franchement paranoïaque, son seuil de méfiance avait dramatiquement chuté. D’un autre côté, le cours des événements lui donnait raison plus souvent qu’autrement.

Le cas présent se désamorça cependant de toute possibilité d’envenimement, lorsque le moins baraqué des hommes en noir déposa une enveloppe au bureau d’accueil après ce qui semblait être une discussion muette avec October. L’instant d’après, ils reprenaient leur échange comme si rien ne venait de se produire.

« As-tu quelque chose de prévu ce soir ? »

« Oh, rien de majeur. J’avais prévu un dîner champagne et caviar suivi d’une séance de massage dans un salon pas trop loin d’ici. Et toi ? »

Son ton calme et détaché, imitant à la perfection celui d’un riche dandy blasé, ne laissait aucun équivoque sur l’absence totale de sincérité de sa réponse. Il voyait bien où l’inquisitrice le menait, et elle-même se doutait très certainement qu’Adel devait s’être planifiée une soirée où le confort et la relaxation ne serait absolument pas au rendez-vous. Quelle raison aurait-il eu de ne pas jouer le jeu ? Par ailleurs, s’il avérait exact qu’October songeait l’inviter à participer à son enquête, il n’allait pas refuser. Il se mêlait très rarement aux investigations des membres de son équipe. Cependant, cela tenait beaucoup plus au fait que la quasi-totalité d’entre eux préférait faire cavalier seul. Et comme il ne souhaitait pas trop embrouiller les cartes de la hiérarchie que sa position exigeait…

Pour October, cela avait toujours été différent. Elle ne se gênait nullement de lui demander de menu services, sans toutefois abuser. Et il faut avouer qu’Adel était toujours plus qu’heureux de les lui rendre.

Sans répondre à sa question, l’inquisitrice se leva et se dirigea vers le bureau d’accueil dès que les quatre hommes l’eurent quitté. Adel se leva à son tour, passa sa serviette sur ses épaules et récupéra celle que sa compagne avait négligé de récupérer. Il la rejoignit ensuite tandis qu’il observait le contenu d’une large enveloppe et vint lui déposer la serviette blanche sur l’épaule. Se faisant, il aperçu une seconde enveloppe sur le plancher, de la taille d’une carte de souhait. Il la ramassa, et après en avoir lu l’intitulé, s’adressa à October d’une voix amusée.

« Je ne savais pas que tu t’intéressais aux combats de sumo. Tu aurais dû me prévenir qu’il s’agissait d’une de tes passions : je t’aurais envoyé plus souvent au pays du soleil levant! »

Sourire moqueur en coin, il lui tendit l’enveloppe aux effigies de l’hatsu basho, l’un des plus grands tournois de lutte sumo du monde. Heureusement, il avait débuté avant l’apparition du Dôme, et les autorités locales n’avaient pas jugé pertinent d’y mettre fin et de priver la population tokyoïte de cet événement grandiose. D’ailleurs, si le décalage ne le déboussolait pas trop, la finale devrait probablement avoir lieu ce soir.

« Je t’aurais bien proposé de m’accompagner au salon de massage, mais apparemment, tu as déjà d’autres occupations. Tu escortes les quatre charmants messieurs qui viennent de nous quitter ? Tu vas véritablement passer une soirée extraordinairement agréable. Je t’envie. »

Adel ne pouvait réprimer le sourire qui lui allait d’une oreille à l’autre.
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MessageSujet: Re: Kawaï [Très très libre]   Kawaï [Très très libre] EmptyLun 8 Fév - 1:09

    D'une voix distraite, la jeune inquisitrice remercia Adel lorsque celui-ci lui déposa délicatement sa serviette sur ses épaules et lui tendit l'enveloppe qu'elle avait laissé tomber par mégarde. Le contenu de la première l'intéressait davantage, bien qu'elle n'espérait pas y trouver un quelconque nouvel indice. « Je ne savais pas que tu t’intéressais aux combats de sumo. Tu aurais dû me prévenir qu’il s’agissait d’une de tes passions : je t’aurais envoyé plus souvent au pays du soleil levant ! » October laissa couler, son esprit se remémorant chaque détail de l'enquête qu'elle avait préalablement étudié au centre. De faits improbables à inexplicables, la liste était immense. Le dossier laissait apparaître de nombreuses tâches d'ombre. Ce n'était pas faute de ne pas avoir soigneusement suivi l'affaire, mais plutôt d'un manque d'expertise en « paranormal ». Ce terme convenait d'ailleurs parfaitement aux Witches – et également, à eux, membres de l'Organisation. Ils étaient différents de toutes ces personnes tellement normales et banales. C'était ce qui les rendait monstrueux pour les uns et héroïques pour les autres. Cette différence faisait d'eux des monstres aussi bien que des armes de guerre, et qui mieux qu'une lame finement aiguisée pouvait les pourchasser ?

    « Je t’aurais bien proposé de m’accompagner au salon de massage, mais apparemment, tu as déjà d’autres occupations. Tu escortes les quatre charmants messieurs qui viennent de nous quitter ? Tu vas véritablement passer une soirée extraordinairement agréable. Je t’envie. » Le cours de ses pensées s'interrompit. Son regard se releva sur le visage rayonnant du Hunter et un silence léger s'établit l'espace d'une minute. Soixante secondes, le temps que les mots que d'une oreille songeuse écoutés, parviennent à sa conscience. Son rire, comme un éclat de verre, vint le briser. Chaque intonation comme un fragment de cristal pouffait en cœur, sans jamais avoir les mêmes sentiments. Il n'y avait pourtant rien d'euphorique ni dans l'expression du jeune homme ni même dans sa voix, sinon une légère cime d'ironie. Simple et fluette, mais présente. Ou peut-être était-ce son sourire en coin qui se voulait persifleur et malicieux qui venait de se transformer en un sourire radieux qui l'avait atteinte? Ou bien était-ce l'exactitude improbable d'une telle assertion ? « Oh ! Au combat de sumo ? Nous ne ferons que nous échanger quelques brefs mots.» Détaillant la petite enveloppe, elle l'ouvrit avec application, avant d'en sortir deux places pour le combat du soir. S'éventant avec comme s'il avait s'agit d'un éventail, une moue infantile au visage, elle reprit les mots d'Adel sur un ton intentionnellement similaire – quoi que légèrement plus exagéré - au sien. « Je t’aurais bien proposé de m’accompagner à la finale de ce splendide combat de sumo, mais apparemment, tu as déjà d’autres occupations.» Sur ces mots son regard se fit d'autant plus pétillant. S'il ne devait y avoir de gagnant à cette énième joute puérile, c'était bien pour ne jamais avoir à y apposer de point final et peut-être aussi pour l'épicer à volonté.« Je me trouverai un autre compagnon pour la nuit, ne t'inquiètes pas ! » Lui lançant un clin d'œil elle fit mine de partir, mais fit volte-face après la première marche de l'escalier et se précipita sur le jeune homme. Elle lui donna l'enveloppe en papier kraft, puis approchant son visage du sien, ses lèvres effleurèrent celles du jeune homme avant de s'en détourner. « Cela dit, je te laisse ça au cas où tu changeais d'avis. Je connais déjà le dossier. Si ça te dit, je suis à la chambre 77, »chuchota-t-elle au creux de son oreille. A peine prononcés, ils n'avaient déjà plus de sens, sinon celui du jeu. Mille mots, des gestes, quelques regards et une discussion. Un entretient silencieux où tous ces messages avaient une toute autre signification. Une dimension qui n'appartenait qu'à eux. Pourtant, et c'était ce qui rendait le jeu attrayant, il restait toujours une pointe d'incertitude. Un facteur que l'on prenait soin de ne jamais mentionner, alors tout perdait de son sens. Après tout, il pouvait, au dernier moment refuser, elle, trouver un autre partenaire - il avait le dossier, elle avait les invitations. Laquelle de ses deux possibilités était la moins probable ? La question ne se posait presque plus, ce pourquoi, même s'il n'y avait pas de vainqueur, elle dominerait toujours la partie. Et s'écartant de lui, un sourire innocent dessiné sur ses lèvres pourpres. October passa un doigt fin sur les abdominaux délicieusement dessinés d'Adel avec un sourire appréciateur puis reprit d'un pas léger et vif le chemin de sa chambre. Sa main balaya d'un geste fluide ses cheveux sur son épaule gauche. Tout cela n'était que pure comédie. Pour eux, comme pour les clients de l'hôtel.

    La finale d'un combat de sumo ? Quelle blague !? Si ce n'avait été pour son enquête, elle ne s'y serait certainement jamais rendu. Il ne lui restait plus que deux heures pour se préparer et réfléchir à une tenue adéquate pour la soirée, sans oublier toutes ces petites choses qu'elle devait encore faire pour l'Organisation et en dehors de cela pour ses amis... Pour Opale. Surtout pour elle, car cette fois-ci, c'était d'elle dont elle avait besoin. Mais, encore une fois, elle devrait attendre, car pour l'heure October avait elle-même des affaires en cours.

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