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&& P r é l u d e Nom {
Dowd Gowan. Purement et simplement Irlandais. Hérité du paternel, en plus d'une face blanche comme un cul de laitier et les quelques tâches de rousseurs qui se battent en duel sur mon pif proéminent. Nom de famille en deux partie, d'ailleurs, pour satisfaire la famille.
Prénom(s) {
Darwin. C'est moche, ça sonne mal, et je m'appelle comme ça pour la bonne raison que ma mère - ciel ! - à grandit dans un village paumé qui s'appelait Darwin. Nostalgie des nostalgies, une fois barrée à Melbourne avec daddy, j'ai hérité de ce prénom stupide.
Age {
Trente-deux ans, toutes mes dents, un sacré coup de vieux.
Groupe {
HUNTERS. Que dire de plus ? Je traque, j'empoche, je culpabilise à peine: la routine. Il faut bien se trouver une utilité arrivé un certain âge, mais la mienne n'est pas forcément très reluisante, j'en conviens.
&& S o n a t e CHAPTER I; origins & sinful friendship.
Je n'irais pas jusqu'à qualifier mon enfance de merdique. Elle ne l'était pas
réellement, et mon cynisme primaire ne pourrait pas - même si je le voulais - salir sans vergogne l'éducation que mes parents m'ont procurés. Le fait que je sois devenu tel que vous me voyez n'est en aucun cas de leur faute, et j'assume pleinement ma médiocrité en tant que déviance personnelle.
Quoi qu'il en soit, croyez-le ou non, je suis Australien. Avec de fortes et voyantes origines Irlandaises, de part le paternel, comme dit plus haut. Je suis né à Melbourne, sous un magnifique soleil, du genre qu'on ne trouve qu'en Océanie: bleu et sans nuage, avec une pointe de brûlure pas si désagréable. J'ai gardé mon accent de pécore-colonial, même partit de ce bled depuis maintenant dix ans. On n'se refait pas. Du coup, les British et les Américains me catégorisent obligatoirement dans la section "Trou du cul de bouffeur de Kangourou". Parfois "Beau surfeur et cheveux au vent", mais c'est plus rare.
Je m'égare, où en étais-je ? Ah, oui, l'enfance. Rien de particulier à relever de ce côté là: école, papa-maman-crac-crac, un joint ou deux à l'époque de l'adolescence, beaucoup de gonzesses et pas mal de castagnes: ça fait un peu cliché, mais dans un pays ou même pas deux tiers sont habités, on a rien d'autre à foutre. Je me suis cassé de chez moi lorsque mes pouvoirs ont commencé à apparaitre, vers mes vingt-deux ans. J'étais jeune et con, étudiant en biologie; je possédais mon propre fusil de chasse, que j'utilisais lors de petites virées en rase campagne avec mon père, et j'étais un bon élève, dans mon domaine.
Faire s'écrouler des meubles et fendiller le parquet sous le coup de l'émotion est vite devenu flippant. Il suffisait d'un petit choc émotionnel, du genre "Oh merde, un B- en dissection, et BOUM ! La cabane à outils de mon père ou le béton devant l'université s'écroulait par secousses sismiques dans un nuage de poussière. Pendant quelques temps, j'ai vraiment cru que Melbourne était situé sur une faille terrestre: ce n'était évidemment pas le cas. J'ai vite paniqué, et j'ai décidé de partir avant de blesser quelqu'un, même si au fond de moi je mourrais d'envie de briser ma routine quotidienne et mes bonnes attitudes de fils à maman.
J'ai demandé mon transfert universitaire en Grande-Bretagne, pour partir dans un endroit où je ne connaissait personne. J'ai laissé Mère-Patrie en priant pour que l'avion ne s'écrase pas sous le coup d'une quelconque secousse de l'appareil. J'ai toujours peur de l'altitude.
Une fois arrivé là-bas, les choses ont relativement changé. Londres, une ville de barges. Je croyais connaitre la ville.. et bien, je me suis gouré. Bousculé, insulté, pot d'échappementé, on ne m'a rien épargné. Et surtout, je me suis fait quelques amis, pas forcément fréquentables. J'avais déjà mon petit côté rebelle, que tout adolescent digne de ce nom se doit de trimbaler partout avec lui avec je m'enfoutisme: du coup, une petite bande à de suite sympathisé. Blouson de cuir, chaîne de vélo, héroïne... pas de besoin de vous faire un dessin, la gueule que j'ai aujourd'hui parle pour moi. Quand on est jeune et naïf comme je l'étais, on devient vite le cliché du petit con à bracelet clouté.
J'ai lâchement délaissé mes études, et j'ai un peu sombré. Plus je planais, plus mon pouvoir devenait incontrôlable: je faisais trembler le sol si violemment qu'on a enregistré à Londres le plus haut de degré de secousses sismiques depuis quarante ans. J'ai complètement rasé le Grant Hôtel de Trafalgar Square. Mes compagnons ne se sont jamais rendus compte de mon anormalité: ils étaient trop défoncés pour ça.
Mais d'autres l'ont compris bien avant que je ne connaisse leur existence.
CHAPTER II; isolation & repentance.
StoneWall Center. L'auberge Rouge de Jeunesse, les Scouts de l'Enfer, Medoc'Valey... vous devez sûrement connaitre. Londres avait fait de moi un vrai petit salopard, arrogant, drogué pour faire genre, petit pécore abâtardi par toute la violence d'une ville si grande et si peuplée que Dieu lui-même semblait l'avoir délaissée. A StoneWall, on m'a fait comprendre tout ça. On m'a filé des petites pilules rouge et blanche, des petits cachets bleus et noir, deux ou trois paires de baffes quand je faisais semblant de les avaler. On m'a dit et répété que je n'étais qu'une petite merde qu'on allait dresser. J'ai tué deux personnes en faisant s'écrouler le toit de l'infirmerie et j'ai passé deux mois en isolation, au pain et à l'eau: en sortait, j'étais presque atteint du scorbut, et je pleurais chaque seconde de ce que j'avais fait. On m'a cassé la gueule quand j'ai voulu coucher avec la psychologue. On m'a cassé le bras que j'ai fait une fissure de cinq centimètre dans le dallage de la cantine. C'était le bon temps, mon p'tit pote !
Mes parents croient que je suis mort. Il faut dire que je n'ai pas pu leur écrire très souvent, depuis les neuf dernières années, peut-être à cause d'un lavage de cerveau un peu trop bien réalisé. C'est peut-être mieux comme ça: je préfères qu'ils se souviennent de moi tel que j'étais à vingt ans, sage, beau, prometteur. Maintenant, je ne suis qu'un homme mûr marqué à vie par les sévices endurées, les médicaments et la culpabilité.
Quoi qu'il en soit, car il faut bien que j'avance un peu dans mon histoire si je veux pouvoir vous tenir en halène, le StoneWall Center m'a quand même apporté quelque chose: la maîtrise de mes pouvoirs. Oh, bien sûr, ce ne fut pas à coup de pédagogie mais à coup de latte dans la gueule: ça a porté ses fruits, c'est peut-être ça, finalement, l'éducation. On m'a sélectionné. J'ai eu le droit de garder la vie sauve, une fois devenu l'homme brisé que je suis: on m'a enfermé dans un trou à merde, on m'a appris à l'aimer, ce trou, et ils ont estimé que j'étais près à le servir dignement après tout ce temps.
Vous savez ce qui est le plus hallucinant dans toute cette histoire ? Ce n'est ni le concept de don surnaturel, ni l'enlèvement par une société gouvernementale: c'est ma foi. Je n'ai jamais,
jamais perdu ma bonne humeur: je la dissimule sous un cynisme
très étudié, nuance. Qu'importe les tartes, la défonce, mes parents, la vie, les gonzesses, mon hamster nymphomane, j'ai toujours été un type optimiste, souvent ironique, ricanant et expansif. C'était peut-être une cape invisible de liberté que je portais sans m'en rendre compte et qui m'a protégé de la folie et du suicide, mais je n'ai jamais regretté d'être tel que je suis: je l'ai accepté, j'ai appris à m'aimer malgré tout. D'ailleurs, quand tout était un peu trop silencieux à StoneWall, je faisais une connerie, bruyante et parfois dangereuse, pour animer un peu ce tombeau de dépressif. Un peu d'action, ça valait bien deux mois de mitard.
Mon plus gros défaut, par contre, n'est certainement pas la gentillesse. La foi n'a rien à voir avec la douceur, d'ailleurs. Les coups que je me suis pris toutes ces années m'ont rendus légèrement... cruel, peut-être. Je suis devenu égoïste, je me complais dans la souffrance des autres. C'est terrible, mais temps pis: vaut mieux en rire que de s'en foutre, comme dirait l'autre.
Depuis, on m'a redonné mon prénom, mes souvenirs, et un travail. J'étais doué, je savais me battre, je n'avais pas perdu ma dextérité à l'arme à feu: le soldat parfait. Le chasseur. Je n'ai pas osé dire non, ils ont fait de moi une lavette. J'ai accepté le poste, moyennant paiement, estimant que retourner à l'université à mon âge était du temps perdu. Je n'avais aucun avenir, après presque dix ans de non-existence, et je le savais très bien.
Entrainement intensif, capture de Witches, traitre à mes gênes, non ? Je traque les gens comme moi, pour leur faire subir ce que j'ai déjà subis. Je me venge comme je peux. Je me pique encore, parfois, et je fume comme un pompier. Mes yeux délavés restent insensibles à leurs supplications. Je m'en fou. Je vois quelques femmes, je traine dans les bars: un pauvre hère, bruyant, qui prend un peu trop vite la confiance et qui vous fait exploser la tête au moindre geste douteux. A défaut d'une beauté fulgurante, j'ai le loisir d'expérimenter un charisme pas mal efficace sur les gens qui m'entourent, à coup d'oeillades amusées et de réparties cinglantes.
Je vous ai raconté brièvement mon histoire et ça devrait suffire. Maintenant que je suis à nouveau quelqu'un de réel, je vis loin de ce que j'ai connu avant de me faire enlever par mes prédécesseurs Hunters. J'évite l'université, je contourne les squats où trainait cette bande de poltron qui me servait d'amis. Je ne mange plus de kangourou... aha.
Bande de cons.
Pouvoir { Contrôle sismique. Le don de générer des ondes vibrantes très puissantes et destructrices. Les objets touchés tombent en morceaux. Si je vise la terre, je peux provoquer des séismes sur des zones limitées. La portée de mon pouvoir est inconnue, mais je n'ai pas besoin de toucher ma cible pour l'atteindre, seulement de la viser.
Autres {Je suis un chasseur, j'agis en chasseur: leste, silencieux, pas sympa. J'ai même un tatouage, pour parfaire le style. Ouai, un flingue sur l'avant bras droit, à l'encre noire. Plutôt cool.
&& N o c t u r n e
Avatar du personnage : James Mcavoy
Pseudos courants : Da.svitania
Age : 18 ans
Comment avez-vous connu le forum ? Sur FORGOTTEN CITY
Estimation de la fréquentation du forum ? 5/7, environ
Questions ou suggestions ? Hm... ça va jumper ? ='D